CANDLEMASS (se) - King Of The Grey Islands (2007)
Label : Nuclear Blast / Pias
Sortie du Scud : 22 juin 2007
Pays : Suède
Genre : Doom Metal
Type : Album
Playtime : 10 Titres - 53 Mins
Dans le Metal, comme dans tout style musical, il y a des bases à connaître, des groupes incontournables parce qu’ils ont fait l’Histoire du genre. On peut citer BLACK SABBATH, METALLICA, SLAYER… bref, autant de noms mythiques que tout le monde connaît, même si tout le monde n’apprécie pas forcément. Et puis, il y a de ces groupes qui, même s’ils sont les piliers d’un genre, sont beaucoup moins connus des profanes. CANDLEMASS fait partie de ceux-là. Il suffit d’aller sur leur site et de voir le nombre impressionnant d’albums qu’ils ont sorti pour se rendre compte que c’est un groupe qu’on ne peut contourner, si tant est qu’on apprécie un peu le Doom Metal. Je ne les connaissais avant ce King Of The Grey Islands. C’est maintenant chose faite. Et je ne le regrette pas.
L’album s’ouvre sur une courte introduction en arpèges. Cela n’apporte pas grand-chose à l’ensemble, mais ce n’est pas long et ça se laisse écouter. Par contre, le morceau qui suit, « Emperor Of The Void », est sûrement un des fleurons de ce nouveau CANDLEMASS avec Robert Lowe comme chanteur. Le refrain prend aux tripes et le ton est donné. Les guitares seront lourdes et pesantes, la batterie fera son travail en en mettant une nouvelle couche pour ceux encore debout. Pourtant, le tout ne manque pas de mélodies, bien au contraire. On officie tout de même dans un Doom traditionnel ! Jusqu’au titre « Demonia 6 », les choses se tiennent bien. Puis ce morceau arrive et la tension baisse d’un cran. Un manque de forme, certainement. Pourtant, le groupe nous tenait bien depuis le début. Ce doit être un faux pas. Les choses reprennent vraiment avec « Man Of Shadows » puis avec « Clearsight » et son riff de guitare vraiment bien senti. Quelque chose qui donnerait presque envie de jumper, si on pouvait ralentir l’effet de la pesanteur lors de la redescente. L’album se termine par un « Embracing The Styx », dont le refrain fera penser un peu dans l’esprit à « Emperor Of The Void » et qui est assez riche et varié pour clôturer cette galette en beauté.
Même si je ne connais pas les autres productions du groupe, on peut quand même dire que Robert Lowe, pour son premier album avec ces géants, s’en sort vraiment très bien. Sa voix profonde et aux accents singuliers se marrie parfaitement avec la musique et sait la rehausser d’une pointe de sensibilité.
Ajouté : Vendredi 15 Juin 2007 Chroniqueur : Wong Li Score : Lien en relation: Candlemass Website Hits: 14307
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