Un peu plus d’un an. C’est ce qu’il m’aura fallu pour revoir SHAKA PONK en concert. L’attente fut longue, mais récompensée.
La salle du Nouveau Casino est bien remplie et BOOMSHEK arrive sur scène. Mes potes ne semblent pas connaître plus que moi ce groupe et nous sommes donc tout ouïes et curieux. Surtout que la structure du groupe semble assez minimaliste, chose qui me plait en général plutôt bien. Un mélange de beat électro, de guitare au gros son, de flow hip hop et de chant, voilà un résumé que l’on pourrait faire de BOOMSHEK. Evidemment, le public ne connaît pas, donc ne bouge pas trop, mais on sent qu’il y a du potentiel à faire remuer avec cette musique énergique et entraînante. Après, au niveau des paroles, je ne suis pas sûr d’avoir tout bien entendu et préfère donc ne pas trop me prononcer, mais je pense qu’il pourrait parfois y avoir un effort de fait. Cela m’a quand même donné l’envie de connaître mieux ce groupe. Surtout qu’il me semble avoir reconnu Matthieu Mendès à la guitare et au chant, que j’avais apprécié pour son album solo. Vérification prise le lendemain… c’était bien lui…
Et puis arrive SHAKA PONK. Tiens, ils ont un clavier maintenant. Tiens, ils ont aussi changé de bassiste et de batteur. Marrant ça, je suis allé voir leur site avant de venir et il n’est fait mention de cela nulle part. Ah, il reste quand même des membres du groupe que je connaissais. Je suis rassuré. Je vais partir sur des bases connues. Je me prépare donc à me reprendre une grande claque. Le premier morceau met doucement l’ambiance. C’est un de leurs nouveaux, de l’album qui tarde à sortir et, le public ne connaissant pas, il ne part pas tout de suite à bouger comme cela aurait dû l’être. Qu’à cela ne tienne, le groupe va rapidement enchaîner des titres plus connus qui eux remportent tout de suite l’adhésion de la foule. Et rapidement une petite zone pogo se crée. L’ambiance y est bon enfant et on essaye de faire bouger un peu les gens autour pour que le groupe voie que leur musique a toujours le même effet. Un « Eh là Mala Lama Laïco » ne laisse personne indifférent et un « Tekno Kills » est reprit par le public de plus en plus chaud. Le clip d’introduction de « Body Cult » surprend ceux qui ne l’avait pas encore vu et des sourires se font voir quand la divine silhouette du début s’est métamorphosée. En rappel nous aurons le droit à un « Spit » bien mérité et un passage Brave Heart assez cool terminera presque la soirée. Le rappel est court, le Nouveau Casino enchaînant d’autres soirées après le concert, et le groupe ne peut pas s’étendre comme il le voudrait. Dommage pour eux, et pour nous. Mais bon, ce n’est qu’un au revoir, comme on dit, et la prochaine fois, vous aurez peut-être plus de temps pour vous lâcher.
Même si je ne peux citer les nouveaux titres qui ont été joué ce soir, je peux dire que le prochain album sera certainement à la hauteur des attentes de chacun. Manque plus qu’à l’avoir entre les mains pour en attester, mais les morceaux rendent bien en concert et font bouger la salle. Tout ce qu’il faut pour que ça marche.
Mauvais point pour le Nouveau Casino : les verres sont en verre. Et quand un se casse juste là où le public bouge, cela devient dangereux. On a fait attention, il n’y a pas eu de bobos, mais c’est suffisamment bête pour qu’on le signale.