Hé, c'est quoi HDK ?
Pour faire simple, c'est le sigle de Hate Death Kill, et si avec ça tu ne t'attends pas à du gros Death qui tache le fond de ta culotte ?
Ok, d'ac mais c'est qui HDK ?
Ben tu vois petit, c'est le dernier rejeton de Sander GOMMANS, le gratteux d'AFTER FOREVER ! C'est le Monsieur que tellement il a bobo la tête, il a mis en arrêt provisoire son groupe principal. Et puis il a profité de son temps libre pour enregistrer des titres qui ne pouvaient pas aller avec Floor JANSEN sa coéquipière. Alors il est allé chercher la chanteuse de AVANTASIA et le batteur d'EPICA pour faire croire qu'il allait taper dans son style de prédilection. Même que pour enfoncer le clou, il a demandé à son pote André MATOS de faire les voix claires, et il l'a marqué en gros sur tous les supports publicitaires. Et comme un gros gland que je suis, j'y ai cru moi au truc. Alors si j'peux accorder un truc à ce Cd, c'est de nous avoir tous paumé. Entre les déclarations de Sander et la liste interminable d'invités surprises, tout était fait pour brouiller les pistes, et c'est bien en cela que ce disque est une pure merveille.
Pour le reste...
Ben crois moi petit, j'suis pas toubib mais ce skeud là, il est bien malade lui aussi !
Il ne possède aucune cohésion stylistique, ça part dans tous les sens sans aucune retenue. De l'Indus brassé avec du Death lui même mixé avec du Goth qui ne renierait pas son passé Mélodic. Un foutoir incommensurable où se côtoie le bon, le moins bon et le fond de tiroir. Mon P'tit gars, y'a des riffs qui sont tellement éculés que je croyais que plus personne n'oserait les ré-utiliser un jour. Ben lui l'a peur de rien le Gars, car non seulement ils sont là mais en plus il les change même pas un chouilla, sont bruts de pomme les machins antédiluviens. Et encore faut ti pas oublier les vocaux dans tout ce fatra. Y'en a là aussi dans tous les sens et de toutes les couleurs musicales. Alors ce qui pourrait être un magnifique brassage culturel se révèle comme étant la chienlit !
Et de titre en titre on ne sait plus sur quel pied danser, est-ce bien nécessaire d'ailleurs ?
Pourtant il y bien un petit quelque chose que j'ai personnellement trouvé très bon, c'est ce côté THE PROJECT HATE, qui est non seulement très marqué sur trois pistes, mais qui sent bon le filon à ne pas lâcher, bien que je préfère l'original.
Te voici donc avec l'explication de la note moyenne que je lui attribue, car ces trois brulots mériteraient de ressortir sous un autre nom et sous un autre format. Reste à espérer que leur créateur verra les choses comme moi à un moment de sa vie moins tourmenté.
Le disque reste lui à l'image de sa Cover, intrigante mais dans le mauvais sens du terme.
Est-ce que cette thérapie aura suffit à notre ami Sander pour nous revenir dans de meilleures conditions ?
Advienne que pourra !