VAN HALEN (usa) - 1984 (1984)
Label : Warner Bros Records
Sortie du Scud : 1er janvier 1984
Pays : Etats-Unis
Genre : Hard Rock
Type : Album
Playtime : 9 Titres - 33 Mins
Laissez-moi réfléchir… En 1984, si je ne souffre pas encore d’acalculie, je n’étais même pas encore né. D’ailleurs, je pense qu’à cette époque, je n’étais même pas encore au programme de mon père ou de ma mère. C’est à cette date que parut le sixième album du groupe de Hard Rock américain VAN HALEN, contenant les quelques tubes qui feront un carton dans le monde de la musique de l’époque et dans les stades de foot. Vous allez comprendre. Les frangins Van Halen, Eddie et Alex livrent avec cet opus une suite illogique au quelconque Diver Down. Illogique puisque bien meilleure et pour la première fois, riche des nombreuses parties de synthétiseurs, crées de la main d’Eddie lui-même. Toujours accompagnés de David Lee Roth au micro et de Michael Anthony à la basse, nos frères marquent un tournant décisif dans l’histoire du Hard Rock, puisque l’année d’après, le quartet entamera son déclin après le départ de David.
Mais laissons ces tristes évènements à leur place et profitons pleinement, un quart de siècle plus tard, de l’avènement de 1984. Les américains débutent par une introduction digne du bon nanar de science-fiction old-school avec les réverbérations, les synthés et tout le toutim. Puis résonnent les premières notes de « Jump », probablement le titre le plus connu du répertoire de VAN HALEN. Qui n’a jamais vibré au son des claviers dansants d’Eddie ? Ce morceau, excellent en tous points est vite devenu un hymne, particulièrement dans le milieu du foot où l’Olympique de Marseille fut le premier à l’utiliser pour annoncer l’entrée de ses joueurs sur le terrain. Depuis, nombreux sont les clubs effectuant le même rituel, puisqu’il est vrai que cette chanson motivante possède un feeling unique. Techniquement parlant, elle possède même un excellent solo. « Panama » lui succède dans une veine beaucoup moins artificielle, revenant à un Rock basique constitué de riffs catchys et d’un refrain facilement mémorisable. Enregistré au studio privé d’Eddie, le 5150 (qui deviendra le nom de l’enregistrement suivant), la galette prend d’agréables tournures au fil des minutes. VAN HALEN s’épanouissait à l’époque sur une musique assez simpliste mais toujours très facile d’écoute. Des morceaux décomplexés tels que « Top Jimmy » ou « House Of Pain » feraient bien d’en inspirer plus d’un aujourd’hui. Je pense à ceux qui cherchent perpétuellement des structures trop alambiquées, pas assez ergonomiques et qui délaissent la petite étincelle qui fait vibrer un cœur au détriment d’un étalage technique fadasse. « I’ll Wait » est le deuxième titre un peu Electro de 1984. Cependant, à l’insu de « Jump », ce dernier à pris un sacré coup de vieux. En 2010, il se retrouve relégué au statut d’Electro Rock vintage et boule à facettes. L’occasion de rappeler qu’en dépit de tout le bien qu’il peut faire et de tous les bons souvenirs qu’il évoque, ce disque contient aussi quelques points faibles.
A mi-chemin dans sa progression artistique, 1984 demeure encore à l’heure actuelle le hit incontournable des ricains. Doté pour l’époque d’un son proprement excellent et des grandes compositions du répertoire de VAN HALEN, ce full-lenght est un grand moment dans la carrière du groupe. Nul doute qu’après son écoute, certains ont du ressortir leurs pattes d’eph de cuir.
Ajouté : Jeudi 15 Avril 2010 Chroniqueur : Stef. Score : Lien en relation: Van Halen Website Hits: 9769
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