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STEVEN WILSON (uk) - Steven Wilson (Jan-2015 / ITW-VIDEO)
Depuis 2009, année qui marque le début de sa carrière en cavalier solitaire, Steven Wilson surfe sur la vague d'un succès surprenant autant que mérité et qui semble surpasser celui de son ancien gang. L'ancien leader de PORCUPINE TREE a réussi ou bien d'autres ont échoué, la carrière en solo étant souvent périlleuse pour de nombreux artistes. Il a su s'évader de PORCUPINE TREE où il se sentait prisonnier dans un cadre bien trop restreint pour un esprit aussi créatif que le sien. Un carcan qui l'empêchait de donner libre cours à toutes ses envies musicales, son but étant de nous emporter vers un nouveau monde né de son cerveau hyper actif. The Raven That Refused To Sing, sa troisième offrande, a suivi le même chemin que ses prédécesseurs une vraie réussite à la fois artistique et commerciale malgré un thème ésotérique des plus terrifiants et pas forcément facilement accessible pour le commun des mortels. Cette fois-ci exit les histoires de fantômes et de vie après la mort, Steven a choisi de s'attaquer à un mal qui ronge notre société : la solitude. Pour cela il s'est inspiré d'un fait divers troublant qui a eu lieu à Londres et qui ne peut que nous amener à réfléchir sur ce mal qui ronge notre société de communication extrême. L'histoire de Joyce Carole Vincent n'est pas banale puisque cette jeune fille a été retrouvée dans son appartement deux ans après son décès sans que personne ne se soit inquiété de sa disparition. Un récit qui lui a permis de développer un concept traitant de l'isolement dans les grandes villes tout en faisant un parallèle avec les moyens modernes de communication. Un quatrième album ambitieux qui comme à son habitude est le fruit d'une longue réflexion et qui s'avère musicalement nettement plus moderne que son prédécesseur à bien des égards. Steven Wilson n'en finit pas de surprendre et enchaîne les pépites à un rythme effréné comme possédé par un démon créatif qui n'a de cesse de l'emmener encore plus loin ! Vous l'avez compris, cet opus est une franche réussite et il n'en fallait pas plus pour que votre serviteur s'en aille quérir quelques nouvelles auprès du Sieur Wilson. Interview avec un musicien réfléchit qui tient à faire passer son message d'une manière claire et précise. Vous avez dit intellectuel ? Magnéto Steven, c'est à toi !
Line-up : Steven Wilson (Chant, Guitare), Guthrie Govan (Guitare), Theo Travis (Saxophone, Flute), Adam Holzman (Claviers), Nick Beggs (Basse), Marco Minnemann (Batterie)
Discographie Porcupine Tree : On the Sunday of Life... (1991), Up the Downstair (1993), The Sky Moves Sideways (1995), Signify (1996), Stupid Dream (1999), Lightbulb Sun (2000), In Absentia (2002), Deadwing (2005), Fear Of A Blank Planet (2007), The Incident (2009)
Metal-Impact. Bonjour Steven, quel souvenir gardes-tu de ton dernier passage à Paris au Trianon ? Steven Wilson. Nous essayons toujours de donner un spectacle unique et spécial. Une sorte de mixte complexe entre le son et la lumière, c'est très planifié et formaté. En même temps chaque concert est différent car il y a beaucoup d'improvisation. J'ai toujours passé de bons moments à Paris car le public est passionné. Nous revenons prochainement jouer à l'Olympia ce qui pour moi est fantastique, j'y ai déjà joué, c'est un endroit spécial que j'apprécie beaucoup.
MI. C'est important que les gens se sentent totalement immergé dans ton univers ? Steven. Oui, je suis un perfectionniste et je veux tout contrôler lorsque je donne un concert. Mais en même temps je délègue beaucoup car je travaille avec des collaborateurs fantastiques. J'ai à mes coté un extraordinaire ingénieur du son, il travaille avec moi depuis plus de quinze ans. Pour mes concerts solos, j'ai voulu utiliser un son quadriphonique qui vient de partout et enveloppe toute la salle. J'ai voulu utiliser ce système dans un esprit très créatif en le connectant avec des effets visuels en diffusant des films. Pour ce nouvel album on va projeter un film très conceptuel. Quand on joue notre musique sur scène c'est une combinaison de films de son quadriphonique associé aux musiciens. Pour moi cela constitue un tout, je n'ai pas de première partie, à partir du moment où tu rentres dans la salle tu dois te retrouver totalement plongé dans mon univers qui est très planifié. Il faut que cela soit une expérience totale a partir ou tu mets un pied dans la salle Cela demande beaucoup de travail.
MI. Est-ce que tu vas beaucoup répéter pour la prochaine tournée ? Steven. Oui, parce que c'est très complexe, c'est un peu comme une pièce de théâtre. Il te faut répéter énormément, travailler aussi sur l'organisation et la production car il y a beaucoup d'élément à gérer. Il y a la lumière, les images, les films. Mais je dirai que tout n'est pas figé car il y a beaucoup d'improvisation notamment au niveau musical. C'est pour cette raison que les shows sont différents d'un jour à l'autre. En même temps tu dois être vigilant car c'est un peu la projection d'un film chaque soir.
MI. Est-ce que tu ressens beaucoup de pression ? Steven. Je ressens énormément de pression avant que la tournée ne débute parce que je dois tout prévoir et m'assurer que tout est parfait au niveau des lumières, des projections, de la setlist. Il faut aussi que je gère les musiciens qui doivent connaitre leurs parties respectives à jouer. Mais lorsque le show débute c'est très facile parce que j'ai une superbe équipe qui m'entoure et chacun sait ce qu'il a à faire. Ils ont envie que je me sente heureux ce qui fait que tout fonctionne et donc j'y prends beaucoup de plaisir. Paradoxalement, dès que la tournée débute je me sens nettement plus décontracté, j'ai juste à prendre du plaisir en étant le leader sur scène. Toute la pression a disparu.
MI. As-tu gardé les mêmes musiciens ? Steven. Oui pour une partie de la tournée. Certains m'ont quitté lorsque nous sommes partis jouer aux Etats-Unis. Pour cette tournée européenne, ce sera les mêmes musiciens.
MI. Et pour Hand. Cannot. Erase. Steven. Oui, ce sont les mêmes musiciens mais avec de nombreux invités. On retrouve quatre musiciens qui ont participé au disque précédent. Mais pour celui-là j'ai deux guitaristes, deux batteurs, une chanteuse. L'objectif est d'apporter une couleur supplémentaire mais à la base le groupe est le même.
MI. Tu as été très vite dans la réalisation de Hand. Cannot. Erase. pourtant le cd fait 65 minutes, étais-tu plus inspiré cette fois-ci ? Steven. Oui dès que j'ai eu l'idée de raconter cette histoire au sujet de cette jeune fille Joyce Carole Vincent qui décide d'aller vivre en ville et qui se retrouve très vite seule et isolée. Quand je me suis trouvé confronté à ce récit j'ai développé très vite d'autres parties concernant sa vie de famille, son adolescence. Il y avait beaucoup à raconter et il aurait été difficile de développer cette histoire sur une période musicale courte. Crois-moi cela aurait pu être encore plus long. J'ai encore beaucoup d'autres morceaux en réserve. Mais je ne pouvais pas faire plus court que soixante-cinq minutes. C'est long mais c'est lié au concept, c'est un peu comme un petit film.
MI. Est-ce que ton récit est vrai ? Steven. Les personnages de mon histoire sont de la pure fiction mais ils sont inspirés par l'histoire vraie de Joyce Carole Vincent. Mais je ne parle pas d'elle directement, mon personnage ne meurt pas, il disparait. Joyce Carole Vincent était une jeune fille qui vivait dans le nord de Londres et qui est morte seule dans son appartement. Son corps a été retrouvé plus de deux après son décès. J'ai découvert ce drame dans un récit il y a quelques années. Ensuite, il y a eu un documentaire qui lui a été consacré : Dreams Of a Life. C'est ce film qui m'a vraiment permis de découvrir son histoire car dans un premier temps la nouvelle que j'avais entendu ne développait pas ce qui s'était passé. La seule chose qui était intéressante c'était ce fait : une femme qui était décédé dans son appartement et que l'on avait découverte deux ans plus tard. On pense immédiatement à une vieille femme seule. Or la tragédie ou la chose fascinante dans ce récit c'est que ce n'était pas du tout le cas. Elle était jeune, belle, elle avait des amis et de la famille. Mais pour une raison inconnue elle n'a manquée à personnes pendant plus de deux ans. Et pour moi c'est incroyable et cela a déclenché quelque chose dans mon esprit. Dans un certain sens c'est totalement incompréhensible et en même temps on peut comprendre, cela en dit long sur la vie au XXIème siècle et de la difficulté de vivre dans les grandes villes. Cela a un sens pour moi, on découvre comment quelqu'un peut être très isolé tout en étant très entouré. Je vis moi-même à Londres depuis presque vingt ans et pendant longtemps je ne connaissais même pas mes voisins. Je ne connaissais rien d'eux, ni leur nom, ni leur métier, je ne savais rien d'eux et ils étaient tout proches de moi. C'est extraordinaire que ce genre de chose puisse arriver au XXIème siècle. Et cela va en s'aggravant. On devient de plus en plus isolé et perturbé par la vie moderne. On est de plus en plus régit par le virtuel et internet. On utilise internet comme un moyen de communiqué avec le reste de la race humaine. Mais c'est quelque chose d'irréel, on n'est pas vraiment connecté, c'est une forme d'illusion. Je peux comprendre comment quelqu'un peut devenir isolé du reste du l'humanité tout en vivant à Londres. C'est ce qui m'a fasciné dans le destin de Joyce Carole Vincent. Pour moi cela été l'opportunité de m'inspirer d'elle pour créer un personnage imaginaire. J'ai pu explorer la vie et découvrir comment une personne peut en arriver là. Je pense comprendre d'un certain sens comment quelqu'un peut devenir isolé à ce point du reste de la société. C'est ce qui est fascinant au sujet de l'histoire de Joyce Carole Vincent. Cela m'a fourni l'opportunité de m'inspirer de ce récit pour créer un personnage fictif et d'explorer la vie de quelqu'un qui en arrive à ce point. Mais cela m'a donné l'opportunité aussi de m'intéresser à Internet et aux médias sociaux, à la technologie, à la vie dans les grandes villes, à la confusion, à l'aliénation, l'isolation. Toutes ces choses avec lequel tu dois vivres.
MI. Penses-tu que les réseaux sociaux sont dangereux pour les individus en général ? Steven. Absolument. Pour moi les réseaux sociaux sont des antis réseaux sociaux tout simplement parce que cela ne te socialise pas vraiment. Sur Facebook, tu as des amis que tu n'as jamais rencontrés et que tu ne rencontreras jamais. Le problème avec ce système c'est que beaucoup de personnes se crée une identité, une image d'eux même qui est totalement déconnecté de la réalité. Tu communiques avec des gens qui ne sont pas nécessairement vrai par rapport à ce qu'ils sont réellement. Cela en permanence de nos jours, on a entendu tellement d'histoire dramatiques du à cette technologie. Pour moi ce développement est très ennuyeux pour la civilisation et l'humanité. Toute l'ironie de ce système vient du fait que les gens deviennent de plus en plus déconnectés et isolés et de moins en moins capable de communiquer avec le reste de la race humaine.
MI. Tu es aussi sur Facebook, comment le gères-tu ? Steven. Je n'ai pas de compte personnel sur Facebook mais uniquement une page personnelle. Pour moi c'est un moyen de donner des informations à mes fans. Ils laissent des messages mais ce n'est pas moi qui répond personnellement, j'ai quelqu'un qui le fait à ma place. La vérité c'est que je n'ai pas vraiment de relation directe avec les gens qui écoutent ma musique. Ce ne sont pas mes amis car je ne les connais pas, bien sûr j'en connais certains. Mais je n'ai pas de relation personnelle avec tous les fans qui écoutent ma musique. Pour moi c'est juste un moyen de les informer et faire connaitre ma musique. Si je devais être prétentieux je dirai que je communique à travers ma musique et c'est ma manière de leur parler directement. Mais je ne communique pas personnellement avec eux et même si je le souhaitai cela ne serait pas possible. En même temps, pour communiquer avec mes amis j'utilise les e-mails. On utilise tous cette technologie et comme tout système tu y trouves des choses fantastiques. J'aime pouvoir faire écouter ma musique via internet, c'est beaucoup plus facile qu'avant. Nous sommes entouré de plus en plus par la technologie, la tv, le téléphone, internet et forcément il y a un revers à payer.
MI. De nos jours, beaucoup d'artistes racontent en détail leur vie sur les réseaux sociaux, quand à toi tu es très discret est-ce un moyen de te protéger ? Steven. Pour moi dans les relations entre les musiciens et ceux qui s'intéressent à eux, il doit y avoir une certaine magie et un sens du mystère. Ceux qui ont réussi à créer cela, tu ne les vois pas en train de prendre leur petit déjeuné et se faire un brushing ou bien aller faire leurs courses au supermarché. J'ai grandi en écoutant des formations comme BLACK SABBATH. Je les ai découvert à l'âge de treize ou quatorze ans et je pensais que ces types étaient des fantômes ou des vikings, ils avaient un côté terrifiant et satanique dans leur son. Ils étaient à mes yeux incroyablement mystérieux. Vingt ans plus tard, j'ai vu Ozzy Osbourne dans un show de tv réalité. Il tombait de sa chaise ou était incapable de se servir de la télécommande de sa télévision et là la magie a disparu. Je ne pourrai plus jamais voir BLACK SABBATH avec cette image horrifique, ce côté magique et mystérieux parce que maintenant j'en sais trop. Je pense que c'est une honte. Certains peuvent trouver prétentieux de vouloir maintenir une image comme celle-ci car ce n'est pas la réalité mais en même temps pour devenir fan d'un groupe il te faut ressentir quelque chose d'invisible. Tu ne dois pas en savoir trop sinon cela détruit la magie et la connexion qui peut se créer à travers ça.
MI. Penses-tu que cela peut détruire une légende ? Steven. Non, car c'est un choix de la part des groupes. Par exemple RADIOHEAD a toujours garder ce mystère autour d'eux, c'est une forme d'énigme car ils ont choisi de ne pas exposer leurs vies privées à travers les médias. On ne les voit pas en photo au supermarché, ils ne s'exposent pas partout. Ils font de bons albums qui sont intéressants et il y a de la magie à travers cela. C'est leur choix. Il y a d'autres artistes qui ont choisi de publier le moindre détail concernant leurs vies privées sur Twitter, Facebook ou autre ; là encore c'est leur décision. Mais ce n'est pas quelque chose à faire, je le sais. Personne ne connaît ma vie privée et c'est ce que je veux et je pense que mes fans apprécient aussi cela.
MI. Tu participes souvent à des séances de dédicaces, penses-tu que cela soit naturel ? Steven. Ça devrait l'être mais il y a quelque chose qui fait que ça ne l'est pas. Tu rencontres des gens qui connaissent tout sur toi et toi tu ne sais rien d'eux. Il y a quelque chose de non naturel dans cette rencontre, c'est très étrange. C'est encore une fois la différence entre un musicien et sa vie personnelle. Je trouve très étrange que quelqu'un veuille me rencontrer parce que je suis un artiste, je ne me sens pas différent des autres être humain. Je ne me prends pas pour une célébrité. Quand les gens me traitent comme une star je trouve cela très étrange. Je ne dis pas que je n'aime pas ça, c'est comme ça j'aime rencontrer mes fans mais ce n'est quelque chose que je trouve naturel pour employer un mot simple. C'est ce que j'aime qu'il y ait une différence entre l'auditeur et l'artiste.
MI. Comment sont tes relations avec les autres musiciens ? Steven. Je suis le même. Je connais tout d'eux et c'est réciproque. Mais j'aime avoir cette vision des artistes, je ne veux pas détruire l'image qu'ils ont et découvrir qu'ils sont comme tous les autre êtres humains. Je sais que pour mes fans c'est la même chose, ils veulent voir en moi quelqu'un de différent de mystique, de magique. C'est ce que j'aime qu'il y ait une différence entre l'auditeur et l'artiste. Il faut comprendre que tu dois garder certaine distance, un mystère pour que l'illusion ne s'envole pas car cela peut fausser ton appréciation de la musique et de l'art. Je crois en ça. C'est aussi pour ça qu'au XXIème siècle la musique Rock est en train de devenir très underground. Les rappeurs sont très bons pour entretenir leur célébrité. Ils ont réussi à rester célèbre simplement parce qu'ils ont su se créer une image. Dans laquelle ils se montrent différents en vivant dans de belles maisons à Beverly Hills. Ils sont entourés de belles filles, ils roulent en voitures de sport. Les musiciens de Rock de nos jours se sentent coupable. Le problème est qu'en devenant comme tout le monde, en montrant cette image, la musique Rock a perdu ce côté mystérieux et cela cause sa perte, c'est devenu un club très fermé. On a plus de Rock Star. Qui sont les Rock Stars aujourd'hui ? Dave Grohl peut être. Jimmy Page est une Rock Star. Ozzy en était une mais plus maintenant.
MI. Penses-tu que l'arrivée du Grunge dans les années 90 a joué un rôle dans cet état de fait ? Steven. Probablement. Mais je pense que c'était nécessaire car la musique Rock était devenue trop artificielle et trop extrême à ce niveau. Le Grunge a fait disparaitre cette magie qui existait. Le Rock est devenu quelque chose de commun. Tout le monde pouvait faire de la musique et était sur scène comme à la ville. Il n'y avait plus de différence entre le public et les groupes, ils étaient habillés comme leurs fans et faisaient la même chose qu'eux. Il y a, c'est vrai, quelque chose qui a changé à ce moment-là. Et on a perdu ce sens du mystère.
MI. Pour terminer, que voudrais-tu que les gens découvrent à ton sujet ? Steven. Pour moi, en tant que musicien, si je crée de la musique c'est avant tout pour me faire plaisir. C'est une chose très simple à faire. Le genre d'artistes que j'ai toujours aimé ce sont ceux qui arrivent à te surprendre, qui offrent à leurs fans ce que l'on n'attend pas d'eux. Je ne veux pas qu'un artiste crée de la musique juste pour plaire à ses auditeurs. Si je compose un album que j'aime et qui plait, je ne veux pas refaire le même par la suite. Je veux me surprendre et dans un certain sens me confronter à quelque chose d'autre. Hand. Cannot . Erase. est différent du précédent album qui lui-même était différent de celui d'avant. Ce qui est important pour moi, c'est de ne pas me répéter. Dans un sens, c'est plus difficile car l'industrie musicale veut donner aux gens ce qu'ils attendent. Mais je ne crois pas que c'est ce qu'il faut faire, les combos ne faisaient pas ça dans les années 70 et 80. Maintenant si tu as un opus qui fonctionne, on veut que tu refasses toujours le même. J'ai vu beaucoup de formations faire cela et c'est exactement l'opposé de ce que j'ai toujours voulu faire et de ce que je crois qu'un artiste doit faire. Pour moi, il doit toujours faire du nouveau et ne pas se répéter. Cet album est très différent, il y a des morceaux Pop, Progressif, électronique, il y a aussi des riffs Death Metal sur un titre, du Rock, une chanteuse. C'est comme écrire un film. Hand. Cannot . Erase. est un nouveau pas dans mon évolution musicale.
MI. Steven, merci beaucoup. Steven. Ce fut un plaisir. Merci.
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