HOLY MOSES (de) - Agony of Death (2008)
Label : Wacken Records / La Baleine
Sortie du Scud : 29 septembre 2008
Pays : Allemagne
Genre : Thrash Metal
Type : Album
Playtime : 12 Titres - 70 Mins
Bon cette fois ci ça suffit !
28 ans de présence sur la scène Thrash et la reconnaissance n’est toujours pas à hauteur de la longévité. En ce Revival Thrash il est probablement temps qu’un des précurseurs du style récupère les fruits de ses lauriers.
Mais comme je l’ai déjà dit dans une chronique précédente on ne juge pas la valeur d’un groupe à son passé, mais à sa capacité à se construire un présent.
Sabina CLASSEN n’a jamais hésité à trancher dans le vif pour ne garder que le meilleur d’entre eux. Et encore une fois cet album n’échappe pas à la règle. Deux défections et trois années plus tard la voilà revenue sur nos platines avec le encore chaud Agony Of Death !
Et cette fois ci pardon ! La Belle a mis le paquet pour nous servir du caviar à la terrasse d’un resto 4 étoiles. La cover n’a rien à voir avec les réalisations de ses devanciers, et nous n’avions pas eu le droit à ce genre de tableau depuis, …, Queen Of Siam (1986).
Ensuite tu regardes la liste des invités et tu te dis que tu volerais bien le sac de la Donzelle afin de récupérer son carnet d’adresse :
- Ferdy DOERNBERG (Alex Rudi PELL),
- Ralph SANTOLLA (DEICIDE, OBITUARY, DEATH, ICED EARTH, et j’en passe…),
- Janos MURRI (DARKSIDE, DEMOLITION),
- Henning BASSE (METALIUM),
- SCHMIER (DESTRUCTION, HEADHUNTER).
Lorsque tu as fini de lire la longue énumération des convives, tu jettes un vague coup d’œil sur la tracking-list. Et reprends une tasse parce qu’avec 12 titres pour une durée de 70 minutes, c’est au K2 du Thrash que tu vas t’attaquer.
Petite intro qui ressemble à si m’éprendre à un thème de Freddy KRUEGER « Les Griffes de la Nuit » et premier riff de l’ami HANKEL qui signe aussi la production de la galette. Cette dernière possède un côté de jeunisme auquel il faut s’habituer. Mais une fois cette sensation passée on retient surtout les sonorités Thrash des années 80 tant les coups de poignets sont spécifiques et estampillés du style.
Et quand la Lionne se met à rugir c’est avec délectation que l’on redécouvre des éructions vrombissantes de puissance et de brutalité. La maîtrise de son goitre est désormais parfaite et jamais elle n’est mise à défaut.
Reste tout de même cette pointe de, j’ose le dire, chianlie !
Chaque fin de morceau bénéficie d’une outro qui sert également d’intro à la piste suivante. Et tout ceci est d’un redondant et d’une inutilité exacerbée. Autant je peux comprendre l’entrée en matière qui jette l’ambiance en pâture à l’auditoire, autant je n’adhère pas du tout à cette systématique inutile et pesante.
Et pourtant rien à faire, même cette faute de goût flagrante ne gâche pas mon plaisir. Ce disque renoue avec les albums mythiques du groupe, en particulier The New Machine Of Liechtenstein et je salive devant cette œuvre majeure que vient de nous livrer Sabina. Tout ce que tu as aimé dans le Thrash Germain des années 80 est réuni sur cette rondelle.
Mais qu’aurait on pu demander de plus ?
Peut être la présence de Sibylle COLIN-TOCQUAINE, pour qu’enfin les deux Tsarines soient de nouveau réunies derrière le micro pour notre plus grand plaisir.
A l’avenir peut-être !
Ajouté : Mercredi 08 Octobre 2008 Chroniqueur : Oncle Machin Score : Lien en relation: Holy Moses Website Hits: 10469
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