STATE OF ROCK (de) - A Point Of Destiny (2010)
Label : Metal Heaven
Sortie du Scud : 29 janvier 2010
Pays : France
Genre : Melodic Hard Rock
Type : Album
Playtime : 10 Titres - 46 Mins
Déjà que le Rock, en terme de musique est l’Etat dans l’Etat, alors un groupe qui affiche pour nom STATE OF ROCK, il n’y a rien de plus fédérateur pour les aficionados du genre, en l’occurrence du Hard Rock Mélodique.
C’est l’été, les vacances, alors prenez votre shaker et mélangez le chanteur Tony Mills (SHY, TNT), pas trop frappé, et 3 membres de FRONTLINE, et EVIDENCE ONE avec de la glace pillée. Secouer le tout, mais pas trop, c’est du mélodique quand même ! Vous obtenez le premier album A Point Of Destiny de ce nouveau groupe, émanation principale de FRONTLINE et de son guitariste Robby Böbel. La section rythmique est assurée par Hutch Bauer, à la basse, et Rami Ali aux drums.
Sur la pochette, une curieuse juxtaposition d’une tête d’aigle à l’œil de diamant, au bec menaçant, sur un fond de volutes bleutées voilant un portail de style gothique flamboyant. Illustration d’un album qui se veut entre ambiance éthérée et menaçante. C’est ce que nous allons vérifier ensemble.
C’est par « Black & Blues » que nous faisons connaissance, avec la voix de Tony Mills, peu de temps avant son accident cardiaque dans un aéroport de Norvège, trop éprouvé sans doute par son actualité de l’époque, l’album A Farewell To Arms avec TNT, et celui de SERPENTINE, A Touch Of Heaven. Titre prémonitoire, s’il en est…
Attaque franche dès l’intro, un chant en parfaite adéquation avec ce style de musique, refrain à reprendre en chœur. Robby Böbel vient y poser son solo à mi-parcours.
« Without My Love », moins percutant s’inscrit toutefois dans la même veine. C’est par une nappe mélodique de synthé que nous sommes accueillis sur « Heartless Dreamer », au tempo toujours aussi marqué. Un petit défaut récurrent au niveau du mixage, comme sur d’autres titres, on devine trop, au niveau de la balance, le va et vient du curseur au niveau du chant, un tantinet désagréable à l’écoute, à croire que c’est là l’illustration de leur morceau « Hanging In The Balance ».
Belle mélodie sur « Don’t Make Me Cry », avec Tony Mills que l’on sent bien possédé par le texte, aidé par le jeu plaintif de la guitare de Robby.
« Freedom » se distingue par des arrangements plus soignés, une guitare plus incisive. Ce morceau témoigne de la maitrise technique de chaque musicien, et témoigne d’une belle cohésion autour d’un refrain qui trotte vite fait dans la tête.
La signature Rock est apposée sur « Count Me Out », par une rythmique plus appuyée et les poncifs qui font le succès du genre : intro marquée, refrain mémorisable, chœurs, et le solo de guitare…
L’humour est au rendez-vous du titre éponyme « A Point Of Destiny », avec Tony Mills qui tel un Monsieur Loyal, au cirque, nous présente le numéro solo de Robby Böbel.
L’album se termine sur « Friction » avec son intro très Rock’n’Roll, et un « Somewhere » un peu plus dispensable, car n’offrant pas d’originalité par rapport aux autres titres.
Si cet album n’est pas aussi royal que l’aigle qui orne la pochette, on peut toutefois dire que STATE OF ROCK fait partie des espèces à protéger et que son envol pourrait bénéficier de courants ascendants…
Ajouté : Mardi 14 Août 2012 Chroniqueur : Le Patriarche Score : Lien en relation: State Of Rock Website Hits: 7236
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