4 ans se sont écoulés depuis la sortie de leur premier album, lorsque le groupe AKENTRA sort Alive, fin 2014. Le combo revient en pleine forme, avec un opus fort sympathique, et bien décidé à prouver qu'ils sont vivants ! La chanteuse Lucia, de passage à Paris, nous accueille en toute simplicité et répond très gentiment à nos questions. Dans cet entretien, Lucia nous parle de l'histoire d'AKENTRA, de leur style musical, de leurs projets, de sa passion pour le chant, et surtout, de l'album Alive. A travers les paroles des chansons, nous abordons des thèmes variés comme la mortalité, la maternité, l'infidélité...
Line-up : Lucia Ferreira (chant), Steve Tilmant (batterie), Stéphane Rayot (basse), Habib Mas (guitare), Thomas Boileux (guitare)
Discographie : IV IV IV (EP – 2009), Asleep (Album – 2010), Alive (Album – 2014)
Metal-Impact. Bonjour Lucia. Avant de parler de votre dernier album, pourrais-tu présenter un peu le groupe et son histoire ? Lucia Ferreira. Oui bien sûr. AKENTRA est né en 2006 de ma rencontre avec Steve, le batteur. On a très vite intégré Stéphane, le bassiste, qui jouait avec moi sur une autre formation à l'époque. Nous avons joué avec des musiciens - des guitaristes et un clavier - qui ont par la suite quitté le groupe. Mais avec Stéphane et Steve, nous avions envie vraiment de figer le projet, de fixer les morceaux que nous avions composé, et d'enregistrer un EP 5 titres. On a fait appel pour cela à Didier Chesneau et Aymeric Ribot de HEADLINE, qui ont enregistré les guitares et les claviers sur cet EP 5 titres. Cela nous a permis de mettre le pied à l'étrier, de vraiment démarrer l'aventure AKENTRA, avec un support pour le faire. Par la suite, on s'est dit que nous n'allions pas continuer à faire venir des guests sur nos albums ; c'est pourquoi nous avons souhaité intégrer 2 membres à part entière dans le groupe pour l'album. Nous avons donc recruté 2 guitaristes, qui sont Thomas et Habib, avec lesquels nous avons enregistré le 1er album (Asleep) qui est sorti en 2010 ; et par la suite, Alive, qui est sorti l'année dernière.
MI. Peux-tu aussi m'en dire un peu plus sur le nom du groupe ? Je crois qu'il vient d'une plante carnivore ? Lucia. Oui, c'est ça, AKENTRA c'est le nom d'une plante carnivore. C'est vrai que ça évoquait bien le côté un peu... la dualité qui peut y avoir avec les guitares, et le côté plus doux avec le chant féminin.
MI. Parlons maintenant de votre dernier album, et tout d'abord de son titre. Votre album précédent s'intitulait Asleep et ce nouvel album s'appelle Alive. Après être endormis, vous êtes donc vivants... Lucia. Oui, on est vivants, c'est ça. (rires) MI. Y a-t-il une signification particulière ? Par ailleurs, il y avait déjà un titre qui s'appelait "Alive" sur votre 1er album... le 3ème album s'appellera-t-il donc "Resurrection" ? (ndi : un des morceaux de l'album Alive) Lucia. (rires) Ça pourrait. C'est vrai qu'avec le titre du 2ème album, il y a le petit clin d'œil effectivement du titre que nous avions déjà sur le 1er album Asleep, c'était un petit rappel. Mais en fait, entre les 2 albums, il y a quand même 4 ans qui se sont écoulés, on peut dire qu'on s'est un peu fait oubliés. Donc en fait, l'objectif c'était de dire aux fans : on est de retour, on est là, on est vivants, et on vient faire de la musique "Alive". MI. Quand vous avez fait votre 1er album, vous n'aviez pas déjà l'idée du titre du suivant donc ? Lucia. Non, du tout.
MI. Peux-tu me parler du visuel de la pochette ? Est-lié à "Magic Trick" ? Lucia. Oui tout à fait. La pochette, le coup du chapeau, c'est vraiment un clin d'œil à un des titres, donc "Magic Trick". On voulait quelque chose d'épuré, donc on s'est orienté sur une pochette un peu plus graphique, avec juste 3 couleurs : le noir, le blanc, le rouge. On voulait un truc vraiment simple, et qui en même temps se dégage par rapport à ce qu'on a l'habitude de voir – des pochettes assez sombres. Là, quand on met la pochette de ce disque à côté d'autres, on la repère tout de suite en fait. MI. C'est vrai que le fond blanc la fait ressortir, et puis sur beaucoup de pochettes de groupes Metal, on voit plutôt des dessins complexes... Lucia. Oui voilà, des trucs un peu plus chargés, un peu plus sombres - on a voulu se détacher un peu de cela, et faire quelque chose d'assez épuré. MI. Si vous avez choisi de faire ce clin d'œil à "Magic Trick", est-ce parce que cette chanson a une importance particulière pour vous ? Lucia. Oui, le batteur a pété une peau de caisse claire sur ce morceau-là ! Du coup, il l'a datée, il a noté le titre du morceau sur lequel il avait pété sa peau de caisse claire, et la peau de caisse claire en question, on l'a laissée en salle de répétition... (rires) Mais c'est vrai que c'est un morceau qu'on affectionne particulièrement, on aime bien le jouer parce qu'il a un côté vraiment néo - en tous cas moi c'est un morceau qui me plait vraiment beaucoup. MI. Et c'est quoi alors ton tour de magie préféré ? Lucia. La disparition (rires). C'est vrai que si j'étais magicienne, parfois j'aimerais bien pouvoir faire ça (claquement de doigts) et disparaitre ; pouvoir être ailleurs... La téléportation ! La téléportation aussi c'est bien, pour éviter les bouchons ! (rires) ça c'est top ! MI. Oui, moi c'est ce pouvoir que j'aimerais avoir ! Lucia. Oui je pense qu'ici, ça peut être bien.
MI. Comment travaillez-vous au sein du groupe sur la composition d'un album ? Lucia. Au niveau du processus de composition, généralement c'est un des garçons qui arrive avec un riff, ou une idée de refrain ou de couplet. Ensuite, tous ensemble on essaie de construire un morceau d'un point de vue musical, et quand on a un truc qui tourne à peu près – que nous avons un couplet, un refrain – c'est là que j'interviens pour apporter une ligne de chant et de texte.
MI. En ce qui concerne les paroles de l'album justement, est-ce qu'il y a une chanson qui te tient particulièrement à cœur et pourquoi ? Lucia. Il y a quelque temps j'aurais dit "The One" parce que c'est une déclaration d'amour, à mon homme, et c'est une chanson qui est quand même assez intime, assez personnelle. Mais au vu des derniers évènements, je pencherai plus pour "Future". C'est une chanson qui parle vraiment de l'être humain, qui montre à quel point l'homme peut être la pire des pourritures, s'autodétruire et faire des choses vraiment ignobles. MI. J'avais justement une question au sujet de ce morceau par rapport aux événements, mais je la gardais pour la fin, pour éviter de plomber l'ambiance (rires) Lucia. Ça y'est c'est fait, désolée ! (rires) MI. Mais puisqu'on est sur le sujet, peux-tu du coup me dire si ce morceau avait une résonance particulière au vu de ces événements ? Lucia. Oui, vraiment, oui. (un temps) En fait, quand on a appris la nouvelle, on était en répétition avec AKENTRA, ça nous a un peu coupé les pattes, et c'est vrai qu'on a eu du mal à finir la répétition... Ça nous a vraiment touchés, car on se dit qu'on aurait pu y être. On s'est demandés si nous n'avions pas des potes qui y étaient - tout de suite on a pensé à des gens, on a envoyé des textos : "Est-ce que tu vas bien ? Où est-ce que tu es ?" Mais je pense que ça a touché tout le monde de la même manière, parce que ça aurait pu être n'importe qui.
MI. Pour continuer sur les textes des chansons, il y a un morceau qui s'appelle Resurrection et dont les paroles m'intriguent : parle-t-elle de quelqu'un qui a une maladie ? Lucia. Non, c'est sur quelqu'un qui a fait une tentative de suicide. C'est pour dire à cette personne qu'on a encore besoin d'elle, qu'il ne faut pas lâcher, et que si vraiment elle veut partir, il faut qu'elle soit sûre. C'est un peu le message. MI. Du coup, entre "Resurrection" qui parle donc de suicide, le morceau "Killing Time" qui aborde le fait de vieillir, et "Final dance pt 1" qui porte lui sur le thème de la fin proche, il y a quand même 3 morceaux qui sont autour du thème de la mortalité. C'est une obsession pour toi ? Lucia. Je ne dirais pas une obsession, mais c'est quelque chose auquel je pense de plus en plus. C'est vrai que le temps qui passe, le fait de vieillir, c'est inquiétant. Quand on a 20 ans on n'y pense pas, et puis plus le temps avance, plus le temps passe vite, et plus on s'aperçoit qu'on ne pourra pas revenir en arrière, et c'est vrai que c'est flippant. C'est un peu une manière d'exorciser cela, que d'en parler dans les chansons.
MI. Le morceau "My Son" lui parle d'une femme qui imagine ce que cela ferait d'avoir un enfant - tu es maman ? Lucia. Non, du tout. MI. C'est donc un peu autobiographique alors ? Lucia. C'est un peu autobiographique, oui. Ce ne serait pas facile : les enfants sont ingrats, ça coûte de l'argent, ça prend du temps, de l'énergie... Mais quand les hormones crient qu'il en faut un, on ne peut pas toujours contrôler – même si la raison dit que ce n'est pas une bonne idée, parfois le cœur parle : on n'est pas à l'abri ! MI. C'est quand même une vision assez négative du fait d'avoir un enfant ? Lucia. Disons qu'avoir un enfant, c'est quand même une responsabilité, c'est avoir la responsabilité d'une vie. Je trouve qu'il y a des gens qui ne réfléchissent pas assez avant de passer à l'acte, et c'est tellement important - encore plus à l'époque où l'on vit. Je trouve qu'élever un enfant, c'est un vrai challenge : c'est le challenge le plus dur que l'on puisse avoir, vraiment. Et je pense qu'on peut le faire du mieux qu'on peut, ce ne sera jamais parfait, on fera toujours des bêtises. Élever un enfant, c'est vraiment le travail le plus dur qu'on peut avoir, et il faut être prêt – pour moi, il faut être prêt. MI. C'est un grand débat (rires) nous n'avons pas le temps d'en parler davantage ici, mais je pense qu'on n'est jamais vraiment prêt non plus... Lucia. Peut-être (rires)
MI. Parlons de la chanson Self Esteem, sur le thème de l'infidélité d'une femme. Pourquoi ce titre ? Une femme infidèle n'a pas d'amour-propre pour toi ? Lucia. Oui, je pense. Je trouve que ce n'est pas propre. L'infidélité, moi je ne pourrais pas. Le fait de vivre avec quelqu'un et d'attendre qu'il soit parti travailler pour inviter quelqu'un d'autre dans le lit alors que les draps sont encore chauds, je trouve que c'est manquer de respect à l'homme avec lequel on vit. Après, si l'homme avec lequel on vit ne convient plus, il faut le quitter, ou lui dire –peut-être qu'il sera d'accord et si ça ne le dérange pas, pourquoi pas (rires). Mais je trouve que quand on vit avec quelqu'un, il faut le respecter un minimum. C'est une question de point de vue, mais moi je fonctionne comme ça. C'est une question de respect. Il faut respecter l'autre si on veut se respecter soi-même. MI. C'est vrai, mais aujourd'hui c'est de plus en plus courant... Lucia. Oui aujourd'hui c'est un peu monnaie courant, et ça fait peur (rires), vraiment.
MI. Comment définirais-tu le style du groupe ? Certaines chansons sont très douces comme "The One" à la guitare sèche, ou "Final Dance pt 1" avec du piano uniquement... Et à l'inverse, "Demolition Man" ou "Kick Ass" sont très speed... Lucia. Oui, nous avons plusieurs facettes. J'ai l'habitude de dire qu'en fait avec AKENTRA, on fait du pop Metal. Parce qu'il y a le côté Metal avec les guitares, un truc assez agressif, mais on a aussi un petit côté pop, dans le sens où l'on fait des chansons avec des refrains assez accrocheurs, des mélodies qui se retiennent... Du coup, je pense que "pop Metal" définit assez bien notre musique.
MI. Puisqu'on parle de style musical, quel serait pour toi le morceau le plus aboutit musicalement sur cet album ? Lucia. Il y a "Lies" qui ressort pas mal du lot ; je l'ai vu sur quelques chroniques d'ailleurs. On a beaucoup travaillé sur ce morceau-là en fait, on est beaucoup revenu dessus, on l'a cassé, on l'a repris. C'est vrai que ce morceau a demandé beaucoup de travail : on l'a laissé de côté, on l'a laissé mûrir, puis on est revenu dessus ; et je pense qu'au final on a une chanson qui est vraiment bien aboutie.
MI. Certaines chroniques de votre album précédent, tout en étant globalement bonnes, te reprochaient de ne pas prendre assez de risque, d'avoir un chant un peu trop linéaire. Qu'est-ce que tu leur répondrais, et penses-tu avoir pris plus de risques sur cet album ? Lucia. Peut-être un peu plus, je pense que je me suis un peu plus approchée de mes limites. Mais en même temps je pense que j'ai un style quand même bien à moi. M'amuser à faire du lyrique, partir dans des démonstrations techniques, ce n'est pas mon truc, ce n'est pas ce qui m'intéresse. Ce dont j'ai envie, c'est de chanter, d'être au service d'une chanson, et pas forcément de faire une démonstration ; donc après prise de risque ou pas, je pense que ce n'est pas ça l'important. C'est vraiment laisser sa sensibilité exercer, et juste chanter, sans se poser de questions. MI. Oui, il vaut mieux quelque chose qui soit peut-être plus simple mais bien fait et sincère. Lucia. Oui, et plus naturel.
MI. Y-a-t-il sur cet album un morceau plus difficile à chanter pour toi ? Lucia. Non, pas spécialement. Je sais que sur certains chœurs – ce sont des choses qui sont assez en retrait – il a fallu que je donne plus, mais non, je ne pense pas qu'il y ait un morceau plus difficile en particulier. Et puis j'avais beaucoup travaillé en amont, j'avais bien préparé le studio, donc quand je suis arrivée pour enregistrer, ça s'est plutôt bien passé. MI. Tu chantes depuis longtemps au fait ? Lucia. Depuis que je suis toute petite. Les cours de chant, je les ai pris assez tardivement – après avoir commencé AKENTRA bizarrement. C'est vrai que ça m'a permis de beaucoup progresser et d'acquérir de la technique, pour pouvoir aborder les choses différemment. MI. Mais tu as toujours chanté ? Lucia. Oui j'ai toujours aimé ça ! J'ai commencé avec la chorale au collège, j'ai continué avec le groupe vocal jazz du lycée, ensuite j'ai eu un groupe de Rock, et puis finalement j'ai atterri dans AKENTRA, mais j'ai toujours voulu chanter en fait.
MI. Quelles sont tes influences musicales ? Lucia. Elles sont assez variées. Ça va de Marylin Manson à Marylin Monroe, pour faire assez large – voilà, j'ai mes 2 Marylin (rires). J'aime beaucoup tout ce qui est jazz, Frank Sinatra... j'affectionne vraiment les compositions de Cole Porter par exemple. J'écoute aussi pas mal de variété, de pop, un peu d'électro - j'écoute pas mal de choses. Au niveau des chanteuses qui ont pu m'influencer, il y aurait Alanis Morrissette et Gwen Stefani – j'aime beaucoup ce que faisait NO DOUBT dans les années 90 - 2000. Il y a des chanteuses comme ça. Christina de LACUNA COIL aussi - j'aime beaucoup sa façon de chanter, sa façon d'aborder les mélodies... Je me sens assez proche de ce genre de chanteuse.
MI. Vous avez tourné un clip en Octobre dernier, c'est pour quel titre ? Lucia. C'est pour "Kick Ass". Le tournage a été réalisé lors de notre dernier concert. Nous avons toutes les images, le clip est en court de montage, et je pense qu'il sortira début 2016. MI. C'est un live donc ? Lucia. Oui, ce sera un live, il n'y a pas de scénario. On n'avait jamais fait ça avec AKENTRA, on s'est dit pourquoi ne pas essayer. "Kick Ass" est un titre assez énergique, donc il s'y prêtait bien. MI. A propos de ce morceau, ça t'es déjà arrivé d'aimer et détester la même personne en même temps ? Lucia. Oui, ça peut arriver d'être un peu énervé après quelqu'un qu'on aime ou qu'on a aimé, et d'avoir envie de lui botter le cul tout simplement ; voilà, ça peut arriver ! (rires)
MI. Quels sont les prochains projets pour AKENTRA ? Lucia. Le 27 janvier on joue au Gibus Café et le 30 janvier 2016 on jouera à Dreux dans le 28. Par la suite, j'espère qu'on va avoir d'autres dates qui vont tomber – on a quelques pistes, mais j'attends d'en savoir un peu plus pour divulguer les informations sur le site. Sinon, on prépare aussi un set acoustique, pour pouvoir jouer dans d'autres endroits auxquels on n'a pas forcément accès en électrique – avec une batterie c'est tout de suite plus compliqué. Et puis cela permet aussi d'élargir, de toucher un public différent, qui ne nous aurait pas forcément écouté en électrique, mais qui en acoustique, va tendre l'oreille, et qui aura peut-être ensuite envie d'en découvrir un peu plus. MI. Mais il s'agirait du coup des morceaux déjà existants, qui seraient enregistrés en acoustique ? Lucia. Oui il s'agirait des morceaux actuels ; pas forcément enregistrés, mais au moins travaillés pour les restituer sur scène. Ça permet aussi d'avoir une approche différente de nos morceaux, ce qui peut être intéressant. Ce sont des morceaux qui se prêtent quand même bien à l'acoustique, vu que c'est assez mélodique... ça peut être intéressant.
MI. Il y a un groupe avec lequel vous aimeriez partir en tournée ? Lucia. Je pense qu'il y en a plusieurs. C'est vrai que je suis assez fan de LACUNA COIL, et c'est dans la même veine, donc cela pourrait se faire, c'est envisageable. Mais sinon on n'est pas sectaire, nous on aime tout le monde ! (rires) Après, ça permet aussi de découvrir des groupes vers lesquels on ne serait pas allés spontanément ; le fait de partager une scène avec des gens, cela permet d'élargir...
MI. Que penses-tu de la scène actuelle du Rock et Metal français ? Lucia. En fait je n'en pense pas grand-chose. C'est assez large, il y a beaucoup de groupes qui ont du talent, énormément de talent. C'est dommage qu'en France on n'écoute pas assez de Rock, pas assez de Metal, parce qu'il y a des groupes qui valent le coup, vraiment vraiment. J'en découvre tous les jours, et je pense qu'on n'a pas fini d'en découvrir. C'est dommage que les français ne s'intéressent pas plus à la scène Rock et Metal, car elle est riche, vraiment très riche.
MI. Est-ce qu'il y a une question que j'ai oublié de te poser ? Lucia. Non, je pense qu'on a pas mal dégrossi la chose, je pense que tu as bien préparé tes questions (rires)
MI. En conclusion, que souhaites-tu dire à vos fans ? Lucia. Déjà, je vais leur dire merci. Pour tout ce qu'ils nous apportent, le fait de nous soutenir, d'acheter nos disques, de venir à nos concerts, de nous envoyer des petits messages sur les réseaux sociaux... Ce sont des choses qui nous touchent vraiment énormément. Sans eux on ne serait pas là, on n'aurait pas ressorti un album, on aurait arrêté depuis longtemps. Je tiens à les remercier vraiment, leur dire qu'on les aime très très fort, qu'on espère qu'ils vont continuer à nous soutenir longtemps, et que d'autres vont se joindre à eux pour nous soutenir ! Jouer sur une scène avec une salle pleine, c'est le bonheur, tout simplement. Le live, c'est l'aboutissement du travail de groupe. Avoir le retour du public, c'est cela qui me motive, vraiment.
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