ECLECTIKA (FRA) - Lure Of Ephemeral Beauty (2012)
Label : Asylum Ruins Records
Sortie du Scud : 8 novembre 2012
Pays : France
Genre : Metal atmosphérique
Type : Album
Playtime : 10 Titres - 58 Mins
Sébastien Regnier, retenez bien ce nom, car il sera le premier visé par la loi du non cumul de mandats. Sur la pochette du CD, il est crédité du chant, de tous les instruments, paroles, musique, artwork, production, de l’achat des croissants au p’tit déj, etc. Il s’assume complètement. N’empêche que l’on finit par se demander si le susnommé Seb a un don d’ubiquité ou s’il a un ego surdimensionné. Dans cette chronique je ne parlerai pas du travail d’un groupe, mais plutôt d’un projet solo. A noter toutefois la présence des voix de Noémie et d’Aurélien. Vincent vient nous gratifier d’un solo guitare sur « Cyclic Anagnorisis ».
ECLECTIKA est le nom d’une aventure musicale débutée le 01/01/2001, histoire de bien commencer le XXIéme siècle et d’entrer dans une nouvelle ère cosmique.
En dix ans, 3 albums. On est loin de la vitesse de la lumière. C’est la rançon quand on ne délègue pas. On est parti des « Arcanes du Bien-être », en passant par « 11 Corps Décharnés » et finir en 2012 par « Les Sept Vertus Capitales » avec le dernier album Lure Of Ephemeral Beauty.
L’instrumental de l’intro « Through The Supernova Remnant » tente de planter le décor qui se veut intergalactique, mais il me fait plutôt l’effet d’une arrivée de centurions dans une arène.
Le titre éponyme « Lure Of Ephemeral Beauty » dévoile les voix, celle, extrême, d’Aurélien, et celle lyrique de Noémie. La dichotomie entre ces deux chants ne fonctionne guère, loin d’être salutaire pour cet album, elle devient même suicidaire, la production, à la peine, n’arrangeant pas les choses.
Le solo guitare de Vincent Valenti est une vrai plus-value dans « Cyclic Anagnorisis ». La rythmique est bien appuyée sur « Room Nineteen », morceau mieux structuré, c’est également le cas des « Septs Vertus Capitales ». Je refais à nouveau la grimace avec le volet black de « Sophist’s Death : Legacy and Bitter Tears », décidemment l’alchimie ne prend pas malgré la ligne guitaristique efficace du morceau.
Belle illustration sonore avec « Sweet Melancholia », belle mélodie, avec le chant aérien de Noémie, pluie de poussières de constellation dans le ciel étoilé, les signes du zodiaque se montrent cléments dans ce morceau.
Notre anatomie la plus intime est à l’agonie avec « Handicapped Sex In A Mental Orgy » malgré le souffle léger, rassurant de Noémie, et son chant au baume réparateur.
On termine avec ce que Sébastien Regnier réussit le mieux, à savoir, l’instrumental traducteur d’images, de concepts. Illustrateur sonore est la profession qui colle le mieux à son C.V.
Je terminerai ma chronique avec les mots que je lis sur le livret de l’album : « Comme si de rien n’était ».
Ajouté : Mardi 12 Février 2013 Chroniqueur : Le Patriarche Score : Lien en relation: Eclectika Website Hits: 8218
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