Je pense qu’il est inutile de vous présenter GRONIBARD, ce groupe qui s’est rendu célèbre par ses morceaux aux titres plus champêtres les uns que les autres, dont les fameux « Je Te Chie Dans le Cul Avec une Verrue Plantaire Sur l'Anus », ou autres « J'ai Fait une Salade de Calamars Avec des Restes de Circoncision de Cédric M. (Donc Pas Grand Chose) », car bien évidemment, si vous êtes un assidu de Metal-Impact, c’est que vous les connaissez déjà. Jusqu’à présent, sans me faire hurler au génie ou pisser de rire, je dois avouer que j’avais assez apprécié leur premier album pour son humour bête et méchant et leur attitude générale.
Seulement là, c’est le couac.
L’énoncé des titres annonce la couleur, les GRONIB’ se sont calmés et souhaitent donc offrir quelque chose de différent. Ce qui est plutôt une bonne chose, si la réalisation avait été à la hauteur…
J’aurais d’ailleurs quelques titres à vous proposer messieurs pour compléter le track-listing, comme « C’est un hydrocéphale sourd qui a chié le mixage de notre putain d’album », ou encore « Putain, quand on est plus inspiré, on prend un best-of des Roucasseries, les connards qui achèteront notre album vont rien piger de toute façon ».
Drôle, cet album ne l’est pas (bon Ok, je vous l’accorde, « La Chanson Des Bisous » est plutôt sympa…), la musique n’a aucun intérêt, et surtout, quel mixage infâme !!! Le chant est la plupart du temps mixé en retrait et uniquement sur le canal droit, la guitare sonne comme une crécelle lâchée par un môme un jour de frairie, et la batterie est inexistante (le comble pour un album de 2008 !!).
Alors, certes le groupe a préparé une batterie d’excuses pour faire passer la pilule (« On a été inspiré par St Anger », « On était bourré »…), mais quand bien même le but reste de rater un album pour surprendre ou faire chier le monde, autant le planter carrément, ça peut parfois devenir marrant…
Mais la, c’est juste…chiant !
On écoute les pistes défiler sans rien éprouver de particulier, et du coup, GRONIBARD perd toute sa raison d’être. Et de compil de blagues de cul énormes, on passe à un emballage de carambar de troisième zone.
Je citerais donc Luis REGO pour finir, qui avait déclaré un jour : « J’ai quitté les Charlots parce qu’ils ressemblaient à une farce de fin de banquet ».
Si l’on considère la démo comme l’entrée, le premier album éponyme comme le plat, et le dernier mini CD comme le fromage, We are french fukk you est donc le dessert…
On attend la chenille avec tonton Albert bourré avec autant d’impatience que…le prochain GRONIBARD !