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LED ZEPPELIN (uk) - IV (1971)






Label : Atlantic
Sortie du Scud : 8 Novembre 1971
Pays : Angleterre
Genre : Hard Rock
Type : Album
Playtime : 8 Titres - 43 Mins





Lorsque les quatre LED ZEPPELIN sortent cette bombe le 8 Novembre 1971, ils sont loin de se douter que cet album restera dans la légende pour plusieurs raisons. D'abord, en tant que postulat Hard-Rock définitif, mais aussi en tant que record absolu de ventes aux USA, juste derrière trois disques pas encore publiés (The Wall de PINK FLOYD, Greatest Hits des EAGLES et bien sur Thriller de M.Jackson). Le genre de détails qui pose une réputation à tout jamais, et vous place au firmament des Rock stars pour trois siècles à venir.
Pourtant, en 1971, LED ZEP connaît une période trouble. Leur troisième album, III a reçu un accueil mitigé de la part de la presse. A grande dominante Folk et aux accents celtiques prononcés, il s'est éloigné des formidables giclées Hard Blues qui avaient constellé leurs deux premiers efforts, perturbé les fans, et laissé les critiques dubitatifs. Il était pourtant évident dès le départ que les ambitions du ZEP se situaient bien au delà des simples saillies Rock et des reprises de classiques Blues qu'on retrouvait sur ce premier LP éponyme qui avait tant troublé.
Et même si II avait travaillé sur le fond, même si Page et Plant avaient balancé la purée à la face d'un monde incrédule et de groupies goulues en publiant sur le même disque deux fulgurances aussi sexuellement assumées que «The Lemon Song", au texte si emprunt de romantisme ("Presse moi bébé, jusqu'à ce que le jus coule le long de ma cuisse"...Classe !), et "Whole Lotta Love" (qui peut sans conteste aucune être élue chanson la plus sexuelle et sexy jamais composée tant celle ci déborde de strupre, grâce à un riff aussi excitant qu'un décolleté généreux et un chant gémissant à la limite de l'orgasme), rien n'était gagné, il fallait occuper le terrain et mériter sa réputation.
Hors, III se voulait classieux, brumeux, mais peu de gens l'entendaient de cette oreille. Le ZEP, pour les baby boomers, c'était la machine de guerre ultime. Une sorte d'éjaculation musicale aussi intense qu'une première séance de masturbation en regardant les livres cochons de son grand frère. Une étape, une initiation, des clins d'œil multipliés en direction des fidèles, des avertis, qui SAVAIENT. Et avec des ventes divisées par deux, une partie de la presse à dos et des musiciens/adversaires pétris de condescendance, Page, Plant Bonham et Jones savaient à ce moment là qu'ils n'avaient plus le droit à l'erreur. Ils étaient certes bien installés au panthéon des Rock Stars, ils avaient ravi aux BEATLES le titre convoité de groupe de la décennie (par forfait certes), mais ils voulaient plus. Ils voulaient devenir des héros, être respectés en tant qu'instrumentistes, compositeurs, et performers. Sans pour autant renier leurs origines musicales ou laisser de côté leurs aspirations d'ouverture. Alors...

Alors il fallait frapper fort. Et montrer au monde que le ZEP ne devait rien à personne, et tout à leurs propres qualités. Et ces qualités justement, selon ses mentors, se cachaient dans cette musique unique, synthèse de tous les courants passés et ceux à venir. Et comme les BEATLES de Abbey Road, en pleine tourmente, Page et Plant choisirent l'option anonyme. Pour laisser parler la musique, et rien d'autre. On les voyait sex symbols, chevaliers de la sexualisation et de la provocation teenage/occulte ? Poseurs ayant pillé le répertoire des bluesman pour électrifier quelques riffs empruntés à leur culture noire ? Ok, alors IV (nom non officiel, à l'instar du Double Blanc) se cachera sous une pochette énigmatique, sans nom, sans titre, opaque comme un gant lancé à la figure de l'establishment.
Mais que vous l'appeliez à l'époque – et aujourd'hui encore – IV, Zoso, 4 Symbols ou Le vieil homme aux fagots, il n'est rien d'autre dans le fond que l'album de Hard Rock définitif, posant les postulats pour les trente ans à venir, et influençant plus de musiciens que n'importe quel autre disque sorti ces années là.

Ainsi soit-il.

Led Zep IV, c'est l'album de la démesure. Enregistré à Headley Grange avec le studio mobile des Rolling Stones et à Londres (Island Studios) en décembre 70 - janvier 71, avec Andy Johns (BLIND FAITH, FREE, STONES, TEN YEARS AFTER, et j'en passe...) à la console, c'est plus qu'un simple disque. Plus qu'une simple étape, et presque déjà une conclusion à tous les débordements des 70's en une seule rondelle de vinyle simple. Mais qui vaut pourtant tous les doubles albums de la création. Cachés derrière une pochette que d'aucuns jugèrent hideuse (en fait, un simple tableau trouvé par Page dans une brocante et suspendu aux murs d'une maison abandonnée), les gemmes se dévoilent petit à petit, dans une progression orgasmique découpée en deux faces bien distinctes et pourtant complémentaires. Et ne nous y trompons pas. Si Physical Graffiti reste le fourre tout du groupe, démonstration de force toute en finesse (à l'instar – une fois de plus – du White Album), c'est bien IV qui résume le mieux le parcours du dirigeable. Et de quelle manière.

Tout comme le lubrique "Whole Lotta Love" faisait démarrer II sur les chapeaux de roues, "Black Dog" provoque l'électrochoc initial à grands coups de feulements, avant d'embrayer sur un riff diabolique en vrille de Page qui en a traumatisé plus d'un. Composé en grande partie par Jones, et non Page, c'est une ouverture cathartique, construire sur une alternance de 4/4 et de 5/8 (mais Bonham ayant du mal avec la partie, il restera en 4/4 tandis que Jones partira en 5/8, d'où un décalage certain qui provoque cet effet hypnotique), juxtaposant les lourdes interventions de Page et les litanies vocales de Plant. Après, qu'importe que le titre soit considéré comme une allusion à l'afghan, ou une boutade de mauvais goût concernant l'importance de la présence canine lors des ébats sexuels du groupe, il n'en reste pas moins qu'avec "Black Dog", le ZEP place la barre très haute, et symbolise à la perfection tous les us et coutumes du Hard Rock moderne. Le fait que Jones ait trituré ce riff après avoir écouté "Electric Mud" de Muddy Waters en dit aussi long sur l'héritage Blues du groupe. Blues+Rock+guitare saturée+chant emphatique = la recette magique que des centaines de combos vont appliquer à la lettre pour les quarante années à venir.

"Rock N'Roll" pourrait paraître simpliste en comparaison. Mais le fait que tous les concerts à suivre furent entamés avec ce morceau en dit long sur son importance. Démarquage à peine modifié de "Communication Breakdown", c'est un serment d'allégeance au Blues, et à son excroissance bâtarde, le Rock. Une virée bille en tête, courte, concise, avec en exergue une fois de plus un riff diabolique (mot choisi à dessein) de Page. Mais sans la frappe colossale de Bonham, avec cette intro pleine de rage (à Headley Grange, Jones et Page reprochaient à John d'avoir du mal avec la mesure en 5 temps de "Four Sticks". Pour se défouler à la pause, il reprend l'entame d'un morceau de Little Richard, Jimmy le suit à la guitare ce qui donne naissance au morceau), le titre n'aurait pas cette puissance phénoménale, métaphore à peine déguisée de l'attitude du groupe sur scène. A noter que Ian Stewart, le clavier des STONES joue sur ce titre, mais ne sera pas crédité.

"Après avoir écrit les paroles de The Battle of Evermore, j'ai réalisé que j'avais besoin d'une autre voix, totalement différente de la mienne, pour donner à la chanson tout son impact. J'ai donc demandé à Sandy Denny de venir chanter sur le morceau... Moi, je chantais toutes les péripéties, tandis que Sandy répliquait comme si elle était le pouls des gens sur les remparts. Elle jouait le rôle du crieur public, encourageant les gens à déposer les armes."

Premier morceau épique de l'album, "The Battle Of Evermore" chanté avec Sandy Denny de FAIRPORT CONVENTION, rappelle les accents boisés et bucoliques de III, aidé en cela par la mandoline de Jones et la guitare acoustique de Page. Chanson tragique et mystique, c'est le versant plus intime du groupe qui prédomine, et qui nous replonge dans l'atmosphère des chansons de geste du moyen-âge. Une réussite totale, un peu éclipsée bien sur par la légende et la portée incroyable qu'aura le morceau clôturant la face A, le mythique "Stairway To Heaven".

On a tout dit sur ce morceau, qui a presque failli avoir la peau du groupe. A posteriori, Plant en aura vite ras le bol de cette "foutue chanson de mariage", qui battra tous les records et sera diffusée plus de quatre millions de fois sur les radios du monde entier (alors qu'elle n'est même pas sortir en simple...).
Pourtant, Robert au départ avait une vision toute autre de ce morceau :

"Cela a été extrêmement vite, c'était fluide, presque l'inspiration divine. C'était magique, comme si nous étions tout à coup hors du temps. On savait qu'on écrivait quelque chose qui ne se reproduirait plus jamais."

Alors que Page lui même avouera avoir senti dès le départ qu'il tenait quelque chose d'unique :

"J'étais chez moi lorsque j'ai composé la base de ce titre et je sentais que je tenais quelque chose d'exceptionnel. Quelques mois plus tard, nous sommes allés à Headley Grange, là où on enregistrait, dans le Hampshire. Il y a d'abord John Paul à qui j'ai fait entendre le morceau. Je lui ai montré et il en est resté médusé. Nous avons passé la nuit à peaufiner le morceau. Au matin, Robert est arrivé avec John. On leur a fait entendre. Robert était sidéré. Il s'est isolé, seul, avec la bande. Deux heures après, il avait terminé le texte et la mélodie."

Il n'en reste pas moins qu'avec ses quatre parties bien distinctes, "Stairway To Heaven" est un modèle de construction à tiroir, au souffle épique magnifique. Des milliers de guitaristes en herbe s'échineront à reproduire la partie de Page, tandis que des centaines de compositeurs utiliseront le même moule pour essayer de rentrer dans la légende (le schéma est valable pour des titres aussi différents que "One" de METALLICA ou "Hallowed Be Thy Name" de MAIDEN). Avec un solo d'anthologie, pourtant uniquement basé sur une pentatonique de La, "Stairway" prendra une dimension très spéciale, bien au delà de la musique, et restera comme une des meilleures chansons de Rock jamais composée (souvent à égalité avec "Bohemian Rhapsody" dans divers sondages), à tel point qu'elle sera utilisée indirectement dans l'ineffable Wayne's World (comme... "Bohemian Rhapsody" !) en tant que référence de morceau interdit dans tous les magasins d'instruments du monde ("No "Stairway" ? C'est dingue !"). Avec une approche textuelle très influencée par Tolkien, Plant nous emmène sur des routes magiques, à la poursuite d'une étrange femme, d'un vent divin, d'un joueur de flûte, et d'une leçon a apprendre sur la vie, avant de prendre ce fameux escalier pour le Paradis. Selon les jours, cette femme sera décrite par Plant comme "Une femme qui prend tout et ne donne rien. Elle possède tout ce qu'elle désire, mais réalise que cela ne lui ouvrira pas les portes du Paradis". Mais il avouera bien vite que les interprétations sont multiples, et qu'elles changent selon ses humeurs. Mais selon Page :

"Selon moi, 'Stairway' a cristallisé l'essence même du groupe. Tout est là et montre le groupe à son meilleur niveau, en tant qu'entité. Sans même parler des solo ou quoi que ce soit. Nous avons bien pris soin de ne pas la sortir en simple, mais c'était une pierre angulaire pour nous. Tous les musiciens veulent inscrire quelque chose dans la légende, quelque chose qui les suivra longtemps, et je pense que c'est ce que nous avons fait avec 'Stairway'. Pete Townshend a probablement pensé la même chose de "Tommy". Je ne sais pas si je pourrais faire mieux. J'aurais beaucoup d'efforts à faire pour essayer d'approcher ce résultat une fois de plus."

Dernières anecdotes pour l'histoire, "Stairway" sera la seule chanson de l'album dont les paroles seront imprimées sur la pochette. Certains se plairont à croire qu'en la passant à l'envers, des messages subliminaux à la gloire de Satan résonnaient dans la pièce. D'autres croiront même, au regard du succès du morceau, que Satan lui même l'avait inspiré au groupe. Il faut dire qu'à l'époque, Page avait racheté l'ancien manoir de Crowley, occultiste réputé. Mais comme toutes les chansons de légende, "Stairway To Heaven" aura son lot d'histoires, réelles, incroyables, ou inventées de toutes pièces. C'est la le lot des morceaux à part. Point final.

Et comme pour contrebalancer cette face A aux inspirations mi-épiques mi-Hard Rock, le groupe consacrera les trois quarts de la face B à des choses plus légères, voire inhabituelles.

"Misty Mountain Hop", c'est un peu l'intermède joyeux, presque sautillant. Une petite pépite aux limites de la Pop sur laquelle le groupe s'en donne à cœur joie, de l'orgue enjoué de Jones à Plant qui digresse sur un camp de Hippies démantelé près de Londres. Titre faussement simpliste, mais très riche, porté par les montées/descentes de Page, c'est aussi une façon de présenter le versant plus insouciant du ZEP, absent de la première moitié du disque. Une fois de plus, le titre est une allusion à Tolkien, qui parlait des montagnes Misty d'Ecosse dans son roman "Le Retour du Roi". Comme le diront des milliers de fans, la faiblesse de ce morceau est d'être juste "excellent", au milieu d'un album "fantastique". Et surtout, de venir juste après "Stairway".

"Four Sticks", c'est le fameux titre que Bonham avait du mal à reproduire. Il s'en tirera pourtant à merveille sur l'album, jouant avec deux baguettes dans chaque main, d'où l'intitulé choisi et cette sensation de secousse qu'il provoque à chaque frappe. Et ce morceau qui aurait pu rester anecdotique trouvera un écho fantastique à travers les diverses reprises qui en seront faites, de ROLLINS BAND à UNSANE, groupes réputés pour leur férocité musicale. Page voulait un son "abstrait" sur ce morceau, et le chant de Plant sera donc traité électroniquement. Il est vrai qu'à l'écoute, on sent une atmosphère bien particulière, certainement due à l'utilisation prononcée d'un Moog, synthétiseur dont John Paul Jones était très friand. Mais le groupe ne le jouera qu'une seule fois, lors de la tournée qui suivit, au Danemark.

Pour rester dans une tonalité légère, les quatre enchaînent avec le ludique "Going To California", ode à la recherche de la femme parfaite, et allusion directe aux groupies dont le groupe abusait tant. Ecrite par Page en pensant à Michelle Overman, une de ses "fidèles" californienne, c'est une chanson apaisée, sans batterie (la seule avec "The Battle of Evermore"), et Robert donne même le sentiment de ravaler ses larmes d'émotion sur la brève respiration de l'intro. Avec ses paroles issues d'un poème rédigé dans un vieux carnet par Page, c'est la clôture d'un triptyque "non-officiel" de la face B de IV, consacré aux facettes les plus imprévisibles et hétéroclites du gang. Et la preuve que seul le ZEP à l'époque (avec peut être Paul McCartney) était capable de réussites majeures avec des choses "mineures".

Mais comme sur la première face du LP, c'est une chanson aux relents épiques et majestueux qui sert d'au revoir. Chanson préférée de Plant, "When The Levee Breaks", reprise d'un standard de Memphis Minnie enregistré en 1927, est un monstre Bluesy qui vous avale d'un trait. Complexe à enregistrer, avec ses phases de chant traitées différemment (notamment en phasing), elle débute comme une complainte western digne d'Ennio Morricone, avec cette guitare slide chaude et cet harmonica en écho piquant. Mais ce qui retient surtout l'attention, c'est bien sur le jeu de Bonham, énorme, métronomique, soufflant. Son pattern sera repris par les plus grands noms du Rap sous forme de sample, des BEASTIE BOYS a COLDCUT en passant par DR DRE. Son propre fils lui rendra hommage ainsi :

"C'est la batterie des Dieux. Tu peux passer cette chanson n'importe où, et tout le monde saura que c'est John Bonham. Je n'ai pas eu le temps de lui dire à quel point son jeu était fantastique. C'était juste mon père."

Quel plus bel hommage filial... Mais il faut avouer que "When The Levee Breaks" , son atmosphère lourde et son chant atypique créent une palette sonore unique, captée par tous les moyens possibles en studio, pour aboutir un hybride moderne entre le pur Blues de tradition, et le Rock des années 70. En quelque sorte, avec ce morceau, LED ZEP fait allégeance à son style d'origine, pour le transcender, le muter, et en assumer toute la pérennisation. Pour beaucoup de fans – à l'instar de Robert Plant - ce titre est l'acmé du disque, un moment encore plus intense que "Stairway To Heaven", parce que plus intime, plus personnel. Une tranche de Blues urbain, secouée de stridences et de fulgurances, aux dynamiques multiples, qui prouve qu'en 1971, personne ne pouvait égaler le dirigeable, tout au plus l'imiter, et mal. Un point final en forme de défiance, tout en gardant cette authenticité qui est, sera et restera la marque des plus grands.

IV, outre des ventes pharaoniques (vingt deux millions d'exemplaires US écoulés), aura des conséquences énormes sur la scène musicale mondiale. En temps et en heure, mais aussi par projection. Tout le monde copiera cette recette, comme tous les aînés avaient tenté de percer le secret divin de Sgt Pepper des BEATLES, mais personne ne réussira. L'influence se ressentira sur des groupes aussi éloignés musicalement que WHITESNAKE, R.E.M., THE CULT, PEARL JAM, EUROPE, U2, et bien d'autres encore. Des universitaires américains baseront leur thèse sur des morceaux comme "Stairway To Heaven" ou "The Battle Of Evermore". Plus qu'un simple disque, c'est une carte du tendre, une boite de Pandore qui continue de délivrer ses secrets au compte goutte. Et qui permettra au groupe d'acquérir un statut unique d'icône intouchable.

"On n'a plus jamais osé nous comparer à BLACK SABBATH après cet album". C'est John Paul Jones qui le dit.

Mais comme les BEATLES se laisseront aller après le chef d'œuvre Revolver, le ZEP partira dans tous les sens, aura du mal à retirer les scories et livrera parfois tout d'un bloc (Physical Graffiti, qui ressemble beaucoup à The Beatles, avec autant de choses magnifiques que dispensables), sans jamais perdre de sa superbe, jusqu'à la tragédie finale.
On pourrait livrer encore cent anecdotes sur ce LP, tant il a été étudié, disséqué, interprété, parfois de façon un peu tirée par les cheveux, mais je crois que pour en mesurer l'importance, il convient de laisser le mot de la fin à Jimmy Page, qui résume le décalage entre la portée de ce disque et les efforts fournis par le groupe pour en accoucher, comme si au vu du potentiel du quatuor, la chose eut été normale : "C'est notre quatrième album. Voilà !"



Ajouté :  Vendredi 09 Mai 2014
Chroniqueur :  Mortne2001
Score :
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Hits: 11856
  
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