Merci Metal-Impact ! Merci Blasphy de Blasphèmar, merci à tous ! Que dire d’autre ? Je chante la vie, je danse la vie, je me mets au service de la nature pour ses facultés à me rendre heureux de temps à autres. Hallelujah !! Dieu est parmi nous, cette fleur est magnifique, mais laisse la vivre encore un peu !
Non, je ne suis pas devenu barge, mais quand on tombe sur un album de cette trempe, on ne peut que clamer les louanges du divin, embrasser des petits chiens parce qu’ils sont mignons, ou même regarder TF1 avec clémence à heure de grande écoute !
Le messie est arrivé mes frères, et il vient de Suède ! Il se nomme DIABLO SWING ORCHESTRA, et son missel porte le doux patronyme de The Butcher’s Ballroom. Je viens juste de terminer une troisième lecture, et ses psaumes résonnent encore dans ma pauvre tête de converti.
Sus aux conventions restrictives, au carcan sclérosé de la morale, je défendrai ces apôtres de génie jusqu’à la fin. Tout, de l’histoire montée du groupe, en passant par le look, jusqu’aux derniers accords de « Pink Noise Waltz » est créatif, et nous rappelle aux bonnes œuvres d’Alice COOPER des 70’s, ce rock théâtral qui embarquait les foules dans un délire quasi mystique, pour ne plus les lâcher, même arrivés chez eux.
Imaginez, enfin essayez, un mélange surnaturel entre l’aspect dramatique du sieur FOURNIER, le lyrisme de NIGHTWISH, le coté roublard de MARYLIN MANSON, l’efficacité des riffs de METALLICA, et le groove inhérent à tout bon big-band qui se respecte, et vous toucherez du doigt l’inventivité qui anime les chapitres de cet album.
Album qui se décompose en deux actes, comme toute bonne pièce, et dont chaque élément est indispensable et indissociable du précédent. Toutes les émotions sont passées en revue, les climats, les odeurs. Si vous ajoutez à cela une section rythmique impeccable, des guitaristes qui savent chatouiller leurs instruments, et une chanteuse qui vous fait frissonner, rire, pleurer, vibrer à chaque intervention, vous obtenez l’album de l’année, et j’oserais même de la décennie ! Ne tentez pas d’extraire une piste en particulier, mettez ce CD dans le lecteur et laissez vous emporter par une vague onirique extraordinaire qui vous emmènera aux confins des océans mythiques qu’un jour Ulysse a parcourus.
Et comme Pénélope, vous tisserez et détruirez votre ouvrage jusqu’à ce que le groupe sorte un nouvel album.
En espérant qu’il ne vous faudra pas patienter autant que la plume d’Homère n’a condamné la belle, virevoltez sans fin parmi les convives invités à ce bal irrésistible mené tel une farandole diabolique par DIABLO SWING ORCHESTRA. Messieurs ajustez votre loup, mesdames remettez votre mouche, et dansez, dansez jusqu’au bout de la nuit !
The Butcher’s Ballroom est une folie. Internez moi.