BONFIRE (de) - The Räuber (2008)
Label : LZ Records / Underclass
Sortie du Scud : 17 mars 2008
Pays : Allemagne
Genre : Concept Allemand de Rock U.S.
Type : Album
Playtime : 17 Titres - 71 Mins
BONFIRE traîne ses guêtres sur le marché depuis 27 ans maintenant, et fait figure de patrimoine dans l’univers du Hard-Rock germain. D’albums excellents (Fireworks, Point Blank) en errances anecdotiques dans les années 90 et de sorties réservées au public d’outre Rhin, on avait un peu tendance à croire qu’ils faisaient partie des meubles…mais chez le garde-meubles !
Leur dernier album, Double X en avait rassuré plus d’un, nostalgiques de la grande époque, quand à leur santé Heavy. Ils reviennent en 2008 avec un concept-album tiré de la pièce de théâtre de Friedrich von Schiller, Die Räuber, combat d’un homme contre la société et contre son frère.
Autant dire que cet album a autant de chances de laisser une trace impérissable dans le grand livre du concept que G.W BUSH de lire Kant et d’en tirer des leçons de vie.
The Räuber n’a rien d’un concept-album dans sa structure, et si l’information n’était pas donnée, rien ne le distinguerait des productions du groupe des années 80.
Musicalement, c’est du BONFIRE plutôt moyen, avec toujours en avant plan cette passion pour le Hard made in USA, son californien, compos mélodiques avec refrains facilement mémorisables, et quelques passages Heavy de ci de là pour noyer le poisson.
On ne peut reprocher à Claus et Hans leur amour du custom d’outre-atlantique, car il est sincère, dans le cas contraire, il serait absolument stupide de faire semblant depuis si longtemps !
Les titres oscillent du bon (« Blut Und Todt », « Do You Still Love Me »), au ridicule (« Hip Hip Hurray », « Love Don’t Lie », « Let Me Be Your Water », celle là, même Rudolf SCHENKER n’aurait pas osé !), en passant par l’anecdotique (« Black Night », « Refugee Of Fate »). Et, chose bizarre, les deux seules perles de cet album sont glissées à la fin, « Time », sorte de petite pépite Poppy Hard qui donne envie de danser dans son salon, et « Father’s Return », et ses arrangements orageux sur fond de riffs lourds et de chant sombre. Les trois mixes acoustiques sont sans aucun intérêt par rapport aux versions originales, je ne m’étendrai donc pas dessus.
Au final, et si l’on considère la production de BONFIRE sur 15 ans, cet album ne fait pas partie du haut du panier, mais n’est pas non plus le pire. En prenant en compte le fait qu’ils n’ont jamais été un groupe de premier plan, et que leur style est inamovible depuis des lustres, ils ne s’en tirent pas trop mal.
Quand à moi, je m’en vais réécouter « Champion » et « You’re Back », je préfère rester nostalgique parfois…
Ajouté : Mercredi 28 Mai 2008 Chroniqueur : Mortne2001 Score : Lien en relation: Bonfire Website Hits: 14923
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