TOTAL FUCKING DESTRUCTION (usa) - Peace, Love And Total Fucking Destruction (2008)
Label : Bones Brigade
Sortie du Scud : 28 octobre 2008
Pays : Etats-Unis
Genre : Post Grind Fucking inspiré
Type : Album
Playtime : 14 Titres - 37 Mins
Bon, je vais la faire courte, TOTAL FUCKING DESTRUCTION, je suis client, quoiqu’il arrive. Parce qu’ils sont barges, parce qu’ils n’en n’ont rien à branler. Parce qu’ils sont Grind 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 comme ils le disent bien fort. Un groupe de gentils tarés, pas genre GG Allin, mais plutôt les Jim CARREY de l’extrême. On balance de la soupe par-dessus le paravent, on attend que ça gueule et on rigole. On coupe l’eau chaude quand maman est sous la douche, et on se barre en courant.
Parce qu’ils sont les directs descendants d’une longue lignée de tarés qui ont commencé à larguer leurs albums/vannes dans les années 70/80.
On retrouve chez TFD l’inspiration pétomane des INTENSE MUTILATION, le joyeux n’importe quoi des OLD LADY DRIVERS, l’irrévérence des DESCENDENTS. L’avant-gardisme paillard des RESIDENTS, le bordel glacial des DEVO, le tout à la sauce Grind.
Mais attention, nous sommes ici à cent lieues d’un Grind répétitif et roboratif. Ici tout est créatif, même si l’ensemble prend parfois des airs de fête ruinée à grands coups de vomi sur les pompes de la reine du bal.
Les TFD savent jouer, et de quelle façon ! Ils s’amusent à créer un gigantesque crossover de tous les styles qu’ils affectionnent, alors oui, on trouve du groove, du brutal, de la pop, ça trace à fond la caisse, et soit on rentre dans le délire, soit on se bouche les oreilles en pensant à Christophe MAE.
En témoigne, la dernière piste de l’album, « Last Night I Dreamt We Destroyed The World », foutoir euphorisant qui dynamite toutes les idées noires d’un dimanche soir. C’est n’importe quoi, ça part dans tous les sens, mais bon Dieu que c’est bon !
« Let The Children Name Themselves », en dehors de son titre rempli de sens commun (c’est vrai quoi, pourquoi on ne laisse pas les marmots choisir eux même leur nom, je connais deux trois enfants de stars qui auraient bien apprécié qu’on leur laisse le choix…), est une boucherie Core avec riff répétitif, et paroles scandées comme un mantra diabolique.
Ok, « Trilogy On The History Of Strongmanism » ne dure que dix secondes, mais il aurait très bien pu être composé par Milo AUKERMAN après une quinzaine d’expressos, tant il semble issu d’improbables sessions de All.
« Monsterearth Megawar » c’est un épisode de South Park dans lequel ANTHRAX se fout sur la tronche avec ULTRA VOMIT. On n’y croit pas et pourtant c’est vrai…Mais non, ils plaisantent !
Quand on tombe sur « Non-existence Of The Self », on croit entendre le générique d’une série télé qui n’existera jamais, un peu comme si Steve-O réalisait un spin off de « Notre Belle Famille ». Sauf qu’à la fin JT balance une platée entière de merde sur la gueule de Dana, pendant que Karen se fait un piercing entre les deux fesses !
On ne va pas détailler tous les « titres » de Peace, Love And Total Fucking Destruction, d’autant plus qu’il ne dure que 25 minutes.
Disons, pour l’hommage, que c’est la meilleure blague de potache intelligente depuis, disons… « Y’a-t-il Un Pilote Dans L’avion ».
Alors évidemment, si vous ne riez pas devant « Dumb And Dumber », c’est pas la peine. Si un gosse qui tombe de vélo et qui se fait mal vous fait de la peine, vous pouvez zapper. Si vous n’avez jamais pris votre caca en photo, vous aurez du mal à comprendre.
Et si bosser toute la nuit sur une vanne qui va faire marrer vos collègues cinq minutes le lendemain vous parait franchement inconcevable, n’écoutez pas cet album.
Je sens un pet très inventif venir.
Je vous laisse.
Ajouté : Lundi 23 Février 2009 Chroniqueur : Mortne2001 Score : Lien en relation: Total Fucking Destruction Website Hits: 13253
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