TWELVE TRIBES (usa) - Midwest Pandemis (2006)
Label : Ferret Music / Season of Mist
Sortie du Scud : 2 octobre 2006
Pays : USA
Genre : Metalcore
Type : Album
Playtime : 11 Titres - 43 Mins
TWELVE TRIBES fait du Metalcore. J’entends déjà au loin des soupirs d’exaspération. Je vous préviens immédiatement, le combo US ne révolutionne rien du tout et reste bien encré dans ce style si populaire actuellement. Toutefois, ce style, il l’opère avec classe et intensité, donc respectons et voyons de plus près ce que Midwest Pandemis a dans le ventre.
On entame les hostilités avec une explosion d’énergie et de puissance. Les Américains ont décidé d’envoyer un maximum dès le début avec le titre « National Amnesia ». Et avouons que c’est plutôt efficace. Les riffs et les enchaînements sont plutôt bien sentis, sans tomber dans la monotonie des « couplets agressifs Vs refrains mélodiques » à la KILLSWITCH ENGAGE. Les compos se succèdent à une vitesse vertigineuse, ne nous laissant même pas le temps de souffler un peu. TWELVE TRIBES ne veut pas perdre une miette de sa puissance, et même les quelques passages aériens sur « Pagan Self Portrait » par exemple parviennent à conserver cette énergie. Les braillements du dreadeux Adam Jackson sont plein de fougue, les lignes mélodiques se faisant très peu nombreuses, on évite ainsi de tomber dans la niaiserie habituelle si chère au Metalcore. La production joue un rôle assez important, opérée par Andreas Magnuson (THE BLACK DAHLIA MURDER, SCARLET), elle reste dans les carcans des productions actuelles, mais apporte une efficacité redoutable. TWELVE TRIBES cultive son goût pour l’urgence, n’hésitant pas à conserver des titres en dessous de la barre symbolique des 3 minutes (« National Amnesia », « Televangelist » ou encore « Verona»). On sent une volonté de livrer une galette sans concessions ni fioritures, juste de l’énergie à l’état pur. Comme il est assez commun de l’entendre en ce moment, quelques petites influences Post-Rock viendront faire leur apparition sur « Monarch Of Dreams » et « The Nine Year Tide », et à défaut de nuire à l’efficacité diabolique de l’album, cela la renforce. Le dernier titre, composé de trois parties pour un total de 8 minutes clôt plutôt bien l’album, démontrant une maîtrise parfaite de la composition.
A l’image de ce dernier titre, TWELVE TRIBES pond ici un album équilibré mais nuancé, délivrant une énergie diabolique qui fera le bonheur des amateurs du genre. Sûrement pas l’album de l’année, mais une bonne petite production qui mérite son attention.
Ajouté : Jeudi 23 Novembre 2006 Chroniqueur : Pley Score : Lien en relation: Twelve Tribes Website Hits: 11643
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