DIVINE:DECAY (fi) - Maximize The Misery (2003)
Label : Osmose Productions
Sortie du Scud : 8 septembre 2003
Pays : Finlande
Genre : Thrash Metal
Type : Album
Playtime : 11 Titres - 55 Mins
Autant être franc avec vous d’entrée de jeu, je n’ai pas découvert ce groupe avec son premier album Songs of the Damned sortie en 2001, mais avec le clip de « Silence of Decades » présent sur cette galette. Et le truc qui a immédiatement attiré mon attention est le fait que ce conglomérat de talent utilise, tel le MAIDEN du Thrash, les harmonisations à trois guitares. N’y voyez absolument pas là un emploi du progressif à outrance. Point du tout, la troisième guitare n’est là que pour accentuer la tonalité majeure des morceaux et leur côté brut de décoffrage. J’entends déjà les fervents pourfendeurs du Thrash arriver avec leurs bannières péjoratives : « Ouais, Heu, c’est le style de Papy mort Y’a plus de vingt ans ! »
Tu sais ce qu’il te dit le Papy !
Il te dit que ce groupe est tout simplement le renouveau du style, rien de moins que cela !
Nous ne sommes pas ici dans la cours des puristes Slayeriens, mais dans celle non moins enviable des copulateurs-géniteurs tels que CORONER, KREATOR et consorts.
La production est actuelle, bien que un petit peu trop électronique sur certains passages guitaristiques. La voix est atypique dans le sens où elle n’est pas foncièrement thrashisante, mais plutôt mélodico-granuleuse, ce qui renforce encore l’aspect innovant de la Bête. Ce qui est le plus important dans le caractère de ce Monstre est cette capacité à subdiviser le tempo de batterie à contrario du débit de guitare. En effet, plus les poignets des gratteux sont rapides plus le bougre de batteur s’échine à ralentir le rythme. Cette technique pour le moins novatrice dans son fondement est à l’origine d’un sentiment guerrier inoxydable et réellement plaisant tout au long des 11 titres que comporte ce cd.
Onze ?
J’aurais du dire 12 plutôt, car comme toute copulation éjaculatoire rien n’est meilleur que le rappel flatteur de ta compagne déflorée. DIVINE:DECAY l’a bien compris et nous en remet une couche de derrière les fagots avec un morceau caché de très bonne figure.
La seule question qui reste en suspend en cette année 2008 est : « Mais que sont-ils devenus ? »
Ajouté : Mercredi 02 Juillet 2008 Chroniqueur : Oncle Machin Score : Lien en relation: Divine:Decay Website Hits: 11237
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