GWEN STACY (usa) - The Life I Know (2008)
Label : Ferret Music / La Baleine
Sortie du Scud : 5 février 2008
Pays : Etats-Unis
Genre : Mathcore
Type : Album
Playtime : 12 Titres - 46 Mins
Signé récemment chez le label américain Ferret Music spécialisé dans tout ce qui a attrait au Core, les américains de GWEN STACY sont l’une de leur ultime trouvaille. Les cinq musiciens, natifs d’Indianapolis, dans le bon vieux Midwest US, créent le groupe qui deviendra GWEN STACY en 2004. The Life I Know est leur premier album, succédané de Mathcore Postcore basique et classique, où le thème de la foi pointe le bout de son nez au gré de ces douze pistes. Du Christiancore ? Cela commence mal cette affaire. Quatre années passées à pondre douze titres de Postcore. Rentrons de suite dans le vif du sujet, GWEN STACY ne se démarque vraiment pas de ses congénères consanguins adeptes de Mathcore : comme d’habitude lorsque l’on parle de ces combos clonés, des hurlements abrutis alternent avec des vocaux clairs aussi peu expressifs que le visage de Steven Seagal, les murs de guitares plombés rivalisent d’adresse avec des passages plus apprêtés et embrouillés. Le quintet insiste sur les ruptures rythmiques, tout en épurant ou en alourdissant les mélodies. Ainsi, que l’on écoute le troisième morceau ou le huitième, cela ne changera rien. Pourtant, le titre introductif n’était pourtant pas dégueulasse : «The Path to Certainty», sorte de Punk Core rythmé et groovy faisait éventuellement mirage et «Sleeping in The Train Yard», titre fleuve étiré sur plus de sept minutes, avec ses samples et son ambiance mélancolique qui changent un peu la donne pouvait à la rigueur passer. Ces deux titres sortent du lot de ce The Life I Know.
Tout cela porte à croire que GWEN STACY a mis tout son savoir faire et sa créativité dans ces deux morceaux pour ensuite aligner les poncifs et enchaîner les morceaux monotones et sans aucun intérêt. Seuls les universitaires sur les campus américains adeptes de jeux d’échec, de résolutions de problèmes mathématiques pourraient y trouver leur compte. Maintenant se pose la principale problématique : (je commence à parler comme un matheux, çà fout les jetons !)
Ferret Music, le label spécialiste du Core bête et méchant outre atlantique (excepté MADBALL, à se demander ce qu’ils font chez Ferret ?), grand manitou dans le genre, présente une nouvelle fois un groupe chevronné certes mais complètement hypnotique et maussade. D’ailleurs un partenariat vient d’être signé avec le label italien Frontiers Records, son alter ego européen, promoteur de musique abrutissante… Sincèrement, Ferret Music, quand on voit les groupes signés chez eux, on se demande encore comment ils font pour ne pas mettre la clé sous la porte ?
Une scène Metalcore américaine complètement époumonée et fatiguée par tant d’années de groupes et de disques plus moches les uns que les autres, la bande du chanteur Cole Wallace délivre là un premier album inintéressant au possible. Faut il dans ce cas avoir la foi pour écouter ces disques là ?
Ajouté : Samedi 12 Avril 2008 Chroniqueur : Loki Score : Lien en relation: Gwen Stacy Website Hits: 10971
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