AMARTIA (FRA) - Delicatly (2009)
Label : Gofannon Records / Socadisc
Sortie du Scud : janvier 2009
Pays : France
Genre : Rock Atmosphérique Progressif
Type : Album
Playtime : 11 Titres - 59 Mins
AMARTIA est un groupe de Rock Atmosphérique Progressif que je ne connaissais pas avant de poser les oreilles sur Delicatly. Et c’était mal !
Le groupe vient de ch’nord et s’articule principalement autour de son créateur, Vincent Vercaigne. Seulement, là où d’autres guitaristes en auraient profité pour se pontifier et s’auto-congratuler, Vincent préfère produire une musique osmotique avec les autres membres. Et grand bien lui en a pris puisqu’AMARTIA signe un album riche, varié et jouissif de par sa musique, bien sûr, mais aussi sa production et son mixage qui ne laisse personne sur la route.
Même si je ne peux décemment pas inclure AMARTIA dans la sphère strictement Metal, il faut bien être conscient que les guitares sont parfois très Heavy, mais le groupe ne joue pas trop sur cette puissance, préférant quand même mettre en avant la mélodie. La mélodie musicale, bien sûr, mais aussi celle du chant assuré par Britta Herzog. Cette dernière a une voix envoutante, mais n’en abuse pas. Pas d’envolée lyrique ici, mais un chant toujours juste, émouvant et doublé par des chœurs qui, sans être trop en avant, donnent une dimension intéressante au chant.
Je parlais de guitares Heavy tout à l’heure. On peut citer le titre d’ouverture, « Delicatly » qui, même s’il porte bien son nom, n’en possède pas moins cette touche métallique que le groupe utilise par moment (« Spring Evolution »). Pourtant, c’est bien dans le Rock qu’il faut ressentir le plus AMARTIA. Ainsi, « Not A Detail », véritable carte de visite mélodique du groupe, possède un refrain que l’on ne peut oublier, sensible et pénétrant. On peut noter aussi la ballade « Don’t Be Sorry », qui est en grande partie un dialogue entre la voix de Britta et le piano de Cyril Carrette et qui se termine pas une apothéose quand tous les instruments entrent dans la partie. Trois instrumentales viennent ponctuer le disque. Même si on peut s’étonner qu’un groupe fasse de telles poses alors qu’il dispose d’une chanteuse de talent, on ne peut que saluer ce choix qui permet de varier les ambiances, les plaisirs pour mieux revenir ensuite appuyer cette fabuleuses voix. Ainsi, aucun risque de lassitude (même si j’ai des doutes sur le fait que cela soit possible). Ces instrumentales sont « Hightech Human », véritable bon morceau Heavy et Progressif, « Spring Evolution », où Vincent nous montre tout son talent (c’est le seul morceau où il se permet un jeu de guitare rapide) et « A Quiet Place », sans aucune once de saturation. Même s’il est vrai que la guitare a une place prépondérante dans la musique d’AMARTIA, les claviers ne sont pas en reste. Soit par ses plages de synthé, soit pas les touches de piano, soit encore par les quelques boucles électronique qui parsèment les morceaux sans jamais prendre le dessus.
Parfois, certaines chroniques sont dures à faire. Non pas parce qu’on n’a rien à dire, mais parce qu’on a peur de ne pas être capable de rendre justice à un groupe qui a su produire un album qui, de quelque manière que ce soit, nous a touché. Delicatly est un de ces albums ; et cette chronique n’est certainement pas à la hauteur de ce qu’il mériterait.
Ajouté : Jeudi 20 Août 2009 Chroniqueur : Wong Li Score : Lien en relation: Amartia Website Hits: 11419
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