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NIGHT IN GALES (de) - Björn Gooßes (Nov-2011/VF-EV)


Revenir sur la scène avec un nouvel album, dix ans après le précédent, c’est plutôt osé, et cela expose le groupe à diverses critiques d’ordre financier. Et puis, il faut bien admettre que NIGHT IN GALES est rarement cité comme une formation incontournable. Toutefois, les Allemands n’effectuent pas un simple retour intéressé, puisqu’ils n’étaient jamais réellement partis en pause. En effet, cela a beau avoir duré une décennie, chaque membre n’a eu de cesse de se concentrer à évoluer musicalement, en s’étalant dans d’autres formations. Ils peuvent ainsi être fiers d’avoir sacrifié autant d’années, au vu de la qualité qui habite Five Scars. Les Teutons servent un Death Mélodique incisif et réfléchi, orchestré sur des atmosphères froides et désolées qui ne manquent pas de faire leur effet. Alors, comment le groupe a-t-il manigancé cette réapparition en force au milieu des ténors du genre ? C’est un Björn loquace et ravi de partager des infos sur ce nouvel album qui nous l’explique.

Line-up
: Björn Gooßes (Chant), Jens Basten (Guitare), Frank Basten (Guitare), Tobias Bruchmann (Basse), Adriano Ricci (Batterie)

Discographie : Sylphlike (EP - 1996), Towards The Twilight (album - 1997), Thunderbeast (album - 1998), Nailwork (album - 2000), Necrodynamic (album - 2001), Ten Years Of Tragedy (EP - 2005), Five Scars (album - 2011)



Metal-Impact. Salut NIGHT IN GALES. Je suis Antoine, du webzine français Metal Impact. Dans une semaine votre nouvel album sera sur le marché. Êtes-vous excités ?
Björn Gooßes. Salut Antoine, c’est Björn, le chanteur de NIGHT IN GALES. Merci de nous accorder une interview ! Et oui, Five Scars sera dans les bacs ce vendredi en Allemagne, et lundi prochain en France. Bien sûr qu’on est excité ! On va même organiser une bonne petite soirée, samedi, à l’occasion de la sortie, dans un petit club de notre ville, où nous avions fait nos premiers concerts il y a environ 16 ans !

MI. Cela fait dix ans que vous n’avez pas été très présents sur la scène. Peux-tu revenir brièvement sur l’histoire du groupe ?
Björn. Pas de soucis. Le groupe est en activité depuis 1995, à peu près. Après la démo Sylphlike, la même année, et l’EP Razor, en 1996, nous avons sorti quatre albums - Towards The Twilight (1997), Thunderbeast (1998), Nailwork (2000) et Necrodynamic (2001). Les trois premiers sur Nuclar Blast, et le dernier sur Massacre Records. Nous avons joué à travers pratiquement toute l’Europe et répandu la saveur du Metal allemand ; on a même fait un petit voyage au Japon en 2001. Et maintenant, eh bien on est en 2011 et le cinquième album guette au coin du mur !

MI. Comment expliques-tu ce stand-by après la sortie de Necrodynamic ? Était-ce nécessaire pour retravailler votre son ? Jouer dans d’autres groupes a-t-il aidé en cela pendant ce temps ?
Björn. Quand Necrodynamic est sorti, il y a eu quelques évènements qui n’ont pas vraiment avantagé le groupe. Cet album était assez expérimental ; par ailleurs il a souffert de vocaux faiblards et d’un mix maladroit. Les ventes ont chuté, nous avons eu des soucis avec le label, et la tournée promotionnelle fut un désastre. Du coup, le hiatus qui planait n’était qu’une question de temps. On ne pensait pas que ça durerait aussi longtemps, mais c’est comme ça. Le temps file mec ! Evidemment, nous étions également occupés avec d’autres groupes, nos boulots, vies privées, etc… Chacun des membres de NIGHT IN GALES était donc occupé par les sorties de, par exemple, DEADSOIL, THE VERY END, IN BLACKEST VELVET, GRIND INC., THE RULES, INFLICTION, BLOODRED BACTERIA... donc pas mal de musique fut créée pendant ce temps de répit, ce n’était juste pas pour NIGHT IN GALES.

MI. Au final, seul Christian n’est pas revenu pour ce nouvel album. Des raisons particulières à son départ il y a déjà huit ans ?
Björn. Exact, en dehors de Chris on est resté le vieux line-up. En plus des problèmes susmentionnés, Chris souhaitait explorer de nouveaux horizons, et ce fut une séparation amicale, pas d’inquiétude. On reprend encore contact de temps en temps. Il a aussi été impliqué dans de nombreux projets depuis, parfois même avec d’autres membres de NIGHT IN GALES. Quelques exemples avec WHITE EYES, BLOODRED BACTERIA ou DER WEG EINER FREIHEIT. Il joue aussi comme batteur de session live pour HEAVEN SHALL BURN.

MI. A l’occasion de la sortie de Five Scars, vous avez signé un contrat avec Lifeforce Records. Comment est-ce arrivé ?
Björn. Tout simplement de la bonne vieille façon - on a envoyé notre album, ils ont aimé et nous ont signés. Emballez, c’est pesé !

MI. Parlons plus en détails de cet album maintenant. Je tiens à souligner la qualité de l’artwork, dépeignant une superbe scène désolée. Quelle est sa connexion avec le titre ou la thématique du disque ?
Björn. Merci. Comme tu le sais probablement, je dirige un petit studio de design appelé KILLUSTRATIONS (killustrations.com), du coup je me suis aussi occupé de l’artwork de Five Scars. En effet, je voulais créer un tableau vraiment désolé, reflétant le désespoir, la déchéance, l’affliction et la mort. Ça représente un peu les paroles de « The Tides Of November », et les cinq rochers symbolisent évidemment les cinq cicatrices.

MI. D’ailleurs, pourrais-tu nous parler des sujets que vous abordez dans les textes ?
Björn. Parfois les paroles sont d’étranges petites histoires sur les malheurs d’un homme, d’autres fois il s’agit juste de peindre avec les mots. Tu ne peux souvent pas complètement saisir l’intrigue, mais il y a toujours matière à disserter si l’on cherche entre les lignes. J’aimerais, tout au moins, laisser de la place à l’interprétation personnelle entre ces quelques mots sarcastiques. Donc, d’un côté, les sujets sont ceux "classiques" du Metal - les sombres et plus noirs côtés de la vie - mais, de l’autre, j’essaie toujours de leur donner une nouvelle orientation en utilisant un vocabulaire personnalisé. La musique est, bien sûr, ce qui compte le plus, mais il y a toujours un concept derrière l’illustration et les paroles ! Tout est connecté, et tous les éléments doivent concorder les uns avec les autres. Imagine simplement une piste tragique, mélancolique telle que « A Mouthful Of Death », avec de bêtes paroles gores. Jamais cela n’atteindrait le même seuil d’intensité. Je ne sais vraiment pas si quelqu’un comprend réellement mes textes, parce que des fois je ne suis, moi-même, même pas capable de les expliquer ! (rires) Mais vous devriez vraiment prendre la peine de les examiner, et je suis sûr que la musique vous touchera même davantage si vous les lisez en écoutant Five Scars.

MI. Ce côté morne et austère, je l’ai retrouvé au travers de votre musique et de certains instruments orchestraux, comme sur « Epitaph » ou « The Wake », avec les cordes frottées. Etait-ce votre but en les ajoutant ?
Björn. Tout à fait ! Ces magnifiques lignes de violoncelle ont été enregistrées par le cousin de Jens, notre guitariste, et je pense qu’elles collent totalement à l’atmosphère. Surtout grâce à leur son chaleureux et organique, elles parviennent à évoluer dans une ambiance si profonde. Des samples ou claviers auraient peut-être détruit toute l’idée, bien que la qualité du son moderne aujourd’hui offre de superbes similis. Toutefois, je pense que l’on peut pratiquement entendre cet instrument respirer. J’adore tout simplement les passages de violoncelle !

MI. Je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer un petit côté SEPTICFLESH sur l’utilisation des cordes sur « Five Scars ». Apprécies-tu ce groupe ?
Björn. Je n’ai pas vraiment suivi ce que SEPTICFLESH a fait ces dernières années. Je crois que Mystic Places Of Dawn est le seul album que j’ai, et ça date de… uhm, le début des années 90 je pense. Mais si t’as remarqué quelques similitudes, ils doivent certainement être bons ! (rires) J’ai vu la très belle cover de leur dernier album, faite par notre collègue Seth, qui joue également de la basse dans le groupe si je ne me trompe pas ; du coup je comptais l’écouter !

MI. L’ambiance est déchirante, et ta voix ne fait que la hanter. Ta prestation est vraiment prenante sur cet album. Est-ce que le L’on ressent également des pointes Thrash et Black, parmi le chant résolument Death. Quelles sont tes influences ?
Björn. Merci encore ! "Déchirante" convient parfaitement ! Si tu prends en compte les mélodies attristées et les paroles, cela n’aurait aucun sens de les beugler sans émotion. Je sais que c’est dur pour un chanteur de trouver les bons sentiments quand on enregistre les vocaux, mais nous avions une position confortable et tranquille au studio, ce qui me permettait de me donner à fond. C’est génial de voir que les gens sont touchés par ce que tu as créé. Néanmoins, mes influences sont variées et n’ont pas nécessairement un impact sur ma manière de chanter dans NIGHT IN GALES. Il y a les grands comme Dio, Danzig, Lynott, Anselmo, etc…, mais au fil des années j’ai aussi été inspiré par des chanteurs peut-être moins connus, à l’instar de Joachim Baschin, Dax Riggs, Russel Allen, David Eugene Edwards, Jan Lubitzki ou Jeff Martin. Donc, tu vois, il n’y a pas tellement de frontman de Thrash, Death ou Black Metal dans cette liste, bien que, sans aucun doute, les performances vocales - tout du moins leur intensité - de certains albums de DARKTHRONE, IN THE WOODS… ou ABIGOR, par exemple, sont exceptionnelles !

MI. Et pour ce qui est des autres membres du groupe ? Par exemple, les frères Jasten ont des jeux vraiment oldschool, avec plusieurs passages acoustiques. Adriano calque des percussions furieuses, et Tobias laisse planer une ombre menaçante et solide sur les morceaux.
Björn. C’est ainsi que ça doit être, pas vrai ? Honnêtement, nous sommes tous des métalleux pour la vie et savons qu’un bon disque nécessite une performance intense. Du sang, de la sueur et des larmes ! Chacun a ses préférences quand on en vient à la musique, mais à la fin de la journée, rien ne te booste autant qu’un bon morceau de Metal ! Toutefois, la plupart de la reconnaissance pour ces arrangements monstrueux revient à Jens, puisqu’il est le compositeur.

MI. Rythmiquement, vos nouvelles compositions sont bien plus concises et extrêmes que celles avec lesquelles vous nous aviez laissé dix ans auparavant. Comment s’est déroulée cette évolution ?
Björn. Ça a été une progression naturelle. Pendant notre pause, Jens avait écrit assez de morceaux pour un nouvel album bien plus tôt, mais on ne les sentait simplement pas. Ils ne nous faisaient pas vraiment vibrer. Par contre, dès qu’il est revenu avec les nouvelles pistes, elles ont fini par se retrouver sur l’album, nous avons tout de suite su qu’elles étaient les bonnes ! Le fait que notre "nouveau" batteur, Adriano, vienne de la scène plus extrême du Death Metal nous a également ouvert de nouvelles perspectives.

MI. Suivez-vous toujours le même processus de composition ?
Björn. En gros, oui, parce que depuis toujours Jens a été le compositeur principal. Nous sommes un groupe démocratique, mais c’est Jens qui tient fermement les rênes, ce qui est une bonne chose dans notre cas. Ecoute simplement l’album et tu sauras pourquoi ! (rires) Mais, bien sûr, les temps ont changé, et alors qu’on écrivait quelques pistes dans la salle de répète auparavant, Five Scars n’a pas bénéficié de cette approche. On n’a même pas répété les morceaux avant d’entrer en studio. De toute façon, ce n’aurait même pas été possible puisqu’Adriano vit maintenant à 500 km d’ici. Mais si t’es bien préparé, il n’y a rien de sorcier. L’essentiel, c’est que Jens a fait un super boulot, et je pense que nous n’avons jamais été autant satisfaits que quand le travail sur cet album fut terminé. Il y a environ deux semaines, je tenais finalement le disque entre mes mains, imprimé, pressé, et prêt à être distribué… et ça m’a donné des frissons mec !

MI. Dan Swanö a déclaré que travailler avec vous avait été un pur bonheur pour lui. Comment c’était d’avoir une telle figure de la scène Metal en tant que producteur ?
Björn. Énorme ! Il est la fois un super pro et un super bro’ ! (rires) Non, vraiment, il est cool, ouvert aux idées, et facile à vivre. Mais il sait carrément ce qu’il fait, et il a aimé nos compos. C’était important pour nous, nous ne voulions pas que ce soit "juste un autre job" pour lui. Nous lui avons demandé s’il aimait vraiment notre album et s’il aimerait le mixer et masteriser. Dan était à cent pour cent impliqué, donc c’était vraiment génial ! Et c’est un honneur qu’on l’ait apparemment inspiré à écrire un titre d’AOR/Death Metal. Je ne l’ai pas encore écouté, mais je suis certain que c’est un bon petit morceau !

MI. Tu aurais quelques anecdotes de l’enregistrement à partager avec nous ?
Björn. Contrairement aux sessions d’enregistrement des débuts, où on avait bien quelques trucs marrants, stupides, ou effrayants qui arrivaient, il n’y a quasiment pas d’anecdote là. On n’a pas enregistré d’un coup, à cause de plusieurs raisons de logistique, et nous n’étions jamais dans le studio tous ensembles. Au fond, j’ai enregistré les vocaux et vu presqu’une demi-journée de la batterie quelques mois plus tôt. Cependant, le dernier jour des voix, où l’on a aussi enregistré nos invités - Martin de HARASAI et Christian Müller, le chanteur originel de NIGHT IN GALES - nous avons pris un verre ou deux et passé un très bon moment. Il y avait 30 cm de neige dehors, mais dans nos cœurs pourris, nous sentions la chaleur d’avoir terminé l’album. Peut-être que c’était juste le whisky single malt, mais au moins j’avais chaud ! (rires)

MI. Penses-tu que la scène Death Mélodique allemande ait quelque chose en particulier ?
Björn. Oui, nous ! Toute la scène Death Mélo, et pas seulement en Allemagne, est soit partie en ruines ou a été réduite à l’insignifiance ces dernières années, selon moi. IN FLAMES ou DARK TRANQUILLITY continuent à sortir de bons albums, mais ce n’est pas ce que j’appellerais du Death Metal Mélodique. AT THE GATES a fait d’excellents concerts pour sa reformation, mais ils n’écrivent rien de nouveau. SOILWORK est devenu un groupe assez important, mais aussi assez minable par moments, et quiconque appelle un groupe comme SONIC SYNDICATE du Death Metal Mélodique n’y connait clairement que dalle. Le seul gros groupe qui en fait encore de qualité [des albums] est sûrement ARCH ENEMY, mais ils abordent toujours une approche différente, comme NIGHT IN GALES. Les grands groupes avec lesquels on a plus en commun - comme EUCHARIST, EDGE OF SANITY, etc… - n’existent simplement plus. Et en Allemagne il n’y en a pas tant que ça… DARK AGE, HARASAI, STIGMATIZED ou SYMBOLIC peut-être. Probablement un peu plus, mais s’il y a un groupe de Death Mélo vraiment bon, en Allemagne, je n’ai pas encore entendu parler d’eux. Du coup, on peut peut-être donner un peu d’élan à cette scène. Pas dans le sens de définir de futures tendances, mais juste pour montrer aux gens que le style qu’on appelle Death Metal Mélodique – qui a souffert des abus des groupes de Metalcore, ou de sa propre surabondance – est toujours là et peut faire mal !

MI. D’ailleurs, en parlant du genre, cette année nombre de groupes piliers ont sorti un nouvel album. Qu’est-ce qui fait que Five Scars va s’en démarquer ?
Björn. Five Scars est du Death Metal Mélodique classique et, pour être honnête, je ne sais pas trop quel autre album de cette année pourrait prétendre ça. Je ne veux pas paraître arrogant, mais souvent il y a cette approche "n’importe quoi-core", une image viking ou des éléments pas du tout Death Mélo en plus. Je suis habituellement totalement ouvert au mélange des styles et je suis pour l’évolution musicale. Mais un des buts de Five Scars était qu’il sonne comme un album de pur Death Mélo. Ce disque respire un côté "début des années 90" sans pour autant paraître rétro. J’ai lu beaucoup de critiques où les gens pensaient la même chose, qu’ils se sentaient ramenés aux premiers jours du Death Mélo, quand ce genre était frais, unique et puissant. Evidemment, une scène musicale ne peut rester la même éternellement, et l’évolution est nécessaire, mais NIGHT IN GALES a été à l’écart pendant un moment, ce qui nous a probablement permis de revenir avec un album de pur Death Mélo, ce que nous n’aurions pas fait si nous avions été actifs tout le temps, qui sait ? Au final, ce dont je suis certain, c’est que Five Scars est un délice pour tous ceux qui aiment ce qu’est le vrai Death Mélo !

MI. A ton avis, comment votre public a-t-il évolué depuis 2001 ?
Björn. Tu veux dire notre audience ? Eh bien, nous n’avions plus tant de public que ça en 2001, à cause de l’étrangeté de Necrodynamic. Mais c’est sûr que nous avions un bon petit groupe de fans plus tôt, et bien que certains d’entre-eux n’écoutent peut-être plus du tout de Metal, on touchera certainement pas mal de vieux fans. On a déjà eu beaucoup de retours positifs de cette "vieille scène", et je suis sûr que Five Scars a la capacité d’atteindre moult nouveaux fans également !

MI. Avez-vous une tournée ou quelques shows de prévus ?
Björn. Absolument ! Nous sommes déjà en train d’organiser des concerts, et on voit aussi pour une tournée début 2012 ! Revenir en France serait super aussi ! Mais peu importe où ce nouvel album nous mènera, on voudra s’y rendre pour jouer en live !

MI. Dès que j’ai vu la cover de Five Scars, j’ai directement pensé à SHUTTER ISLAND. Les films vous inspirent-ils ?
Björn. Pour être franc, je n’ai pas encore regardé Shutter Island. Je ne suis pas un vrai mordu de films, même si, bien sûr, j’ai été impressionné par nombre d’entre eux, et il y en a encore plein de géniaux que je n’ai pas vus. Ce qui est formidable avec les films, c’est que s’ils sont bons, ils peuvent toucher des gens de n’importe où, quelque soient leur âge, leurs préférences musicales, ou culturelles. Un bon album de Metal peut sans doute simplement parler aux gens du milieu, tu vois ? Les bons films, ou les livres, sont bien plus généraux, si tu vois ce que je veux dire. Néanmoins, il y a un film lié à NIGHT IN GALES, parce qu’on l’a regardé un bon nombre de fois pendant l’enregistrement de Nailwork, et il reflétait parfaitement notre humeur de l’époque, en 2000, au Spiderhouse Studio, dans ce petit village à une heure en voiture de Berlin. C’est Naked (UK, 1993), et David Thelwis, l’acteur, joue une âme brisée, hantée et se retrouve dans des situations bizarres, entre amoralité, cynisme et désespoir. C’est plus une question de ressenti qu’une histoire cohérente. J’aime les films de ce genre - comme La Merditude Des Choses (Pays-Bas, 2009) ou quelques-uns des rôles des années 80 de Mickey Rourke tels que Barfly, Johnny Belle Gueule, Rusty James, etc… Bien sûr, un film "pop-corn" comme Transformers serait bien à regarder une fois, mais un très bon film devrait soit avoir une excellente atmosphère comme ceux que j’ai mentionnés, ou une superbe histoire. La capacité de raconter une bonne histoire, et qui marque, est un talent extraordinaire. Comparé aux films, un album de musique peut seulement faire ça à petites doses. Mais si vous êtes disposés à vous ouvrir à Five Scars, vous verrez probablement un joli petit film dans vos têtes pendant que vous écoutez le disque !

MI. En cette fin d’année, quels sont les groupes qui t’ont conquis ou déçu ?
Björn. Si tu parles de 2011 spécifiquement, ça va être dur de répondre. Des fois je ne sais pas de quelle année date un album que j’apprécie. J’en ai beaucoup en digital, et malgré les premiers jours - où tu savais tout sur un disque et pouvait chanter chaque parole - tu connais rarement plus que "juste" la musique de l’album maintenant. La manière de consommer a changé et les groupes, albums et autres produits musicaux sont infinis. C’est dur de tomber sur la perle rare dans un océan de médiocrité, tu sais. Un très bon album qui est sorti en 2011 est Mercy & Misery de THE VERY END, par exemple. Et je ne dis pas seulement ça parce que je suis dans ce groupe ! (rires) Aussi, j’ai vu de supers concerts de AT THE GATES, AMIL BULLS, SACRED REICH, FARMER BOYS, UNDERTOW, ENTOMBED ou BOLT THROWER. Mais j’aimais et avais déjà vu ces groupes avant, donc il n’y a pas eu de surprise pour moi en 2011. Le bon truc c’est que j’oublie les mauvais albums et prestations assez rapidement, vu que j’ai besoin de toute ma tête pour ce qui est bon ! La vie est trop courte, tu ne la gaspilleras point avec de la mauvaise musique !

MI. Eh bien, j’ai posé toutes mes questions. Merci à toi pour ta disponibilité et tes réponses. J’espère que Five Scars plaira au public et à vos fans autant qu’à moi. Et peut-être à bientôt sur une date française alors. Bonne continuation !
Björn. C’est à moi de te remercier, Antoine, pour m’avoir donné l’opportunité de promouvoir Five Scars. Avec un peu de chance, on viendra bientôt en France ! En attendant, vous pouvez aller sur notre site (night-in-gales.com) pour notre actualité et commander quelques trucs ! Salut !



==================== ENGLISH VERSION ====================



Metal-Impact. Hello NIGHT IN GALES. I’m Antoine for the French webzine Metal Impact. Your new album will be released next week, do you guys feel excited?
Björn Gooßes. Hey Antoine, this is Björn, the singer of NIGHT IN GALES. Thanks for having us! Yeah, right, Five Scars will be out this Friday in Germany, and next Monday in France. Damn sure we’re excited about that! And we’ll throw a nice little release party on Saturday at a small club in the band’s hometown, where we actually played a few of our first shows round about 16 years ago!

MI. For ten years you were not really present. Could you briefly come back on the band’s history?
Björn. Sure. The band is around since 1995. After the Sylphlike demo in 1995, and the Razor EP in 1996, we released four albums - Towards The Twilight (1997), Thunderbeast (1998), Nailwork (2000) and Necrodynamic (2001). The first three on Nuclear Blast, the last one on Massacre Records. We pretty much played all over Europe back then and spread the word of German Metal, and we even made a short trip to Japan in 2001. Well, now it’s 2011 and album number five lurks behind the corner!

MI. How do you explain this time-out after the release of Necrodynamic? Was it necessary to reorientate your sound? Did playing in other bands help you during that time?
Björn. Around the release of Necrodynamic a few things happened that didn’t really benefit the band. That album was pretty experimental, plus it suffered from weak vocals and a bad mix. Sales were decreasing, we had trouble with our label and the tour we played for that album was a disaster. So, some kind of hiatus was just a question of time. We never thought it would go on for so long, but that’s how it is. Time flies, man! But indeed we were busy with other bands, our jobs, private lives and so on. One or another NIGHT IN GALES member was involved in releases of e.g. DEADSOIL, THE VERY END, IN BLACKEST VELVET, GRIND INC., THE RULES, INFLICTION, BLOODRED BACTERIA... so quite some music has been created ever since we went on hiatus, just not for NIGHT IN GALES.

MI. Eventually, only Christian is missing from the 2001 line-up. What were the reasons of his departure eight years ago?
Björn. Correct, apart from Chris it’s the old line-up. Besides the aforementioned problems, Chris wanted to explore new shores, and it was a friendly split, no bad blood. We’re still in contact once in a while. He has also been involved in numerous projects ever since, sometimes even with other NIGHT IN GALES members. A few examples of his activities are WHITE EYES, BLOODRED BACTERIA or DER WEG EINER FREIHEIT. He also plays as session live drummer for HEAVEN SHALL BURN.

MI. For the release of Five Scars, you inked a deal with Lifeforce Records. How did it happen?
Björn. It simply happened the old school way – we sent them our album, they liked it and signed us. Done!

MI. Let’s talk about this album now. I’d just like to underline the quality of the artwork, which depicts a great desolate scene. How does it relate to the title or the theme of the disc?
Björn. Thank you. As you may know I’m running a little design studio called KILLUSTRATIONS (check killustrations.com!), thus I also did the Five Scars artwork. Indeed I wanted to create a really desolate scene, reflecting despair, loss, hopelessness and death. It kinda reflects the lyrics of “The Tides Of November”, and the five rocks of course stand for the five scars.

MI. By the way, could you tell me what the topics you deal with in the lyrics are?
Björn. Sometimes a lyric is a weird little short story of a man’s tragedy, sometimes it’s just painting with words. Often you can’t grab a concrete plot, but there’s always something to be found in between the lines. At least I’d like to leave some space for personal interpretations between those feverish words of sarcasm. So, on the one hand, the topics are common “metal topics” from the darker and the darkest sides of life, but on the other hand I always try to give them a little twist by using kinda customised vocabulary. Of course the music is what counts most, but there’s always a concept behind the artwork and the lyrics, too! Everything is connected, and all elements must fit to each other. Just imagine a melancholic, tragic track like “A Mouthful Of Death” with dull gore lyrics. It would never reach the same level of intensity. I really don’t know if anybody really understands my lyrics, because sometimes I’m even not able to explain them myself, haha! But you should really check them out and I’m sure the music will even hit you harder if you read the lyrics while listening to Five Scars!

MI. This mournful and austere aspect, I also found it within your music and the use of strings on “Epitaph” or “The Wake”, for example. Was it your purpose by adding these orchestral parts?
Björn. Exactly! Those beautiful cello lines were recorded by our guitarist Jens’ cousin, and I think they totally fit to the whole atmosphere. Especially because of their warm, organic sound, they evolve in such an intense mood. Samples or keyboards might have destroyed the idea, even if modern sound quality offers great samples nowadays. But I think you can almost hear this instrument breathe. I simply love the cello parts!

MI. I also couldn’t help myself to notice a few similarities with SEPTICFLESH on the track “Five Scars”. Do you like this band?
Björn. I haven’t really followed what SEPTICFLESH have been doing the last years. I think Mystic Places Of Dawn is the only album I have, and this is from... uhm, the early nineties I guess. But if you noticed a few similarities they obviously must be good haha! I noticed the nice artwork for their latest album by our colleague Seth, who also plays the bass in SEPTICFLESH if I remember correctly, so I wanted to check out that album anyway!

MI. Overall, the atmosphere is grievous, and haunted by your voice. Your vocals are really breathtaking on this album. I heard bits of Thrash and Black intonations in addition to a resolutely Death singing. What are your influences?
Björn. Thanks again! “Grievous” is a term that fits perfectly! If you consider the mournful melodies and the lyrics, it wouldn’t make sense to bark them out without any feeling. I know it’s hard for a singer to dive into the right feeling when tracking his vocals, but we had a relaxed and comfy studio situation which allowed me to push myself to the max. It feels great to hear that people are touched by what we have created. However, my influences are wide. But these influences don’t necessarily have an impact on how I sing on a NIGHT IN GALES song. There are great masters like Dio, Danzig, Lynott, Anselmo etc., but over the years I have also been inspired by maybe less known singers such as Joachim Baschin, Dax Riggs, Russel Allen, David Eugene Edwards, Jan Lubitzki or Jeff Martin. So, you see, there aren’t many Thrash, Death or Black Metal vocalists in that list, though, without a doubt, the vocal performances, or at least their intensity, of some albums of e.g. DARKTHRONE, IN THE WOODS… or ABIGOR are amazing!

MI. What about the other members? For instance, the Jasten brothers play in an oldschool way, with several acoustic parts. Adriano beats the crap out of the songs with furious percussions. And Tobias’ bass is solid and like a threatening shadow flying over the tracks.
Björn. That’s the way it should be, right?! No, honestly, we´re all metalheads for life and know that a good record requires an intense performance. Blood, sweat and tears! We all have personal preferences when it comes to music, but at the end of the day nothing kicks you like a good Metal song! However, the main props for all those killer arrangements have to go out to Jens, as he is the composer.

MI. As for the rhythmic, your new songs sound more aggressive and straight to the point than the one you were delivering ten years ago. How did this musical evolution occur throughout the years?
Björn. It was just a natural progress. During our hiatus Jens had wrote enough songs for a new album earlier, but they just didn’t feel right. They didn’t really give us the creeps. But as soon as he came up with the new tracks, they finally made it on the album, we instantly knew this was it! The fact that our “new” drummer Adriano comes from the extreme Death Metal scene also opened new perspectives for us.

MI. Was the songwriting process still the same than on your previous albums?
Björn. Basically yes, because ever since we created music Jens has been the main composer. We’re a democratic band, but the musical reins are held tightly by Jens, which is a good thing in this case. Just listen to the album and you know why haha! But, of course, times have changed, and while we wrote one or another song in the rehearsal room back in the days, Five Scars has been written without this approach. We didn’t even rehearse any of those songs before entering the studio. This would not even have been possible, because Adriano lives 500km from here nowadays. But if you’re well prepared it’s no big deal. Bottom line is: Jens did a great job and I think we never felt as satisfied with the whole band as when the work on Five Scars was completed. About two weeks ago, I held the final album in my hands, printed, pressed, and ready to go. And it gave me the creeps, man!

MI. Dan Swanö revealed working with you was a pure bliss for him. How was it to have such a figure as a producer?
Björn. Awesome! He’s both total pro and total bro haha! Really, he is relax, open to ideas and easy-going. But he damn sure knows what he does, and he liked our stuff. This was important to us, we didn’t want him to do “just another job”. We asked if he really liked our album and if he would like to mix and master it. Dan was totally into it, so this was pretty cool! It’s an honor that we apparently also inspired him to write another AOR-Death Metal song. I haven’t heard that one yet, but I’m sure it’s a sweet piece of cake!

MI. Would you share some anecdotes of the recording sessions?
Björn. Contrary to former recording sessions, when indeed quite some funny, scary and stupid things were happening, there are almost no real anecdotes for this one. We didn’t record in one stretch due to various logistical reasons, and we were never in the studio altogether. I, basically, just recorded my vocals and saw like half a day of drum recordings a few months before that. However, on the last day of vocal recordings, when we also tracked some guest appearances by e.g. Martin from HARASAI or the original NIGHT IN GALES singer Christian Müller, we had one or two drinks and a really good time. There was 30cm of snow outside, but inside our rotten hearts we felt the warmth of having the album completed. Maybe it was just the single malt scotch, but at least I felt warm haha!

MI. Do you think the current German Melodic Death Metal scene has got something special?
Björn. Yes, us! The whole Melodeath scene, and not only in Germany, has been either going down the drain or vanished into insignificance during these last years in my opinion. IN FLAMES or DARK TRANQUILLITTY still release good albums, but I wouldn’t call that Melodic Death Metal. AT THE GATES played awesome reunion shows but don’t write new stuff. SOILWORK became pretty big, but also pretty cheesy at times, and whoever calls bands like SONIC SYNDICATE Melodic Death Metal doesn’t know a shit obviously. The only big band that still releases quality [albums] is probably ARCH ENEMY, but they always have a different approach, like NIGHT IN GALES. Great bands I see more in common with - like EUCHARIST, EDGE OF SANITY etc. - simply don’t exist anymore. And in Germany there ain’t that much... DARK AGE, HARASAI, STIGMATIZED or SYMBOLIC maybe. Probably some more, but if there’s any really good Melodeath band from Germany, I at least haven’t heard anything of them yet. So we maybe can give that scene an impulse. Not in terms of setting a trend, but in terms of showing people that the style called Melodic Death Metal - which suffered from abuse by Metalcore bands or its own overkill - is still here and can still kick ass!

MI. Well, speaking of Melodic Death, this year has been very busy with all the releases from the pillars of the genre. What has Five Scars got to stand out?
Björn. Five Scars is classic Melodic Death Metal and, to be honest, I don’t know which other release this year could claim that. I don’t want to sound arrogant here, but usually there is either a modern “whatever-core” approach, a Viking image or other non-Melodeath elements involved. I’m usually totally open to styles fusion and support musical progress. But one aim of Five Scars was to let it sound like a pure Melodeath album. This album breathes an “early nineties”-feeling without being retro. I’ve read a lot of reviews where people said exactly the same, that they feel like pushed back to the pioneering days of Melodeath, when that style was fresh, unique and strong. Of course a music scene can’t stay the same forever, and progression is necessary, but NIGHT IN GALES were off the scene for a while, which probably allowed us to come up with a pure Melodeath album, which we couldn’t have done if we were active all the time, who knows? All I know is that Five Scars is a feast for everybody who loves what real Melodeath is all about!

MI. How do you think your public evolved since 2001?
Björn. You mean our audience? Well, we didn’t have that many listeners back in 2001 anymore, due to the weirdness of Necrodynamic But sure, we had quite some followers earlier, and though some of them maybe don’t listen to Metal at all anymore, we will surely reach some of the old fans still. We get a lot of positive reactions from the “old scene” already, and I’m sure Five Scars has the power to reach a lot of new fans as well!

MI. Have you got any plans for a tour or some shows here and there?
Björn. Definitely! We’re already booking some shows and talking about a tour in early 2012! Getting back to France would be great too! But wherever the new album will take us, we definitely want to get out there and play live!

MI. First time I saw the Five Scars artwork, I directly thought of Shutter Island. Do you guys get inspiration from movies?
Björn. To be honest, I haven’t watched Shutter Island yet. I’m not a total movie freak, though without doubt there are countless great movies that impressed me, and even more I haven’t watched yet. The great thing about movies is that a good movie can reach people from everywhere, regardless of their age, cultural or also musical preference. A great Metal album can probably only reach Metal people, you know? Good movies or books are of a more general validity, if you know what I mean. However, there’s one movie connected to NIGHT IN GALES, because we watched it a couple of times while recording Nailwork, and this movie perfectly reflected our mood we had back in 2000 in the Spiderhouse Studio, in that little village, one hour car ride from Berlin. It’s called Naked (UK, 1993), and the actor David Thelwis plays a broke, haunted soul and deals with weird situations between amoralities, cynicism and hopelessness. It’s more about the feeling than a coherent story. I love such movies - like The Misfortunates (Netherlands, 2009) or some of Mickey Rourkes’ 80’s works like Barfly, Johnny Handsome, Rumble Fish, etc. Of course, a “popcorn movie” like Transformers may be nice for watching it once, but a really good movie should either have a great atmosphere like the ones I’ve just mentioned, or a great story. The ability of telling a great story that touches you is one of the greatest gifts. Compared to a movie, a music album can only do so in very small doses. But if you are willing to open yourself up to Five Scars, you may watch a nice little movie in your head while listening to the album!

MI. The year is coming to its end. Have you been pleased or disappointed by a band in particular?
Björn. If you’re referring to 2011 specifically, it’s tough to answer. Sometimes I don’t know what year the album I like is from. I have a lot of albums as digital releases, and in spite of the early days, when you knew everything about a record and could sing each lyric, you seldomly know more than “just” the music of an album nowadays. The way of consuming has changed and the bands, albums and other musical offerings are countless. It’s hard to dive for the pearls in an ocean of mediocrity, you know? One great album that came out in 2011 is THE VERY END’s Mercy & Misery, for example. And I don’t only say that because I am in that band haha! Well, I have seen great shows by e.g. AT THE GATES, AMIL BULLS, SACRED REICH, FARMER BOYS, UNDERTOW, ENTOMBED or BOLT THROWER. But I liked and have seen all these bands before, so that was no surprise in 2011 for me. The good thing is that I forget about bad shows or records pretty quickly, as I need my memory capacities for the good stuff! Life is too short, thou shalt not waste it with bad music!

MI. Well, I’ve asked you all my questions. Thank you for your answers and your availability. I hope the public and your fans will enjoy Five Scars as much as I did. Maybe I’ll see you soon at a French show then. All the best!
Björn. I have to thank you, Antoine, for giving me the chance to spread the word of Five Scars. Yeah, hopefully we’ll return to France soon! But for now, check night-in-gales.com for the latest news and your merchandise order! Cheers!


Ajouté :  Mardi 17 Janvier 2012
Intervieweur :  CyberIF.
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