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VOLBEAT (dk) - Jon Larsen (Juil-2011/VF-EV)


VOLBEAT est vraiment un cas à part sur la scène européenne du Metal. Mélangeant sans vergogne Rock, Metal, Punk et Rockabilly, ils tirent une mixture unique d’un mélange au départ quasiment imbuvable. Ils ont réussi en six ans à s’imposer comme une redoutable machine de guerre live, ne craignant pas grand monde, et séduisant les foules de leur fusion débridée et sans complexe. Les années passées sur la route, à roder inlassablement un répertoire homogène leur ont permis d’affronter sans crainte les cadors du genre, et ça n’est pas un hasard si nous les retrouvons aujourd’hui à l’affiche du Sonisphère, en compagnie de légendes comme ANTHRAX, MEGADETH, SLAYER ou METALLICA, sur lesquels nous avons eu l’occasion de revenir à l’occasion de cette interview. Jon Larsen (avec un blaze pareil, que pouvait il faire d’autre ???) est aussi calme que concis, et assis en face de moi dans le salon cosy de la Press Area, il me confirme que son groupe n’a pas de plan pré établi, et qu’il se contente de gravir les marches une par une, sagement, en attendant le moment propice pour passer à la vitesse supérieure. Et en me remémorant leur performance, gageons qu’ils n’auront plus très longtemps à attendre avant de devenir énormes !

Line-up
: Michael Poulsen (Chant, Guitare), Thomas Bredahl (Guitare), Jon Larsen (Batterie), Anders Kjølholm (Basse)

Discographie : The Strength/The Sound/The Songs (Album - 2005), Rock The Rebel / Metal The Devil (Album - 2007), Guitar Gangsters & Cadillac Blood (Album - 2008), Beyond Hell, Above Heaven (Album - 2010)



Metal-Impact. Salut Jon, ravi de te rencontrer et merci pour cette interview, Vous jouez au Sonisphère cette année et vous êtes un des groupes les plus versatiles de l’affiche. Ca n’est pas dur de jouer parmi des légendes telles que SLAYER ou METALLICA, qui représentent le versant le plus Metal du Hard Rock ?
Jon Larsen. Je ne dirais pas que c’est “dur”, mais il est sur que c’est un honneur d’être sur la même affiche qu’eux, il y a tellement de styles différents représentés ici, et c’est vraiment un plaisir de partager la scène. Et au delà de la musique, c’est un festival, et lors de festivals, tous les styles sont représentés, tous les groupes qui ont joué hier et aujourd’hui ont des styles propres et différents, Metallica et Slayer par exemple, mais ça n’est pas un problème du tout.

MI. Quel est ton groupe favori du “Big 4”, ANTHRAX, MEGADETH, SLAYER, METALLICA ?
Jon. Sans vouloir manquer de respect aux autres groupes, c’est définitivement SLAYER, que j’ai découvert dans les années 80. Ils ont toujours été mon groupe préféré, et ce pour une raison très simple, c’est que lorsque tu achètes un album de SLAYER, tu sais toujours ce que tu vas écouter, je veux dire, tu prends METALLICA, ils ont vraiment fait de grandes choses à la grande époque mais ils ont changé d’orientation après, ce que je comprends très bien, mais j’ai un peu lâché l’affaire quand ils ont fait Load, Reload, le truc symphonique… Pas de confusion, c’est très bien… Death Magnetic est un très bon album selon moi, mais bon, c’est toujours un peu spécial… C’est la même chose avec MOTÖRHEAD, chaque fois que j’achète un album de MOTORHEAD, je sais exactement ce que je vais entendre, et j’aime ça, et c’est aussi pour ça que je préfère SLAYER.

MI. Officient dans certains de ces groupes des batteurs de légende, tels Dave Lombardo ou Lars Ulrich, Quelle est ton opinion sur eux en tant que batteur ?
Jon. Quand j’ai découvert ces groupes, je n’avais jamais entendu personne jouer comme ça, il y avait bien quelques batteurs de Punk de la grande époque qui jouaient assez vite but mais je ne les ai découvert que bien des années après, et quand Master of Puppets est sorti, et surtout Reign in Blood, je me suis dit « Mais putain, comment ils font ça!? ». Alors j’ai essayé de jouer aussi vite qu’eux parce qu’ils m’ont bien évidemment influencé, mais je n’y suis jamais parvenu, je me fatigue trop vite. (Rires)

MI. Allez, un peu de promo et parlons de cet album Beyond Hell/Above Heaven sorti il y a quelques mois, tu peux nous en dire plus sur son enregistrement et sur le processus de composition, si tu y prends part ?
Jon. On l’a enregistré à l’endroit habituel, un studio éloigné de tout au Danemark, c’est comme ça que l’on procède ça nous permet de rester concentrés sur le travail, on a bossé avec Jacob Hansen, le producteur que nous connaissons depuis si longtemps, et qui nous avait dit :”Hey, j’ai entendu votre première démo, c’est pas mal, mais je peux faire mieux !” On lui a dit Ok, on a essayé et ça a fonctionné. Alors on a continue avec lui parce qu’il sait comment nous travaillons, et nous savons comment il bosse alors ça parait plutôt logique de continuer la collaboration. Je crois qu’on a commence à composer il y a un an en tournée, on avait certaines parties de morceaux et d’autres que l’on tentait de faire sonner correctement , “A New Day” en est un exemple, on en avait joué une partie lors de la précédente tournée, on ne l’avait pas finie mais on en avait joué un bout pour voir la réaction des gens, on avait aussi le morceau “Thanks” et en fait on l’a retrouvé sur Youtube alors qu’on ne l’avait même pas terminée… mais on a toujours procédé comme ça lorsqu’on avait quelque chose de neuf à présenter, on teste l’effet que cela produit sur le public… Les autres titres ont juste émergé lors de répètes ou de balances, enfin des trucs comme ça...

MI. En tant que batteur, quelle est ton implication dans le groupe ? Est ce que tu prends part à la composition ou essaies tu juste de jouer du mieux que tu peux ?
Jon. En fait je m’implique assez souvent, Michael a toujours une idée très précise de ce qu’il veut, et même parfois une chanson complète en tête en répète, mais parfois il n’a rien, alors l’un d’entre nous dit: “Oh! Utilisons cette partie“ et alors on bosse sur cette partie de chanson tu vois…. Parfois Mike dit: “Pourquoi on fait pas ça de cette façon plutôt que celle là, je n’aime pas cette façon de l’aborder, essayons ça” et c’est parti… Une fois de temps en temps Mike sait exactement comment doit sonner la batterie, mais la plupart du temps, je me contente de jouer sur ses parties de guitare et on voit ce qu’il en ressort, mais bien sur lorsqu’on arrive en studio les choses changent et on vire certains trucs, on se dit qu’on pourrait coller une partie de piano, ou essayer ça, ou ça, et juste voir ce que ça donne… Ca dépend, vraiment…

MI. C’est un concept de composition assez ouvert…
Jon. Oui, mais bon, tu vois, tout le monde sait que Mike compose à peu près 99,5% de la musique, ce sont des idées qu’il a dans sa tête, et personne n’est dans sa tête, alors, la plupart du temps, il sait exactement comment une chanson doit sonner… Mais une fois de temps en temps, l’un d’entre nous va dire “Oh, je pense que nous avons besoin d’une autre chanson” et alors il nous répondra “Ok, je rentre et je vais voir ce que je peux faire” ou alors “Non, j’en ai marre” … Alors…

MI. Quel est le thème de cet album, et la signification de son titre assez hermétique, est ce que tu situes VOLBEAT “Sous l’Enfer et au dessus des Cieux” ?
Jon. Et bien…Tu crois ?
MI. C’est juste une blague…
Jon. Oui tout à fait, et si c’est une blague, est ce que l’enfer existe ? Est ce que le paradis existe ? Je suis loin de pouvoir répondre à ces questions… Sommes-nous à l’intérieur ou en dessous de l’enfer ? Sommes-nous au dessus des cieux ? Je crois que les gens vont lire le titre de l’album et se faire leur propre opinion. En tout cas, je pense que c’est un bon titre.

MI. Ian Paice, le batteur de DEEP PURPLE a dit il y a longtemps, dans les années 80 je crois, “Qu’un batteur ne construit pas la musique”, que penses-tu de ça ?
Jon. Ca dépend de ta personnalité je crois, tout le monde connait le degré d’implication de Lars Ulrich dans METALLICA, qui a l’habitude de s’asseoir derrière son kit et d’arranger les morceaux en écoutant les bandes de riffs, ce que ne font pas la plupart des batteurs tu vois… Nous sommes juste des machines qui nous contentons de jouer… Il n’y a pas d’horizon spécial où la batterie peut t’emmener, si je frappe ce tom et puis celui-ci, et bien ça sonnera comme ça. Il n’y a aucun facteur d’émotion. Je pense que c’est ce que Ian Paice voulait dire.

MI. Et quelle est ton opinion justement sur des batteurs comme Lars Ulrich de METALLICA ou Mike Portnoy ex-DREAM THEATER qui prennent une part importante dans la musique qu’ils jouent et qui sont plus ou moins vus comme des leaders ?
Jon. Et bien ils sont ce qu’ils sont et Mike Portnoy est probablement d’un certain point de vue un des meilleurs batteurs du monde, mais ça dépend de la manière dont il s’adapte à la musique, la personnalité de Lars s’intègre parfaitement à l’esprit de METALLICA, il s’occupe de toute la partie promo de son groupe, les interviews, alors il est un peu le capitaine du navire ou un truc dans le genre tu vois. Mike Portnoy aussi… Je crois que la plupart des batteurs présents ici se contenteraient de s’asseoir et des les écouter jouer en fait! (Rires)

MI. Vous avez eu quelques invites célèbres sur cet album, Barney de NAPALM DEATH ou encore Mille Petrozza de KREATOR, comment sont nées ces collaborations, en partant du principe qu’ils jouent dans des groupes dont le style est à cent lieues du votre ? Est-ce que ce sont des groupes que vous appréciez particulièrement ?
Jon. Tout à fait, Mike et moi sommes des fans de NAPALM DEATH depuis des années. Quant à Mille, on l’a rencontré en tournée il y a quelques années et on a bien aimé la musique. On s’est croisés plusieurs fois lors de festivals ou de trucs comme ça. On a appris à le connaitre et à lui parler. Je crois qu’un jour Mike lui a dit “Tu sais, j’ai écrit une chanson vraiment spéciale, tu voudrais y participer ?” ce à quoi il a répondu “Oh bien sur, pas de problème!” et c’est comme ça que “7 Shots” est née. Michael savait que cette partie était vraiment faite pour Mille, qu’il devait vraiment la faire, il nous a rejoint en studio une journée, il a traîné, enregistré quelques vocaux et hop, dans la boite…
Et c’est quasiment la même chose qui s’est produite avec Barney, car il y a quelques années, nous participions à un festival et nous avons vu NAPALM DEATH que nous avons rencontrés backstage. On a discuté et on s’est rendu compte qu’une de leur petite amie était fan de notre musique. Et pour citer les propres mots de Barney: “Elle m’a obligé à vous écouter les gars, et je vous trouve. Enfin voilà quoi !”… (Rires). Alors on a continué la conversation et on s’est dit: “Oh, ça pourrait être fun de l’avoir sur l’album parce que personne ne s’y attendrait!”. Alors Michael lui a envoyé un email disant: “Hey mec, j’ai eu une idée pour une chanson et ça serait trop cool si tu venais la faire avec moi” ce à quoi il a répondu “Bien sur, pas de soucis !”. Il avait quelques exigences, comme ne pas chanter des trucs politiques ou des trucs du genre, alors quand il a vu les paroles de la chanson il a dit “C’est ok, cool ton truc, je vais le faire”. On a beaucoup de chance je suppose, il avait déjà fait des trucs comme ça, mais exclusivement sur la scène Grindcore. Il a aimé l’arrangement de la chanson, il a fait ce qu’il avait à faire, et c’est comme ça qu’est née “Evelyn” je suppose…

MI. La première partie de la tournée de support de votre dernier album a commencé aux Etats-Unis, et il me semble que le marché américain intéresse beaucoup VOLBEAT. Penses-tu que ça soit crucial pour VOLBEAT de réussir sur le territoire américain ?
Jon. Crucial, je n’irai pas jusque là, mais tu vois le marché américain est si énorme, surtout au niveau de l’industrie du spectacle, et pas seulement dans la musique, nous, on tourne sans relâche en Europe depuis 2006, alors il semblait que la prochaine étape logique soit les Etats-Unis tu vois, pour voir ce que ça pouvait donner… Si tu peux avoir le moindre impact là bas et il semble que l’on en ait puisqu’on retourne là bas dans deux semaines, et on va faire des salles plus grandes que le printemps dernier, donc on peut dire qu’on a déjà accompli quelque chose, j’ai même entendu dire qu’ils passaient certaines de nos chansons sur des radios locales ou un truc comme ça, alors si tel est le cas et que des stations dites « importantes » jouent nos chansons... Je veux dire, on ne les oblige pas, du genre « Mais jouez nos chansons putain !! » ou quoique ce soit du genre… On a fait la première partie de NIGHTWISH il y a quelques années, et on a aussi fait le Metal Tour ce qui a du jouer pas mal, alors la prochaine étape reste à accomplir quelque chose en Amérique tu ne crois pas ? Ce n’est pas une chose “Cruciale” parce que nous sommes européens et que nous continuerons à jouer en Europe... Et on va essayer de dépasser ces frontières, en allant jouer en Asie ou en Australie aussi.

MI. Je veux dire que vous ne changerez rien à votre musique pour avoir du succès là bas ?
Jon. Non.

MI. Ils devront accepter le groupe tel quel ?
Jon. Bien sur! Ils devront nous accepter tels que nous sommes parce que dès l’instant où tu change ta musique en fonction du marché, tu te plantes! Les gens réalisent que tu te mens à toi même, ils préfèrent les groupes qui jouent ce qu’ils ont envie de jouer en dépit des modes et du coup, ils te lâchent et ça n’a n’est pas du tout dans notre philosophie d’agir comme ça !

MI. La seconde partie de votre tournée aura lieu lors de festivals en Amérique, est ce que c’est important pour VOLBEAT de participer à de tels évènements comme le Sonisphère en France ou ces festivals US ?
Jon. Bien sur! Par exemple jouer en France au Sonisphère va permettre à un maximum de gens de découvrir notre musique, chose qui ne leur aurait peut être pas été permise dans d’autres circonstances.

MI. Vous avez beaucoup de succès en France en fait…
Jon. Je n’en ai aucune idée et c’est le rôle des festivals justement de nous apporter une réponse, c’est la même chose en Amérique. On va commencer notre tournée au Canada à Toronto pour un grand festival et même si les choses marchent plutôt bien pour nous là bas, on va insister et en faire d’autre pour bien enfoncer le clou.

MI. Est-ce une joie d’être derrière son kit et de voir ces milliers de gens hurler en face de soi?
Jon. Bien sur, yeah! Je veux dire, qu’est ce qu’on fait ici à part attendre, parfois pendant des heures, mais une fois qu’un est sur scène, qu’importe si l’on est malade ou fatigue, on voit ces milliers de visage et… Oh mon Dieu !



==================== ENGLISH VERSION ====================



Metal-Impact. Hello Jon, nice to meet you and thanks for this interview, you’re playing at the Sonisphere festival and you’re the most versatile group this year and isn’t it hard for you to play among such legends as SLAYER and METALLICA which represent the real Metal side of Heavy Metal?
Jon Larsen. I wouldn’t say “hard”, I would say that it is an honor to share the same stage of a same festival, there are many styles and, they are all legends so it’s an honor. And apart from music, it is a festival and I mean, on festivals, you get every kind of music, with every band that played today and yesterday, we heard different sounds, for instance METALLICA or SLAYER, I don’t see that as a problem at all.

MI. Which one is your favorite on this festival, ANTHRAX, MEGADETH, SLAYER, METALLICA?
Jon. No offense to other guys, but my favorite is definitely SLAYER, I’ve discovered Slayers in the 80’s, they’ve always been my favorite band, and the reason for that is basically, every time you buy a SLAYER album, you know what you’re gonna get, I mean, METALLICA, they did classic albums back at the days but they‘ve been changing quite a little bit, I understand why they did that but I kind of fell off the wagon that doing the Load, Reload, symphony, aria…I mean it’s great…Death Magnetic to me is a great album, but it ‘s always a bit concerning, what METALLICA’s gonna do? Same thing with MOTÖRHEAD, every time I buy a MOTÖRHEAD album, I know exactly what I’m gonna get, and I like that so, It’s Slayer for me.

MI. As a drummer, those bands featured a lot of legendary drummer especially Dave Lombardo and Lars Ulrich, what’s your opinion on those musicians?
Jon. When I discovered those bands I had never heard anyone playing like that, there were some punk drummers I knew back in the days, who played pretty fast but I wasn’t in the punk scene until many years later so of course, especially when Master of Puppets came out, when Reign in Blood I was like, how do these guys do that!? So I tried to do the same thing so of course both of them have been of some influence but I don’t play as fast as they do , I get too tired too quick. (Laughs)

MI. Let’s do a bit of promotion, let’s talk about this album "Beyond Hell/Above Heaven" that came out a few months ago, can you tell us a little more about its recording and the process of composition if you’re into it?
Jon. The recording took place at the same place we always record, it is a studio far far away from everything in Denmark, and this is the way we like it because it means we can concentrate on working there and Jacob Hansen, the producer, we’ve all know him for many many years and he was actually the guy back in the days, who said: ”Hey, I’ve heard your first demo, it’s pretty cool but I can do better.” And we said ok, let’s try it, and we did it. And we‘ve just stuck with him over the years and he knows how we work and we know how he works so that’s a perfect match in that kind of sense. And our songs, I guess, started already when we were touring on a year before that , certain part of the songs started to come about and some of them we were already trying to make them sound right , for example the one called A New Day, we actually played half of it during the previous tour, it wasn’t finished but we did half of it just to see how people react and we also had the song Thanks and it happened we found out our song on YouTube even not finished after the first time we played it…but we’ve always done that, when we had something new, we just would test it on the audience to see how it works…but for the other songs, they just came about doing rehearsal or sound checks or whatever…

MI. As a drummer, was it a personal investment in the band? Are you taking part in the composition process or just trying to play the best way you can?
Jon. Actually, I did a bit, most of the time, Michael would always have a clear idea of what he wants, sometimes he has a complete song when he comes to rehearsals and sometimes he has nothing and one of us would say: “oh! Let use that bit “and we actually recorded a piece of that bit on the song you are rehearsing you know….Sometimes Mike would say:” why don’t we do this instead of that and I don’t want that or I think this one is good” and that’s it….Once in a while Mike has an idea of how he wants the drums to sound but most of the time, I just play along with his guitar and we see what happens, and of course when we enter the studio there might be some few changes and things taken out and this to play piano and I could use this or this to change a sound or stuff like that so…it depends…

MI. It is like an open composition concept…
Jon. Yeah, but I mean, everybody knows that Mike writes, I’ll say, 99.5% of anything, you know, but it is stuff that is inside his head, and no one is inside his head, so, most of the time he has a pretty clear idea of how he wants the song to sound…but every once in a while, one of us might say “Oh, I think we need one more song “ and he would say “Ok, go home and let’s try to find something” or he would say “No, I’ve had enough of that stuff” …so…

MI. What is the main theme of this album, especially the meaning of the title which is very intriguing actually, do you locate VOLBEAT “Beyond Hell and Above Heaven”?
Jon. Well…Do we?

MI. It is just a joke…
Jon. Yeah, it is true, if it is a joke, do Hell exist? Do Heaven exist?...I’m not the one who’s going to say if it does…Are we in or beyond Hell? Are we above Heaven? People would see the title and make their own opinion and what they think it means…I think it’s a good title…

MI. Ian Paice, DEEP PURPLE’s drummer said a long time ago, I think it is the 80’s, that “a drummer doesn’t construct the music”, what do you think of this declaration?
Jon. It depends on who you are, I mean, everyone knows that Lars does a lot of stuff like that on METALLICA, he uses to sit with all the riff tapes and actually would arrange lot of the songs but actually most drummers don’t, you know…We’re just machines, we just play…because there is no real sound in the drums where you can go, well if I hit this drum and then hit this drum it’s gonna sound much better, you know ,it’s not emotion that you hit, you know, he could be right about that Ian Paice.

MI. And about drummers, what is your opinion about very special instrumentalists like Lars Ulrich you said in METALLICA or Mike Portnoy in DREAM THEATER who are objective parts of their music and leaders on their own?
Jon. Well, that’s the guys that they are, I mean, like you said Mike Portnoy is probably, if you can call that, one of the best drummers in the world but it also depends on how it fits the music, you know, Lars’ style fits there and, you know, he is the one doing all the interviews and all the promo stuff, so, he is, I guess, a figurehead on the ship or something like that. Mike Portnoy fits there… For these guys you know, most drummers would just sit there enjoying them. (Laughs)

MI. You had some famous guests on this album, Barney from NAPALM DEATH and Mille Petrozza from KREATOR, how were this collaborations born since the music of their own bands were miles away from yours? And are they bands that you really like?
Jon. Absolutely, both Mike and I have been huge NAPALM DEATH fans for years, and for Millie, we actually met on a tour we did a few years ago and we liked the music and we met along the years you know, playing different festivals and stuff like that, we got to know the guy and we just started talking, and I think one day Mike said “you know, if I wrote a very particular song, would you participate?” and he was like “Oh sure, I’ll do that!” so that’s how that song “7shots” came about , Michael heard that this part was clearly for Mille, that he should do that part, so, he came to the studio for a day, hanging out, doing some vocals and that was it…and basically that’s how it also happened with Barney, because, a few years ago, we would again play some festivals and we saw NAPALM DEATH on stage, we met on backstage, we started to talk and it turned out that his girlfriend was a fan of ours , so to use his own words: ” She fought me to listen to you guys and I kind of ,you see….” (Laughs). And again we started talking and we said: “oh, it could be fun if we could get him on the album because that could be definitely something that nobody would expect us to do”, so Michael wrote him an email saying: “hey you know, I got an idea for a song and I think if you want to do that with me it would be so cool “and he replied:” sure, I’ll do it! “.He had a few things, he said he didn’t want to sing about, things like politics and stuff like that, and when he saw the lyrics of the song, he said “it’s ok, this is cool, I’ll do it”. I think we were pretty lucky because he had done stuff like that before but in the grind and core scene and stuff like that but I think he found the polyphony that he was playing with us, he did what he was supposed to do and it turned out a blue song that finally done Evelyn.

MI. The first part of your promotional tour for the last album took place in the United-States, and it seems that Volbeat is very very interested in the American market; do you think that it is important or crucial for VOLBEAT to be successful on the American ground?
Jon. I don’t think it’s crucial because America is such a huge country, but on the other hand, it deals with the biggest market in the world for entertainment in general, not only music but you know, doing Europe over and over, and over since 2006 I mean, the next step would be to look into America to see how…if you can actually make any impact on the U.S. at all, and it seems we actually can because we’re going back in about two weeks, I think and we are doing bigger places than we did last Spring, so it seems we must have done something in America, I’ve been told that they started playing some of our songs on local radio stations or stuff like that you know ,so I think that radios that we can call serous have been playing our songs a lot, I mean. We’ve not been pushing forward, “play our songs “or something like that …Of course we did the Nightwish Tour, a few years ago , and of course we came on the Metal Tour which was hot a lot, no doubt about that, so, for us the next step is to see, can we do something about America? Not that it is crucial or that important, because we still stay European but doing Europe over and over...Actually, we need now to take a step back and not do Europe that much, not only to go to the West wing, we might also go to Asia or to Australia as well.

MI. I mean, you won’t change anything to your music to have success in America?
Jon. No.

MI. They should have to accept the band like it is?
Jon. Sure! They have to accept us because the minute we change, people might say you have to sound more like this or that, it is absolutely certain that you will fail. People will realize that you are tricking themselves, they like bands that are true to themselves and not trying to copy whatever they want and then people would stay away so of course there is no reason for us to change our music.

MI. The second part of your Promo Tour will take place in the United States, in festivals, is it important for VOLBEAT to participate to such events like the Sonisphere or festivals in the United States?
Jon. Of course, playing in a country, especially like France, may have allowed some people to discover us for instance today.

MI. You’re very successful in France anyway…
Jon. I have no idea actually, that’s what festivals do, and it’s the same thing in America, we ‘re starting the Tour in Toronto in Canada on a major Festival up there and even if we are doing well actually in Canada, we might call in a few more and if we do, it is definitely a success.

MI. Is it a real joy to play the drums as you are at the back of the stage obviously and to see this huge crowd in front of you?
Jon. Absolutely, yeah! I mean what do we do back here? Nothing but wait actually, even if we sometimes wait like 45 minutes, once on stage, no matter how tired or sick you are, when you see all those faces…


Ajouté :  Lundi 01 Août 2011
Intervieweur :  Mortne2001
Lien en relation:  Volbeat Website
Hits: 16738
  
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