Avec Driller Killer, la surprise n'est pas de mise (houla ! deviendrais-je poète avec l'âge…) car en neuf ans et six albums, la musique du groupe n'a pas beaucoup évolué mais à vrai dire on s'en fout. En effet, pourquoi doit-on s'en taper le coquillard ? C'est bien simple, on ne demande pas à Driller Killer de faire du Dream Thearter (attention, je n'ai rien contre Dream Theater, j'aurais pu prendre un autre exemple mais c'est le premier qui m'est venu à l'esprit) mais de nous coller une grande claque dans la gueule à chaque album et c'est une fois de plus réussi.

Basé sur des riffs facilement mémorisables tout comme les refrains ainsi que des tempos de batteries assez soutenus font que l'hybride croissement entre Motorhead et The Exploited période "Beat The Bastards" donne envie de secouez la tête (ou headbanger) durant toute la durée de l'album.

Jetez un œil ou plutôt une oreille devrais-je dire sur des titres comme "Andisconnected", "In The Name Of Namedroppin'", "Incomin'" ou "Breaking Traditions" pour être convaincu de la qualité des titres. Noubliez pas non plus la reprise de Joan Jett "I love playing with fire".

Allez, je me sauve en vitesse, je retourne prendre ma raquette de tennis en guise de guitare et je vais continuer à headbanger sur Driller Killer.