Voici le retour tant attendu des fervents défenseur de l'underground qu'est INHUMATE. Ils sont maintenant à mi-parcours de leur heptalogie qui a pour concept : la Vie et l'abolition du temps.
D'entrer de jeu, on peut dire que cet album (une fois de plus autoproduit) a mûrit tranquillement pendant ses quatre années de gestation et cela tombe bien car c'est aussi le concept de cette moitié d'heptalogie, la maturité... Quatre ans donc pour nous délivrer ce mastodonte sonore qui sonne bien plus massif et Death que de par le passé, toujours avec ses touches d'hardcore pour un ensemble Grind old school bien plus travaillé à tous niveaux et s'est ainsi que le concept de cet opus prend tout son sens. La prod est plus propre que jamais qui, pour coup les rend pour certains moins underground mais personnellement je préfère un son plus propre et ce même au risque d'aseptiser un peu l'ensemble.
INHUMATE, véritable bulldozer qui emporte tout sur son passage par ses riffs assassins, sa batterie folle qui est parfaitement maîtrisée, sa basse surpuissante ainsi que sa voix emplie de frénésie qui n'a jamais été aussi profonde et qui nous donne la gnac.
A noter qu'il y existe une version digipack ainsi qu'une piste multimédia avec quelques vidéos enregistrées à l'Obscene Extreme Fest 2003 (cz) où l'on voit toute la ferveur et dévotion du groupe en live ainsi que son énergie communicative qu'il peut dégager. Les concerts, ils les vivent à 200% à l'image de Christophe (le chanteur) qui commence ses morceaux en écrasant le micro sur son front et ce jusqu'au sang, vous pouvez apprécier le résultat en regardant sur le rond de CD et vous n'aurez pas envie de vous prendre un coup de tête de notre amis ! D'ailleurs le seizième titre qui s'intitule justement "Life" est un melting polt de plusieurs morceaux live comme pour rendre hommage aux gens qui les suivent et supportent mais aussi certainement pour signifier que la scène est le plus représentatif pour eux.
Album à recommander, décrochage de cervicales assuré, quelles pêche et énergie mes amis, ah, que ça fait du bien. On va regretter quand le moment sera venu où cette heptalogie prendra fin...
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