DREAM THEATER (usa) - Live At The Marquee (1993)
Label : Atco Records
Sortie du Scud : 1993
Pays : Etats-Unis
Genre : Metal Progressif
Type : Live
Playtime : 6 Titres - 46 Mins
S’il y a bien un album de DREAM THEATER qui aura marqué mon esprit, c’est bien le Live At The Marquee. Tout simplement parce que c’est par lui que j’ai découvert le groupe. J’avais été marqué par la richesse des compositions et aussi par la capacité des musiciens à reproduire des schémas aussi techniques en concert. En effet, les multiples changements de rythmes et de tempo de « Metropolis - Part I » sont loin d’être une sinécure. Mais ce morceau, même s’il reste mon préféré à ce jour, n’est pas le seul à mon adhésion au Metal Progressif de DREAM THEATER. En effet, comment rester de marbre devant « A Fortune In Lies » ? Ce titre, qui paraît simple en comparaison de celui déjà mentionné, n’en est pas moins une véritable prouesse. Et quand on voit qu’elle a enfin redoré son blason grâce à la voix de James LaBrie, on ne peut que l’en remercier. Parce que sur les six titres (seulement) qui composent ce live, deux sont issus du premier album du groupe, When Dream & Day Unite, où James ne chantait pas. Merci à lui de nous avoir fait oublier le passage douloureux de Charles Dominici. Ce live fait suite à la sortie de Images And Words, qui connut un franc succès. Il est donc normal d’y retrouver ses morceaux phares, comme « Pull Me Under » ou « Surrounded ». Le groupe ne fait que reproduire les titres tels qu’ils sont sur le disque studio ? Jusqu’à preuve du contraire, les groupes qui jouent en live ne remodèlent pas tous leurs morceaux. Surtout quand ils sont aussi complexes. Par contre, tout le monde ne les exécute pas avec une telle maestria. On notera aussi la présence de « Bombay Vindaloo », un jam où Petrucci se fait un grand plaisir. Cela peut passer pour de la branlette techniques, mais à côté de ce que peut nous pondre un MALMSTEEN, c’est de la branlette amateur. Même si on sent quelques couacs dans ce morceau, on ne peut pas dire qu’il n’arrive pas quand même à prendre aux tripes. Et je reste toujours pantois devant un tel niveau d’exécution. Je ne suis pas un amateur de la démonstration à tout va, mais là, je ne peux que m’incliner.
Oui, cet album live ne fait que six titres. Oui, le groupe a sûrement fait mieux par la suite. Mais il reste pour moi un incontournable du groupe avec un James LaBrie dans une forme qu’il n’a malheureusement plus aujourd’hui (voir le DVD Chaos In Motion pour s’en rendre compte).
Ajouté : Mardi 09 Décembre 2008 Chroniqueur : Wong Li Score : Lien en relation: Dream Theater Website Hits: 10583
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