PIN-UP WENT DOWN (FRA) - Asphodel et Alexis (Mars-2008)
PIN-UP WENT DOWN est LA bonne grosse surprise en ce début d’année 2008. Groupe inclassable, membres déjantés… quoi que, pas toujours. Juste quand il faut. Plutôt que de parler des heures, je les laisse se présenter eux-mêmes et vous entrouvrir les portes de leur univers.
Line-up : Asphodel (paroles, chant et créations féminine) et Alexis Damien (tous les instruments, composition et production)
Discographie : 2 Unlimited (Album - 2008)
Metal-Impact. Bonjour. Pouvez-vous vous présenter et nous expliquer un peu le parcours qui vous a mené jusqu’à PIN-UP WENT DOWN ?
Asphodel. Je suis Asphodel. Ca rime avec tout un tas de trucs en -el, et tout ça peut faire rimmel, aussi. Mais il faut avoir des yeux indépendants comme les caméléons/ou un strabisme divergent, afin de tomber pile poil sur les deux éléments de l'association. Voilà. Sinon, j'ai 26 ans, je suis Sagittaire, je suis bédéphage (grande fan de Larcenet), je ne sais jouer d'aucun instrument - à part 8 accords de guitare pour jouer les grands standards étudiants qu'on braille autour d'un feu -, et ma nièce de 4 ans m'a prouvé que les tares se transmettent de génération en génération pas plus tard qu'il y a cinq jours, en me disant « Tata, à l'école, j'ai fermé les yeux, et j'ai couru à toute vitesse ! Et tu sais quoi ? Je me suis cognée contre un mur ! ». Cette déclaration est véridique, et me conforte dans l'idée que j'ai un problème sévère, et qu'il faut à tout prix préserver cette petite fille pour qu'elle ne suive pas le même chemin que moi.
Sinon, je vais revenir à notre groupe... J'ai la passion du chant depuis l'âge de 7 ans. J'ai chanté à partir du moment où j'ai su aligner deux babils sans baver. Dans le siège auto, quand j'ai commencé à parler, je chantais « Le Grand Débarras » de MICHEL SARDOU, et « Gimme ze bouffe-nouilles » de CROCODILE HARRIS (tout ce que je te dis est véridique, je les chantais comme ça). A l'âge de 5 ou 6 ans - je ne sais plus - fête de l'école, chorale d'enfants (tu as connu ça, tu sais, ce sont ces fameux rassemblements où on chante les classiques appris dans l'année, avec un doigt dans le nez et l'autre qui tire sur le fond de la culotte qui nous rentre dans les fesses, tout le monde braille à qui mieux-mieux, les parents applaudissent, la larme à l'œil, la maîtresse fait mine d'avoir honoré son diplôme...), et je vois la scène, je vois le public... Et je cours en hurlant à la mort dans les jupes de ma mère. Résultat, j'ai eu tellement peur de la scène que je n'ai pas fait le spectacle (je devais y faire un solo), et je suis restée dans le public en me disant que finalement, j'aurais dû rester sur les planches à chanter des niaiseries. A l'âge de 7 ans, je découvre EDITH PIAF. Je réalise que la chanson française ne se résume pas à CORINNE CHARBY et à d'autres trucs du même genre, et je me mets à avoir envie de devenir chanteuse et écrivain. Entre-temps, je développe une maladie bizarre à l'âge de 8 ans, elle ne sera détectée que bien des années plus tard, et pour tenter d'oublier mon état, je me réfugie dans l'écriture et dans le chant. Et voilà. PUWD est le résultat incontournable de tout ça. Tout ce que je t'ai dit est vrai. Tout ce que je t'ai dit n'a pas forcément de l'intérêt, tu as le droit de dire « Oui, et alors ? » ou « On a pas le temps, question suivante ! ». C'est ta faute, tu n'avais qu'à pas poser de questions.
Alexis. Nous avons monté PUWD dans le but de proposer une musique alternative qui ne soit pas cataloguée « groupe à chanteuse » au sens traditionnel. Nous avons ce point commun d’aimer l’expérimentation, la provocation et l’audace. Nous sommes passionnés de Metal tous les deux, mais aimons avant tout la musique. J’aime autant le son torturé du dernier SEPTIC FLESH que le dernier BJÖRK… Nous faisons la musique que nous aimons, sans nous préoccuper de l’imagerie à respecter. Pour répondre à ta question, je dirai donc que mes groupes précédents ne m’ont pas permis de m’exprimer, et que PUWD est un exutoire, un sacerdoce, un sacrifice et un baptême de l’air à la fois. Ce qui compte désormais c’est le présent.
MI. J’ai lu dans votre courte biographie que vous ne vous étiez rencontrés que deux fois avant d’enregistrer l’album. Comment s’est passée cette rencontre et comment avez-vous alors travaillé ensemble sur 2 Unlimited ?
Asphodel. Je vendais des crêpes au suc’ à la fêt’ foraine. Lui, y jouait de l’orgue de Barbarie sur la place du marché. Il avait son singe avec lui, une viosse qui pensait qu’à faire le daubot. Un jour, sa bestiole, affreux comme il était intenable, il a voulu sauter sul’ stand, il a beugné sa tête su’l bord, et il a tombé faible dans le Tupperware de pâte, pis y s’est noyé. La deuxième fois, c’était pour l’enterrement de c’te pauv’ bête. Pour consoler Alexis qui chouinait pire que pendre, j’y ai donné une gauf’au Nutella, il a dit voui, il m’a joué du Justice avec son orgue de Barbarie. Et après on a animé des bals.
Alexis. Les maquettes des morceaux étaient déjà prêtes quand Asphodel a posé ses voix. Il n'y avait plus qu'à les remanier en fonction de ses idées.
MI. Est-ce que la complicité a quand même pu se créer ?
Asphodel. Oui, certainement. On a quand même communiqué par le biais d’Internet, et du téléphone.
Alexis. Je crois que ça s'entend non?
MI. Pourquoi avoir changé de nom au dernier moment et ne pas avoir gardé PIGGIE ESTHETE ?
Alexis. Pour se faire un max de tunes, comme ULTRA VOMIT. Pour les anglophones, ça ne voulait rien dire, mais c'était le moment pour changer. Ca n'avait aucune incidence.
Et puis avec le recul, je préfère PIN-UP WENT DOWN. ESTHETE PIGGIE est devenu le nom d'un morceau de l'album et un tatouage sur ma fesse gauche.
MI. N’est-ce pas trop difficile de devoir assurer à la fois la composition et la production ? Le recul nécessaire à la production est-il assez présent ?
Alexis. Si en effet. Je me suis embarqué dans un calvaire infâme. Cela présente des avantages et des inconvénients. L'avantage est qu'en tirant les manettes, on peut arriver à ce que l'on veut dans les moindres détails, et travailler à 2 heures du matin si ça nous chante. Expérimenter, peaufiner, etc. De ce point de vue, il est clair que 2 Unlimited est produit dans les moindres détails, y a pas une note à coté, et c'est ce que je voulais faire. Certains morceaux sont mêmes flippants de propreté, un peu comme un disque de RAMMSTEIN. Mais pour un premier disque, ça me paraissait important de montrer qu'on était capables de micro-chirurgie. C'est très important de nos jours. C'est l'une des raisons pour lesquelles on a été signés. C'est la qualité de l'enregistrement, son perfectionnisme.
Pour la suite, j'essaierai sûrement de varier les prises, et faire quelques morceaux plus crades, comme un sagouin. L'inconvénient c'est la mutation génétique qui en découle. Tu te transformes en un mélange de Rick Rubin, de Leland Sklar et d'Howard Hughes, avec des cheveux gras, des cadavres d'ongles et de cheveux dans tout le studio, un regard de vampire et la maladie de Parkinson. Mais on apprend tellement. Je n'ai jamais autant travaillé pour un disque, mais le résultat est là.
MI. 2 Unlimited possède tellement d’influences diverses qu’il est difficile de toutes les énumérer (pour plus d’informations, lire la chronique de l’album). Comment vous viennent les idées de ces mélanges étranges ? Avez-vous une idée précise de ce que vous voulez touiller avant de composer le morceau ou cela vient-il en chemin ?
Alexis. Ce n'est pas une question d'influence. Je conçois cette volonté de faire des parallèles avec d'autres groupes, mais on a cité MOONSPELL sur un morceau alors que je n'ai aucun disque d'eux par exemple. Honte à moi certes, mais c'est comme ça. Je parlerais donc plus « d'état d'esprit », de « sensibilité particulière ». Allez, pour une fois je vais me lâcher : en réalité, je suis souvent frustré quand j'écoute du Metal extrême, ça manque souvent de mélodie et ça mise toute l'énergie sur la dynamique, les effets rythmiques, la cohésion grosse-caisse-mute de guitares, et un chant hyper agressif. Mais le problème, c'est que beaucoup de groupes se ressemblent... c'est finalement très conformiste. La pérennité du genre passe par son métissage, son ouverture. DEVIN TOWNSEND est reconnaissable, SYSTEM OF A DOWN aussi, IN FLAMES aussi. Les bons groupes ne sont pas légion. En conclusion, nous essayons - je ne sais pas si on y arrive - de composer des titres identifiables, construits mélodiquement, des refrains qu'on puisse chanter, sans renier la puissance du style. Nous essayons juste de trouver notre personnalité, comme un peintre tente de se forger un coup de pinceau, un genre. Regardez CAVALERA et Cie, il a beau changer de nom, pour moi ça reste identique à ce qu'il a toujours fait (très bien d'ailleurs). Seule la production change bien entendue. On retrouve sa voix de Pitbull, ses riffs gras et simples, et un jeu de batterie radical et efficace, des roulements de toms caractéristiques, etc. Ils ont leur style.
MI. Comment qualifieriez-vous la musique de PIN-UP WENT DOWN ?
Asphodel. La musique de PIN-UP WENT DOWN, est, selon moi, impossible à définir. Sur 2 Unlimited, nous étreignons et restituons plusieurs styles de musiques mélangés à une base Metal, parce que pour nous, la musique est avant tout… de la musique. Nous n’inventons rien avec PIN-UP WENT DOWN, il ne faut pas se leurrer, nous faisons juste de la musique sans se soucier des « critères de sélection ». Je ne vois pas en quoi vouloir être libre est un gage d’originalité. Je suis chanteuse, j’écoute du Metal, mais qui m’empêche d’écouter du Post-Rock ? Personne. Alors qui m’empêchera de chanter du Ragga sur du Thrash ? Personne. A la rigueur, pour mettre tout le monde d’accord, on va dire qu’on fait du Random Metal. [Rires]
Alexis. Je n'aime pas ce qui est conformiste. Je ne vois pas l'intérêt. A moins de proposer un exercice de style pour éclater le cul des gens en concert.
MI. PIN-UP WENT DOWN est-il juste un projet le temps d’un album ou a-t-il une vie possible après ?
Asphodel. Ce serait quand même con de pas continuer…
Alexis. T’inquiète pas Simone, tu l'auras ton plat de résistance.
MI. Comment s’est fait le choix des musiciens qui seront sur scène avec vous ?
Alexis. Casting. Si vous êtes musicien, talentueux, charismatique, épilé, hirsute, fort en gueule, beau gosse, gay et straight, appelez ce numéro. Non, j'ai choisi des musiciens talentueux de mon entourage.
Avec de grandes qualités musicales et humaines. On retrouve David Defillon à la guitare 1, Loïc Lempereur à la guitare 2, François Buffet aux claviers et Maxime Hostert à la batterie.
MI. Y a-t-il des dates de concert déjà prévues ? Si oui, où peut-on trouver la liste de ces dates ?
Alexis. Pas pour le moment, nous lançons donc un appel à toute proposition sérieuse. Vous pouvez nous écrire à contact [A T] pinupwentdown.com
MI. 2 Unlimited… vous ne vous fixez réellement aucune limite dans la création musicale ?
Asphodel. The codes are dead… long live the codes!!!! Je crois que le problème de la musique actuelle réside en sa « catégorisation ». Tu es noir ? Alors tu écoutes du Hip-Hop ou du R’n’B. Tu es Blanc, tu as des lunettes et tu es presque chauve ? Tu écoutes du AZNAVOUR. Tu as une grande mèche ? Ou tu as des soucis de goûts, ou tu es Emo. Tu es Italien ? LAURA PAUSINI !!! Ca épate toujours de voir un curé à un concert de BENIGHTED, ou un Marocain au Hellfest… (Je précise que je connais les deux cas). Plus le temps passe, plus on micro-catégorise la musique et ses auditeurs. Si tu écoutes du True Black Metal, tu ne PEUX pas écouter du Black-Symphonique, si tu écoutes du HxC, tu ne peux pas écouter des groupes à voix féminines (quand bien même le groupe est excellent). Tu écoutes du Metal à chant féminin ? Alors tu es un public facile à qui l’on vendra n’importe quelle daube. Comment repousser ces codes ? Combien de fois je me suis fait harponner : « Ah ! Mais tu chantes dans PENUMBRA ! Ah ouais mais alors JOB FOR A COWBOY, ça ne te dira rien… ». Le seul moyen de tuer le code est de le confronter à d’autres, de le mixer à d’autres, jusqu’à finalement en faire oublier l’essence première. J’aime le HxC, le Brutal Death, j’aime le bon Rap américain, gras, avec des grosses basses, underground à souhait, j’aime WOVEN HAND, j’aime SIGUR ROS, j’aime JOB FOR A COWBOY, j’aime COCOROSIE, j’aime PISTOL VALVE, j’aime de quoi faire un bon petit catalogue, et il vaut mieux que je ne te cite pas tout… Alors je fais, quoi, moi, perdue au milieu de cette idée –de bas-étage- qui dit que le Metal à chant féminin, c’est une gonzesse avec un corset habillée en Grüß Gogoth qui miaule du lyrique et qui fait juste des ah et des oh sur des textes qui pleurent la mélancolie triste de l’amour perdu dans les montagnes russes et que je vas mourir quand toi tu as mouru, et que mon sang d’amour qui pénètre mes veines et qui se mire dans le reflet de la lune morte en plein jour –parce qu’il faut des contrastes-. Il y en a, il y en a qui le font très bien, même, mais il n’y a pas que ça. Ca revient à dire que PATTI SMITH n’était qu’une gourgandine incapable de défendre le Punk-Rock psyché de l’époque.
Merde.
Quoi.
Faut pas déconner.
J’en reviens à mes moutons.
Le meilleur moyen de ne pas se fixer de limites, ce n’est pas de se dire « il FAUT les repousser », comme une sorte de mission divine avec une épée dans la main et un bouclier dans l’autre, mais il faut au contraire faire comme s’il n’y en avait pas à la base. Et ça vient tout seul. Alors oui, nous n’avons pas de limites, il est vrai. Pour faire court [Rires]
MI. Votre disque passe par des morceaux que l’on pourrait faire écouter à des fans de Pop qui n’ont du Metal qu’une vision étroite et réduite à ce que l’on peut en dire (souvent en mal) dans les magasines à grand tirage puis par des plages beaucoup plus brutales qui feraient fuir les mêmes personnes. N’avez-vous pas peur que les gens aient du mal à vous suivre ? Ou de ne pas trouver votre public ?
Asphodel. Peut-être que le public aura du mal à nous suivre. Mais je reste de plus en plus persuadée que la « micro-catégorisation » est une dictature forçant à l’inculture. Plutôt que de jouer le rôle de guide, elle finit par parquer les êtres, et les incite à l’incompréhension et à la bêtise. Preuve, tu parles de « Vision étroite et réduite » de la part des magazines à tendance « Popisante ». Mais n’en est-il pas de même pour le Metal ? Le metalleux se plaint sans arrêt de l’intolérance du monde extérieur, mais n’est-il pas le premier à s’insurger quand les poulains de sa scène arrivent à outrepasser les limites qui le séparent du monde extérieur ? Si un groupe vend peu dans son propre pays, il est incompris. S’il se met à vendre beaucoup, « ah bah désolé hein, mais là d’un coup, j’aime moins, ça devient trop commercial ! Pis là, le groupe, hein, on l’a vu dans un magazine de rock. Le rock, s’pas du metol. Trop commercial ! ». Honnêtement, je pense qu’il y a suffisamment de gens intelligents qui verront dans PIN-UP WENT DOWN non pas le moyen de rafler le plus d’auditeurs possible en proposant à boire, à manger et un rince-doigts (siouplé), mais l’amour pur de la musique, du texte, et du jeu. PUWD est avant tout un vaste théâtre où la réalité de la vie, le fantasme, l’enfance, la mort et l’improbable se confrontent et se marient. Même un titre « FM » comme « Pussy Worship » n’a d’FM que le côté ouackènwoll. Jamais un tel titre ne passera à la radio, le texte est beaucoup trop pornographique pour cela.
MI. Comment, en passant par tant d’ambiances différentes, arrivez-vous à donner une telle cohésion à cet album ?
Alexis. Grâce à la super glue HHU. C'est une colle qui a changé ma vie. C'est le chant qui donne la ligne directrice. Les arrangements derrière n'ont aucune importance. On ferait du True Black Metal enchainé avec du Rasta-Punk, tant qu'Asphodel se pose dessus, tu retrouves toujours ce petit goût de noisettes. Comme quand tu passes d'un Mars glacé à un Mars normal, tu vois...
Je suis sérieux là. La musique est faite de différentes couches (au sens strates, pas les sratocaster hein, juste au sens « épaisseur »). La couche supérieure, c'est la mélodie, le chant, et c'est ce à quoi l'auditeur se raccroche en premier. Tout au fond, tu trouves la première couche, celle du rythme, le coté primitif tribal du coup de grosse caisse qui te fais remuer le popotin. Tant que le rythme avance, que l'harmonie est construite, alors le voilier pirate vogue. Le perroquet du voilier, c'est Asphodel, et toi, dans ton siège, tu te laisses aller en mangeant tes pop-corns. Du cinéma...
MI. Comment a été fait le choix d’une voix féminine ou masculine sur tel ou tel morceau ? Sont-ce les paroles ou bien la musique ou encore autre chose qui ont dicté le choix ?
Alexis. J’avais quelques idées de lignes barbares masculines. Asphodel y a mis des paroles. Elle a chanté sur tout ce qui restait tout simplement.
MI. Est-ce qu’une vidéo est prévue pour la sortie de l’album ? Si oui, quel titre ?
Alexis. Si jamais tu lis cette interview James Cameron, sache que nos portes sont ouvertes. Pour faire une vidéo, soit tu es un groupe connu et tu as un budget conséquent, soit tu connais une équipe, tu as un plan. Pour le moment, on n’a pas cette chance.
MI. Et c’est quoi cette bouteille de lait ?
Asphodel. Le truc sur lequel tu viens de t’asseoir ? Ce n’est pas du lait, et ce n’est pas une bouteille.
Alexis. Ton interview s'essouffle j'ai l'impression.
MI. Y a-t-il une question que vous auriez aimé que je vous pose mais que j’ai oublié ?
Asphodel. « Avez-vous un rêve secret ? Quelles sont vos passions dans la vie ? Si vous deviez rencontrer un artiste, quel serait-il et pourquoi ? Le chèque, je le mets à quel ordre ? »
Alexis. « Pourquoi avoir mis « Intrusion » en premier ? Êtes-vous des vampires ? »
MI. Un mot pour conclure ?
Asphodel. Oui. Si une personne lit cette interview jusqu’à la fin, j’aimerais qu’elle se pose la question suivante : « Et si je crevais plus vite que je ne le pense ? Imaginons que ce soir, je m’endorme sans jamais me réveiller. Quelle est la chose ou la personne la plus importante pour moi, et quelle est la plus belle preuve de respect, d’amour et de fidélité à lui faire avant de partir ? ». S’il pouvait joindre l’action à la pensée, ce serait merveilleux.
Alexis. Alors je salue tous les lecteurs de Metal-impact, rendez-vous sur « mon espace » pour y laisser un petit message d'insulte ou de sympathie, nous répondons systématiquement aux messages insolites de provocation.
Ajouté : Dimanche 30 Mars 2008 Intervieweur : Wong Li Lien en relation: Pin-Up Went Down Website Hits: 18256
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