HALESTORM (usa) - The Strange Case Of… (2012)
Label : Roadrunner Records
Sortie du Scud : 3 avril 2012
Pays : Etats-Unis
Genre : Hard Rock
Type : Album
Playtime : 12 Titres - 40 Mins
Un album qui déboule avec en tête de liste un « Love Bites (So Do I) », ça n’est forcément pas sans nous rappeler le tube de DEF LEPPARD mais là, vous vous plantez lamentablement car quand bien même HALESTORM nous délivre un Hard Rock aux rouages bien huilés, il est à des années-lumière du glamour de nos Britanniques. Preuve en est sur cette première épreuve où le "Bites" l’emporte sur le "Love" de la même manière que la rapidité de la rythmique l’emporte sur une éventuelle douceur amoureuse.
Je fais partie, je l’avoue sans gêne, de ceux qui n’apprécient que très moyennement les voix féminines dans le genre et j’aurais tendance à croire qu’elles virent un peu trop souvent au miel et plus dans son travers collant que sucré.
Alors si on se penche sur les "OH OH OH OH OH" de « I Miss This Misery », on aura tendance à dire, comme certain, que c’est trop la loose ; soit mais ça fonctionne et finalement on se planquera bien le claque merde pour avouer qu’on a accompagné la dame (Lzzy Hale) dans ses vocalises. Et bien oui, ça ferme la grande bouche des réfractaires comme moi qui tourneront plusieurs fois leur langue dans leur bouche avant de jurer qu’ils ne vont de toute manière pas apprécier car l’efficacité un peu Pop à la Avril Lavigne opérera aisément. « Rock Show » prendra exemple sur ses congénères en développant quant à lui des riffs délectables et bien plus présents.
A tous ceux qui ont une sainte horreur des comparaisons, je m’excuse humblement mais vous avouerez une fois encore que sur « Freak Like Me » on imagine un Jaccoby Shaddix des PAPA ROACH sur son « Kick In The Teeth ». La ressemblance est tellement frappante que j’ai même cru un instant à une reprise. Bref, personne n’est sans savoir justement que leur musique à eux aussi nous happe grâce à une belle pêche et une recette qui fait fureur chez les jeun’s, oui mais pas seulement.
Je passerais sur les chansons à la Sheryl Crow et compagnie avant d’agacer ceux qui attendent ma chute en se frottant les mains : "bof, le niveau de sa culture à celle-là" … En prenant bien soins tout de même de vous conseiller d’aller vous faire mettre, je n’oublierai pas non plus de vous proposer d’oublier ne serait-ce que quelques minutes vos aprioris car des titres de la trempe de « In Your Room » dont les paroles me rappellent quelqu’un qui m’est cher, offre un chant pur sans exercice démonstratif doté d’un charme naturel et une mélodie simplement belle et sans artifices.
La romance se poursuivra avec « Break In » et son piano comme seul accompagnateur de la belle. Oui, belle parce que l’on peut être pourvue d’une prestance à tomber et chanter à la perfection, bon certes, elle a la chance de ne pas être blonde … oh ça va, si on peut plus rigoler hein !
D’ailleurs, elle y met les attributs masculins qu’elle n’a pas (enfin je crois) comme sur « Daughters Of Darkness » où l’on assiste au départ pour le combat d’une tribu de Xenas. Rageuse et éraillée elle scandera la force contenue dans l’instrumentation.
Tout fonctionne comme sur des roulettes, c’est simple, efficace et ça laisse des airs en tête. N’est-ce pas le secret du succès d’un album de Hard ? A vous de juger.
Ajouté : Lundi 07 Mai 2012 Chroniqueur : Line44 Score : Lien en relation: Halestorm Website Hits: 8874
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