SECRET SPHERE (it) - Sweet Blood Theory (2008)
Label : Dockyard1 / Underclass
Sortie du Scud : 27 octobre 2008
Pays : Italie
Genre : Speed Power Metal
Type : Album
Playtime : 11 Titres - 52 Mins
Tout d’abord, avec la pochette du cd entre les mains, je me dis que les demoiselles de CRUCIFIED BARBARA ont dû assurer le casting de la pochette…..et avec une illustration style cartoon à la couleur verte lagonesque, l’emballage ne passe pas inaperçu.
Sur le Promotional cd (Sale is strictly prohibited), le label se réfère à HELLOWEEN, SAVATAGE, BLIND GUARDIAN…pour illustrer le style de SECRET SPHERE !!!! L’écurie du groupe se mélange dans le son à donner à manger à leurs poulains…question de blé certainement. Faudra pas s’étonner ensuite de récolter ce que l’on sème. (C’était ma séquence agronomique). Revenons à nos moutons et corrigeons : RHAPSODY, FREEDOM CALL…c’est par là qu’il faut chercher.
SECRET SPHERE ne sont pas des nouveaux nés, déjà quatre albums planqués dans leurs couches-culottes.
Sweet Blood Theory, leur cinquième, un concept album s’inspirant de la nouvelle The Vampyre de John William Poldori, rend hommage à l’œuvre cinématographique de Tim Burton.
L’album est bien produit, il déroule au fil des titres un Power Metal , un Speed Mélodique Orchestral avec refrains accrocheurs et chœurs à foison. Voici pour l’ambiance, prêtons une oreille attentive pour en savoir un peu plus…
A l’écoute de l’intro, je me dis que SECRET SPHERE veut m’avoir aux sentiments avec une mélodie d’une petite boite à musique, moi qui en fais la collection avec les boules en verre avec la neige qui tombe….moquez-vous.
« Stranger in Black », titre dans la tradition du groupe, illustre bien une métaphore d’IGGY POP (qu’est ce qu’il fait là) faite en 1986 : « j’avais l’impression d’entendre une tribu de Tartares fonçant dans le désert sur leurs petits chevaux et prêts à anéantir quiconque se trouverait sur leur passage avec un chant planant au dessus d’eux ». Les petits chevaux, on les entendra à nouveau galoper sur les plages musicales à suivre.
Des chœurs, en veux-tu en voilà, dans « Bring on » avec un refrain guerrier à la HAMMERFALL, mais plutôt à la FREEDOM CALL dans « Welcome To The Circus ».
Nous retrouvons du Power Metal teinté Prog. à l’écoute de « The Shadows Of The Room Of Pleasure », ainsi que dans « Sweet Blood Theory » avec des bruitages d’intro à la HELLOWEEN.
S’il y a un morceau taillé pour la scène, c’est bien « Feed My Fire », avec le refrain à reprendre à tue-tête en plein concert.
J’espère que le « Vampire’s Kiss », qui clôt l’album, ne vous sera pas fatal, rassurez-vous, ce n’est pas le baiser de la Mort, vous y survivrez. Morceau puissant et mélodique, avec Féderico, le batteur qui retrouve sa frappe galopante de « Stranger In Black ».
Cet album ne bouleversera pas la production dans le genre, mais il s’écoute avec plaisir pour les amateurs, les inconditionnels, il s’inscrit parfaitement dans les codes et stéréotype du style Speed Mélodique Orchestral. Multi sunt vocati, pauci vero electi.
Achetez-le, vous ferez en plus un geste éco-citoyen, c’est bien connu SECRET SPHERE ne nuit pas à l’OZONOSPHERE…
Ajouté : Mardi 14 Avril 2009 Chroniqueur : Le Patriarche Score : Lien en relation: Secret Sphere Website Hits: 10475
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