La République Tchèque est connu pour Prague, ville magnifique, pour ses mannequins, ses jolies filles stars de films interdit aux moins de 18 ans à cause de leur excès d’amour… La République Tchèque est un pays paisible, touristique et romantique où rien ne peut troubler la quiétude de ses habitants. Rien sauf la scène Gore/Grind particulièrement active qui fourmille dans tous le pays.
La petite fourmi inconnue qui nous intéresse ici se prénom POPPY SEED GRINDER (quel nom !!!) pour son premier opus Oppressed Reality qui a vu le jour en Juin 2004. Mis à part une démo et un split avec DEFEATED SANITY en 2002, le groupe n’a rien enregistré d’autre pour le moment. Cette première galette est un poil de cul moins Grind que ce que son label (Khaaranus Productions) a l’habitude de sortir.
POPPY SEED GRINDER officie dans un Death Metal violent et ultra brutal où la limite avec le Grind n’est jamais très loin, et est même franchie de temps en temps : « Bloody Psychotic Disease ». Démarrant le pied au plancher par un « Elimination Evil » bourrin, brutal, efficace et pertinent, Oppressed Reality perd rapidement de son intensité et s’essouffle rapidement. Ce n’est pas dû à un manque d’énergie ou d’une mauvaise qualité du son (au contraire) mais sûrement à cause de la qualité des compositions qui sont trop classiques et ne se démarquent pas du genre. Les influences sont nombreuses et sont à chercher du coté de DISGEORGE ou CANNIBAL CORPSE. Une certaine linéarité apparaît et c’est regrettable.
Une autre limite qui n’est pas loin d’être franchie est celle de la surenchère : le groupe cherche souvent à en faire plus, à en donner toujours plus, ce qui donne un effet pervers qui aurait pu être évité (« Sadistic Corporation »). Bien évidemment et comme le veux la tradition, le chant n’est que très peu criard mais il est surtout guttural, quelques cris porcins se font entendre comme sur « Delight From Sufferings » où les deux types de chants sont présents.
Ce premier effort est globalement homogène mais rien ne lui permet de se démarquer de la masse. Il ne laisse pas de mauvaise impression mais rien d’original ne sort pour que l’on se souvienne de Oppressed Reality.