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YWOLF (hu) - Night Of The Werewolf (2003)






Label : Adipocere
Sortie du Scud : 7 août 2003
Pays : Hongrie
Genre : Metal Gothique / Folk Atmosphérique
Type : Album
Playtime : 8 Titres - 50 Mins





Les ténèbres s’abattent sur la ville. Des myriades de gouttes tombant à flot scintillent dans l’aura blafarde de la pleine Lune. Au loin, des cloches sonnent, trois fois, quatre fois, puis… plus rien, le silence est revenu, seule l’averse se fait entendre. Soudain, un cri déchire la nuit. Le loup-garou est de sortie, et le chasseur l’attend. Un orgue s’amorce alors que le ciel se zèbre d’un éclair puissant. Les cloches se remettent en mouvement pour accompagner le chœur majestueux mêlé aux claviers naissants. Un second cri nous parvient malgré la pluie toujours battante. La bête qui s’approche, soutenue par des percussions sur un rythme lent et pesant, est, ce soir, habitée par un démon ; ce soir, la nuit lui appartient. C’est le message qu’elle laisse entendre d’une voix tantôt grave, tantôt saturée, sur fond d’orchestrations. L’ambiance devient alors lourde et menaçante, les ténèbres nocturnes se font plus denses. C’est ainsi que commence Night Of The Werewolf et que se déroule le premier morceau du même nom.
C’est dans cette ambiance gothique grandement inspirée de la période néoromantique (je ne parle, bien sûr, pas ici de tout ce qui est New Wave et style vestimentaire) que Gabriel Wolf, seul maître à bord du projet YWOLF (prononcez "eewolf"), nous mène tout au long de son troisième album. Ses textes, tous tirés de nouvelles de John Caldwell, excepté « Varaniju » qui vient d’un des écrits auquel il a collaboré, traitent de démons, loups-garous, magie, contrées imaginaires… Ces récits, c’est avec brio qu’il les rend vivant, en jouant sur le rythme, le tempo, l’atmosphère. Sur Night Of The Werewolf, il n’y a ni batterie, ni guitare, ni basse. C’est accompagné d’un orchestre symphonique et de claviers qu’il va créer son propre univers d’"horror fantasy". Un grand travail a également été effectué sur les parties vocales puisque, même s’il fait intervenir deux invités (Tomi Kalliola et Nagy András), Gabriel utilise une vingtaine de voix différentes, selon l’histoire à conter.
Ainsi, sur « Thamen Oteth », c’est une voix grave et profonde, accompagnée d’une mélodie proche de celle d’un ocarina, qui nous guide devant les cellules d’un château où un démon est maintenu prisonnier. « Shadow Of Zrogdavar » présente, quant à lui, un texte écrit en hongrois, chanté principalement par une voix vraiment très saturée, et très difficile à comprendre. Arrive ensuite l’épique « Varaniju ». Le morceau débute sur des notes de claviers soutenues par quelques cuivres. Le tout monte rapidement en puissance et les claviers font place aux tambours et aux chœurs, un grand moment d’orchestration ! On reconnaîtra sur « Dark Side Of Chaos », l’incrémentation d’une cornemuse pour apporter quelques sonorités folks et éviter la monotonie. Sur les compositions, les instruments de l’orchestre et les voix se suivent et s’enchaînent. L’ambiance orchestrale symphonique et épique de certains morceaux (« Varaniju », « Ytir ») rappelle alors rapidement celle pratiquée chez les autrichiens de SUMMONING. Le groupe allemand EMPYRIUM vient également à l’esprit pour ce qui est des parties vocales. Faire de la musique atmosphérique c’est également jouer avec les éléments, comme le fait Gabriel sur « Dark Side Of Chaos » en mettant paradoxalement, au milieu du morceau, une accalmie composée d’une brise et d’une averse légère sur fond de violons.
YWOLF clôture son ode aux ténèbres par « Rebirth In The Cemtery », un ultime morceau instrumental. J’en parle comme étant le dernier titre car « Night Of The Werewolf (Death Industrial Mix By Infra Black) », huitième morceau de l’album, n’est qu’un remix inutile du premier qui, de plus, dénature complètement cette atmosphère sombre et fantastique que ce one-man band et l’orchestre parviennent à installer. Est d’ailleurs créée, sur Night Of The Werewolf, une ambiance et une instrumentalisation très similaires (sans tenir compte du chant), aux bandes son de certains films. Comment ne pas s’imaginer, par exemple sur les premières orchestrations de « Varaniju », de jeunes héros sur leurs montures, filmés en vue aérienne, galopant au travers de grandes plaines verdoyantes vers un objectif connus d’eux seuls. Même si tout cela semble magnifique, c’est ici que le bât blesse cependant. Pour des textes relatant des histoires de démons et de ténèbres, on aurait pu espérer une atmosphère plus oppressante, presqu’étouffante, et surtout plus glaciale ; une ambiance de celle qui fait dresser les poils de l’échine dès la première note. Dans le cas de cet opus, la concordance des paroles et de la musique n’a pas été travaillée et approfondie à son maximum, et pour un album qui se veut atmosphérique, c’est dommage.
« Rebirth In The Cemetery ». L’ambiance devient à nouveau lourde. Des cloches sonnent en un rythme régulier. Les notes de claviers se superposent aux cuivres et aux violons tandis que l’on avance entre les stèles d’un cimetière. Le rythme ralentit alors puis, marqué par les chœurs symphoniques et les tambours, un évènement d’une grande magie prend place. Un flot de lumière puissant jaillit du sol, tournant sur lui-même et déchirant la nuit. Les feuilles volent, les arbres se balancent, puis decrescendo le calme s’impose et demeure. La renaissance a eu lieu ; ce soir, la nuit lui appartient.



Ajouté :  Jeudi 28 Mai 2009
Chroniqueur :  CyberIF.
Score :
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Hits: 10259
  
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