DEINONYCHUS (nl) - Warfare Machines (2007)
Label : My Kingdom Music
Sortie du Scud : 26 octobre 2007
Pays : Hollande
Genre : Black Doom Metal
Type : Album
Playtime : 8 Titres - 33 Mins
Nouvel album pour les bataves de DEINONYCHUS, one-man project prolifique et assez ancien, puisque la première trace sonore date de 1993, leur démo initiale, ou plutôt « sa » démo initiale, puisque à la racine de ce groupe, on ne trouve qu’un seul homme, Marco KEHREN, ancien musicien de MALEFIC OATH.
N’étant pas leur hagiographe désigné, je me garderai de tout commentaire sur le passé du combo, et me baserai uniquement sur la musique proposée pour porter un jugement. Comme son nom l’indique, Warfare Machines est un album basé sur la guerre, ce qui n’est pas vous en conviendrez d’une grande originalité, surtout depuis la sortie du définitif Panzer Division Marduk. L’ambiance n’est pas nouvelle non plus, puisque c’est un peu comme à la Foirfouille, tu trouves de tout si t’es malin (il y a plein de bonnes affaires…lalala).
Le ton général est relativement lourd, impression accentuée par une excellente production qui met bien en avant les graves, sans toutefois négliger les aigus, ce qui offre une balance dynamique constante et appréciable.
Les premiers titres défilent sans coup férir, mélange de lourdeur oppressante, et de fluidité des riffs. Le morceau d’ouverture est assez atypique, ressemblant plus à une longue intro avec son rythme décalé, bonne surprise somme toute. Pas de grosse frayeur sur les suivants, si ce n’est la voix de Marco, assez impressionnante de conviction, dans un registre hurlé mais parfaitement maîtrisé. Les blast-beats d’usage interviennent fatalement, sur « MG-34 », un des morceaux les plus faibles du lot, d’autant plus qu’il précède « False Flag » qui lui est un petit bijou de claustrophobie, monté sur un tapis de riffs écrasants. Et comme c’est le plus long de l’album, vous ne cacherez pas votre joie vous non plus.
Le ciel se couvre à nouveau sur « Nerve Agent », avec ses deux minutes de chant parlés et son riff redondant, qui vous scotche au plafond. Le tout se termine sur un « Morphium » qui filerait les jetons à une horde de fans de CANDLEMASS, tant sa lancinance menaçante vous prend à la gorge pendant trois minutes.
Au final, un album qui s’il reste classique, réserve son lot de bons moments, voire très bons, en particulier sur les 4 dernières compos, et qui s’écoute d’une traite sans déplaisir aucun.
Je n’étais pas un intime de DEINONYCHUS, mais s’ils me le permettent, je risque de le devenir !
Ajouté : Mercredi 31 Octobre 2007 Chroniqueur : Mortne2001 Score : Lien en relation: Deinonychus Website Hits: 15401
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