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THE LAST EMBRACE (FRA) - Olivier et Pierre-Henri "Coco" (Sept-2013 / ITW-VIDEO)
Si THE LAST EMBRACE semble débouler sans crier gare sur la planète Metal telle une météorite venue des fins fonds de l'espace, les bougres ont pourtant un sérieux background derrière eux ! Formé en 1998 par Olivier guitariste et leader de la formation leur parcours a été long et sinueux ! Il leur aura fallu treize longues années pour que le line-up se stabilise enfin, une situation pas de tout repos qui en aurait refroidi plus d'un ! Un syndrome qui semble d'ailleurs toucher bons nombres de combo de l'hexagone. En 2001 la sorti d'un Ep leur permettra de se faire remarquer rapidement et de sillonner la France en assurant au passage quelques premières parties prestigieuses comme lorsqu'ils ont ouvert pour THE GATHERING à Paris. Fort de cette expérience ils réussirent aussi à sévir sur quelques festivals comme celui de Hirson ou encore le Metal Female Voices I. Un très bon départ qui sera un tremplin prometteur vers une étape décisive pour toute formation : trouver un label. Au final c'est une maison de disque suédoise (Longfellow Deeds Records) qui les signera et leur permettra d'obtenir une distribution Européenne des plus efficace. L'album Inside déboule dans les bacs en 2005 et prouve ainsi que nos parisiens ne sont pas là pour faire de la figuration bien au contraire. L'arrivée la même année de Sandy au chant n'y étant pas pour rien, la belle a su faire preuve d'une excellente maîtrise vocale qui n'a rien à envier au ténor du style Metal Progressif pratiqué par le combo. S'en suit des concerts aux côtés de Danny Cavanagh ou encore ANTIMATTER pour n'en citer que quelques uns. Très vite en 2009 un deuxième opus Aerial vient confirmer tous les espoirs mis en eux et marque une nette progression grâce notamment à l'apport d'un quatuor à cordes sur de nombreux morceaux qui en surprend plus d'un et leur permet de se démarquer face à une concurrence féroce ! On découvre alors un gang nettement plus mature qui n'hésite pas à innover et semble prêt à disséminer son Metal sur la scène Internationale. Malheureusement les problèmes d'instabilités les assaillent de nouveau avec le départ de leur batteur et d'un des deux guitaristes, ce qui ne manque pas de freiner le combo dans sa quête de reconnaissance et de réussite. Heureusement nos amis ont des ressources et ne vont pas baisser les bras mettant à profit ce moment de flottement pour enregistrer une galette entièrement acoustique au doux nom d'Essentia où ils en profitent pour revisiter d'anciens titres et se permettent même le luxe de nous offrir une superbe reprise "Roads" de PORTISHEAD.
Une fois encore, nos lascars font le choix judicieux de se faire accompagner d'un quatuor à corde qui amène un vrai plus à l'ensemble ! Devant tant de talent MI se devait d'en savoir un peu plus sur cette formation originale, c'est au Hard Rock Café que nous rencontrons Olivier et Pierre Henri "Coco" deux joyeux lurons sympathiques, très disponibles et heureux de nous faire partager leur passion ! Magnéto les gars c'est à vous !
Line-up : Sandy (Chant), Olivier (Guitare), Pierre Henry dit "Coco" (Clavier/Piano), Anthony (Basse), Chris (Batterie)
Discographie : The Last Embrace (2001), Inside (2005), Aerial (2009), Essentia (2013)
Retranscription : Max Nipluc
Metal-Impact. Comment s'est passée votre tournée acoustique notamment en festival ? Olivier. Très bien si tu fais référence au Festival Crescendo, cela s'est super bien passé, on a été reçu chaleureusement, tout était vraiment bien organisé, les gens hyper sympa et le son terrible ! En fait, on a fait une date électrique sur le site du festival puis trois dates acoustiques. Ca n'est pas vraiment une tournée mais pour nous ça l'est puisqu'on a tous des boulots donc pour organiser des tournées c'est assez compliqué. Faire trois ou quatre dates de suite, c'est déjà pas mal. D'ailleurs au passage, on les salut puisque ce sont devenus des amis pour nous. N'hésitez pas à y aller c'est un festival gratuit vraiment bien !
MI. Comment est né votre engouement pour les shows acoustiques ? Olivier. A la base, si on prend le point de départ, on a commencé à faire des petits showcase acoustiques dans des radios ou des petits endroits en 2004 si ma mémoire est bonne. Donc ça remonte à pas mal de temps maintenant. On a dû pas mal réarranger nos morceaux électriques en fonction. Vu qu'on fait une musique assez mélodique, cela s'est plutôt bien passé sachant que c'est un style plutôt adaptable. C'est donc né assez naturellement, ça s'est fait au fur et à mesure. Le projet d'enregistrer les morceaux proprement remonte à pas mal de temps maintenant et finalement on a trouvé le temps pour le faire récemment. C'était il y a à peu près deux ans de ça.
MI. Comment avez-vous procédé au choix des morceaux pour Essentia ? Pierre-Henri dit "Coco". Il s'agit de morceaux qu'on jouait en live. Ils étaient déjà adaptés depuis pas mal de temps, ça s'est donc fait assez naturellement.
MI. Vous n'avez rencontré aucunes difficultés pour réadapter vos morceaux ? Olivier. Ca a demandé du travail, pas de difficultés, juste du travail et ce sans arrangement à la base.
MI. Essentia, il n'est composé que de morceaux acoustiques où vous êtes accompagnés d'un quatuor. Ce n'est pas la première fois que vous privilégiez ce genre d'ambiance ! Coco. En effet, déjà sur Aerial.
MI. Comment est née cette idée de travailler avec un quatuor ? Olivier. Il faut déjà l'arranger. Coco. La principale difficulté est d'écrire ces parties. Ça se fait principalement avec des gens de notre entourage, ou via des forums de Metal et aussi des personnes avec qui j'étais à l'école de musique.
MI. Combien étaient ils à la base ? [Rires] Coco. Ils sont quatre. C'est aussi le principe du Quatuor ! [Rires] ...
MI. Comment s'est passé le travail avec ce quatuor, vous avez du beaucoup répéter ? Olivier. Non, du tout. Ce sont des tueurs, cela s'est passé très vite. On leur a montré les partitions et préalablement donné les démos, c'est tout. Je ne sais même pas s'ils les ont écoutées d'ailleurs. Coco. Moi j'ai écrit les partitions et ils sont arrivés en studio. Il y en a deux qui travaillent dans un orchestre l'un à Rouen et l'autre à Lyon. Les autres sont des musiciens de jazz qui bossent dans ce milieu-là. Ils ont donc tous un niveau vraiment élevé. Lorsqu'ils arrivent en studio, ils ont déjà écouté les morceaux un minimum et ont les partitions prêtes. Après je les dirige selon ce que l'on veut obtenir, tout ça.
MI. Et ils vous donnent leur avis sur les morceaux ? Coco. Sur l'interprétation, oui, car ils connaissent leur instruments. Mais de manière globale, non.
MI. L'album est composé de 10 morceaux dont une reprise «Roads" de PORTISHEAD. Vous faisiez déjà le morceau en live. Pourquoi celui-là ? Olivier. Là je prends la peine de répondre car c'est plus mon initiative ainsi que celui de la chanteuse, Sandy, qui est au travail actuellement [Rires] ... Déjà parce qu'on aime le morceau. Cela fait un moment qu'on le joue en acoustique et on est parvenu à reproduire notre version personnelle donc cela nous tenait à cœur de l'enregistrer.
MI. C'est un hommage au groupe ? Olivier. C'est un hommage au morceau en fait. Moi, j'aime beaucoup le groupe. Ce qui n'est pas le cas de tout le monde dans THE LAST EMBRACE.
MI. Vous être des grands fans d'ANATHEMA ? Coco. Oui, je suis un grand fan d'ANATHEMA ! [Rires] ...
MI. Au même titre que THE GATHERING et au final vous faites une reprise de PORTISHEAD ! Coco. Oui, car à la limite c'est même mieux de faire un morceau qui n'a rien à voir avec le style que nous pratiquons parce que c'est plus intéressant à retravailler puis la version de PORTISHEAD n'était pas du tout la même, c'est plus un trip hip hop électro qui n'a rien à voir. Comme on aime bien le morceau à la base...
MI. Faîtes-vous d'autres reprises sur scène ? Olivier. Oui, ça nous arrive. Coco. Nous on a déjà joué "Catch the Rainbow". Malheureusement, il n'y a pas de vidéo live. C'est bien dommage parce qu'on avait vraiment pas mal joué.
MI. C'est un grand classique de RAINBOW qui date de 1975, vous avez pu reproduire l'extraordinaire solo de Ritchie Blackmore ? Olivier. Oui mais je le fais à ma manière ! Je n'ai malheureusement pas le niveau de Ritchie Blackmore ! [Rires]
MI. Vous aimez donc bien RAINBOW ? Coco. Ah oui, carrément ! On est assez fan de tout ce qui est seventies que ce soit Hard Rock, Progressif, etc.
MI. Il y a eu pas mal de changements au sein du groupe depuis 2011. Heureusement quelques fidèles sont restés ! [Rires] ... Coco. Voilà ! Il y en a un là par exemple ! (ndi : Pierre-Henri me montre olivier qui est assis à coté de lui) [Rires] ...
MI. Que s'est-il passé en 2011 pour que plus de la moitié des membres de THE LAST EMBRACE quittent le navire ? Olivier. Pas vraiment la moitié, on va dire un tiers. Les chemins se croisent et parfois on peut avoir différentes opinions sur la manière dont doit évoluer le groupe. Cela arrive à tous les combos, qu'ils soient pro ou non. Ca fait partie des aléas mais il n'y a aucun souci avec Laurent (ndi : ancien guitariste), on a d'ailleurs été témoin à son mariage. On n'a aucun problème avec Alexis (ndi : ancien batteur) non plus, c'est un mec très doué qui sait faire plein de choses, qui rebondit sur d'autres domaines et qui rebondira en musique.
MI. Ces mutations influent-elles sur l'évolution du groupe ? Olivier. Oui, forcément. Par exemple, le nouveau batteur a un autre background. Il ne joue pas de la même manière, il n'a pas les mêmes goûts, il n'a pas la même frappe, il n'a pas le même jeu du coup ça fait évoluer dans le bon sens, enfin dans un autre sens. Ça n'était pas moins bien avec Alexis, c'était juste différent. Chris (ndi : le nouveau batteur) n'a aucun rapport avec notre ancien batteur. Il aime bien le progressif d'autant que son père lui en a beaucoup fait écouter; il aime bien GENESIS tout ça. Il joue d'autres styles de musique, il fait du Dub, il fait du Hardcore, du manouche, du blues. Il joue pleins de trucs en fait !
MI. ESSENTIA est donc un album pour attendre ? Olivier. Moi je ne le vois pas comme ça. Mais c'est vrai qu'on peut le présenter tel quel parce qu'il n'y a pas vraiment de nouveaux morceaux mise à part quelques inédits qui ne le sont pas vraiment. A part entière, ce sont plutôt des interludes, des trucs comme ça.
MI. Il y a en effet des morceaux très courts d'une ou deux minutes ! Olivier. Moi je le considère comme un album à part entière. Ca n'est peut-être pas le cas de mes collègues. Après, on a pris le temps de le faire bien, on ne s'est pas contenté de faire des morceaux avec les mêmes lignes de chant. On a pris beaucoup de temps à le faire et ce du mieux possible.
MI. C'est ce qu'on ressent à l'écoute de l'album : Il y a un gros travail au niveau des arrangements et même un solo de flûte sur "Impending Dawn" qui fait immédiatement penser à JETHRO TULL. Olivier. Eh bien c'est tout à fait ce que l'on voulait ! On recherchait une ambiance seventies. Regis Moreau joue beaucoup dans un style proche de Ian Anderson qui assure le chant et la flûte au sein de JETHRO TULL. Le petit Régis, enfin le Grand Régis qu'on salut ! [Rires] ... MI. Le mariage s'applique bien au sein du morceau. Coco. Il y a vraiment une volonté d'amener d'autres instruments notamment sur le prochain opus électrique dont on ne va pas parler tout de suite car c'est en projet.
MI. Vous avez changé de chanteuse il y a quelques temps ! Comment avez-vous rencontré Sandy et qu'est-ce qui vous a plu chez elle ? Quels-sont les critères qui vous semblent important à ce niveau-là ? Olivier. A la base, au départ de Nathalie, notre première chanteuse, on a fait pas mal d'auditions. On a donc rencontré beaucoup de chanteuses. Il y en a eu de franchement pas mal. Ces auditions ont souvent été longues et parfois même pénibles. Il y a des anecdotes incroyables ! [Rires] ... Il y a eu de très bonnes chanteuses mais on a été confronté aussi à des choses assez incroyables. La chanteuse qui se pointe et qui chante à côté du micro, on ne l'entendait pas. Elle arrivait sans vraiment connaître le nom du groupe enfin c'était du n'importe quoi. En bref, Sandy était une connaissance de Coco (Clavier, Piano) qui était à l'école de musique avec elle. C'est presque l'opposé de la précédente chanteuse, que ce soit au niveau du caractère ou de la voix, ce qui n'est pas forcément négatif d'ailleurs. Ca n'est pas du tout le même délire. Elle place bien sa voix et chante très juste. Elle possède un très joli timbre et cela convenait bien aux idées qu'on avait en tête. Qui plus est, c'est une nana hyper motivée, super cool et elle ne se prend pas du tout la tête contrairement à beaucoup de chanteuses ou chanteurs qui ont un égo assez surdimensionné. Elle sait trouver sa place et ce naturellement donc c'est cool ! Et elle voyage en poney volant ! [Rires] ... C'est une private joke, qu'elle comprendra.
MI. Vous avez donc trouvé la bonne personne pour THE LAST EMBRACE et cela s'entend. Je trouve d'ailleurs que sur Essentia est mise en valeur. Olivier. Oui, ça n'était pas forcément le but mais vu que les morceaux sont plus épurés, à l'arrivée, en effet, elle a plus de place que sur les précédents opus où l'on avait tendance à surcharger en piste dans tous les sens. Alors oui, cela créé une musique riche mais peut-être trop fatigante à écouter, au final. C'est du moins ce que l'on en retient.
MI. Cela entend que vous allez changer pour le prochain album ? Olivier. Ouaip ! Coco. On va mieux mixer les choses entre les parties chantées qui sont beaucoup plus aérées à priori pour justement mettre sa voix en valeur par rapport aux parties instrumentales. Olivier. Et il y a eu donc le départ d'un guitariste Laurent, je suis tout seul à la guitare maintenant donc naturellement, au niveau de la compo, lorsqu'on répète, je suis isolé. Cela me contraint à étoffer mon jeu et de toute façon écrire pour une ou deux guitares, ça n'est pas la même chose. Ca peut donc modifier beaucoup les choses.
MI. Comment va être ce nouveau disque ? Olivier. Plus clair, moins chargé et plus complexe pour certains morceaux au niveau de l'écriture notamment, je pense qu'il sera plus digeste.
MI. Pour quand est prévue cette nouvelle galette ? Olivier. On est censé l'enregistrer en Avril 2014, si tout va bien.
MI. Au fil des albums, vous avez collaboré avec pas mal de gens comme Stephan May et Emmanuel Rousseau. Quelle est la différence entre les deux ? Pourquoi avez-vous changé ? Olivier. Pourquoi on a changé ? Je ne sais même pas. Stephan habite à Toulouse, c'est donc plus simple de bosser avec lui dans la région. Et Manu, c'est une personne que je connais depuis un bout de temps et c'est quelqu'un qui travaille très bien, qui est très dévoué pour les groupes avec lesquels il travaille. Puis il a ses défauts, comme nous. En tous les cas, on a été très content de bosser avec lui, il a bien fait le taf.
MI. Cela apporte beaucoup d'avoir un regard extérieur ? Olivier. Ah complètement ouais. Normalement, sur le prochain, la personne qui va nous enregistrer aura un rôle de regard extérieur que Manu n'avait pas forcément parce qu'il était trop investi dès le départ. Et peut-être parce qu'on le connait trop aussi. Cette fois c'est quelqu'un qui ne connaissait pas notre musique avant. Le but, c'est aussi que lui apporte ses idées, qu'il nous remette en place sur des lacunes éventuelles.
MI. Si vous aviez les moyens de travailler avec un producteur international qui choisiriez vous ? Olivier. Personnellement, au risque de donner une réponse cliché, je n'aime pas tout ce qu'il fait parce que je trouve qu'il en fait trop, mais je pense forcément à Steven Wilson, je pense évidemment à l'album In Absentia qui a une production monstrueuse, que je trouve incroyable. Peut-être un peu trop propre, à mon goût, mais en tout les cas au niveau du mixage, au niveau des prises, du rendu général, je pense qu'actuellement c'est l'un des meilleurs. Après je pense qu'il fait trop de choses, qu'il se disperse un peu. Mais pour moi, ce serait lui. Coco. C'est vrai que ses productions sont toujours un peu les mêmes... Olivier. Sa carrière solo est très bien.
MI. Vous avez beaucoup joué avec Daniel et Vincent Cavanagh d'ANATHEMA ! Olivier. Oui, et avec Duncan Patterson aussi.
MI. Comment cela s'est-il passé ? Olivier. (ndi : Ils réfléchissent) Bah, moi je suis fan du groupe depuis longtemps, j'adore leur musique, même si j'aime moins ce qu'ils font maintenant, selon moi jusqu'à A Natural Disaster, c'est intouchable. Après, je trouve qu'ils ont perdu quelque chose. Ça s'est bien passé, maintenant voilà, il y a des trucs personnels qui viennent se greffer sur tout ça et donc je préfère ne pas trop en parler, mais oui, il y a des choses qui m'ont dérangé notamment dans l'attitude de Dani. Je l'ai revu après. On en a reparlé parce qu'on se connait un petit peu. C'est quelqu'un qui est dans son monde, dans son trip, que je trouve assez lunatique, c'est mon avis. Il est doué, c'est une référence pour moi au niveau de la guitare, et ça restera une référence, mais il a son caractère, qui passe ou qui ne passe pas. Avec moi des fois ça passe, d'autres non. Coco. Oui, il y a quelques casseroles.
MI. Ca n'est donc pas devenu un ami ? Olivier. Ca aurait pu devenir un ami mais à l'arrivée, je ne pense pas que ça le sera. Mais un mec comme Duncan Patterson, l'ancien bassiste, est adorable, et on s'est super bien entendu avec lui. Il l'a fait volontiers, gratos, ce qui n'est pas le cas de tout le monde, donc on le remercie beaucoup et c'était vraiment cool de sa part.
MI. Il y a-t-il d'autres gens avec qui vous aimeriez travailler ? Que vous ne connaissez pas forcément. Coco. On a déjà eu Ibrahim Maalouf qui est une grande référence en jazz, entre autres. Un mec de MARILLION, ça pourrait être pas mal ! Parce qu'on aime bien le groupe. [Rires] ... Steve Rothery, par exemple ou Steve Hogarth.
MI. Vous avez réussi à décrocher des belles premières parties comme à l'Elysée Montmartre avec THE GATHERING. Olivier. C'était un grand moment et ça s'est passé en 2004 je crois. A l'époque, pour moi, on n'était pas prêt pour faire ce genre de truc. On l'a fait parce qu'on en a eu l'opportunité, c'est un super souvenir parce que L'Elysée Montmartre était blindé, tout ça. Après, en ce qui me concerne, le concert qu'on a fait était catastrophique parce qu'on n'avait pas notre ingénieur du son. On a eu un son pourri de chez pourri, on a donc fait ce qu'on a pu. On l'a fait, on en est content, c'est un putain de souvenir. Moi personnellement, je ne me souviens de rien, je suis monté sur scène puis je suis redescendu, parce que j'étais en mode auto.
MI. Quel est votre meilleur souvenir live ? Olivier. L'un des meilleurs souvenirs pour moi, c'était au Metal Female Voices, le concert était super bien organisé, c'était en Belgique. Gros son et tout, belle réponse, c'était vachement cool. Le Crescendo, c'était super ! Après, pleins de petits concerts acoustiques, il y en avait un notamment à Tournay, on s'est bien éclaté, on était à trois, on a fait un super concert. Il y a quelques shows comme ça qui m'ont marqué. Certains à la scène Bastille aussi.
MI. Pour terminer, quels sont vos projets mise à part l'album ? Olivier. L'album sort maintenant donc de la promo. On va le promouvoir comme on peut car on travaille. On est à fond surtout sur le prochain électrique, qu'on doit enregistrer bientôt. Ca, c'est la priorité. Après on va quand même défendre l'acoustique. Figuration réduite voir très réduite. Parce que tout le monde ne peut pas assurer en permanence, certains ont des boulots. On va donc faire ça à la base, guitare chant, on va essayer de tourner dans les petits endroits, avec Sandy et moi. Et puis, Coco se collera quand il pourra au clavier et dès qu'on a une opportunité, pourquoi pas le faire avec les autres mais pour l'instant, ça n'est pas la priorité. Et peut-être des concerts électriques en mars, éventuellement, pour rôder les nouveaux morceaux sur scène. Ca n'est pas encore confirmé mais bon.
MI. Eh bien merci beaucoup, un petit bonjour à Sandy ? Coco. Ouais, bonjour Sandy ! De toute façon, on la voit tout à l'heure donc voilà !
MI. A très bientôt ! Olivier. A très bientôt, merci pour l'interview !
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