Après 2 excellents albums qui nous avaient convaincu d’être attentifs à leurs productions futures, les Suédois sont de retour mais la qualité est clairement inférieure.
Le style est toujours le même, bien que de petits changements puissent être perçus : on retrouve ce Hard Rock nerveux et mordant et ce son typé début des 90’s (un style proche de SKID ROW, un chant aiguë et nasillard proche de Vince Neil). Ce serait jouissif si les compos étaient à la hauteur, hélas ce n’est pas le cas. On a beau chercher des défauts, dans la production ou ailleurs, on n’en trouve aucun : le seul problème (mais de taille !) est que les morceaux s’enchaînent sans susciter un véritable intérêt. D’ailleurs, après une dizaine d’écoutes (eh oui, quand même) il m’est bien difficile de retenir une seule mélodie. Alors on écoute cet album, encore et encore, incrédule, en se disant que ce n’est pas possible, que de tels riffs avec un tel chant et une telle production, ça doit bien finir par faire une bonne chanson. Ben... pas vraiment. Pourtant le groupe fait tout ce qu’il peut, à l’image de “Goes Around Comes Around” et de son refrain horripilant qui tourne en boucle.
Finalement le meilleur titre serait encore “Fortune Teller”, mais il s’agit d’une chanson de Pop/Rock mélodique et l’on n’aimerait pas que le groupe prenne ce tournant.
Si l’on veut se convaincre des qualités évidentes de SEVEN WISHES, autant se jeter sur les albums précédents et en particulier sur Utopia qui compte au moins 5 titres fabuleux. Là, oui, vous ne le regretterez pas.