MACHINERY (se) - The Passing (2008)
Label : Regain Records / Underclass
Sortie du Scud : 19 mai 2008
Pays : France
Genre : Power Metal Ambiant
Type : Album
Playtime : 9 Titres - 46 Mins
Quand j’ai abordé l’écoute de The Passing, j’avais en tête une description sommaire du style qu’il était censé pratiquer : Thrash Death. Et c’est surtout cette courte description qui m’a perdu plus qu’autre chose, parce que je ne retrouvais pas ce que j’étais censé trouvé. Une fois l’effet perturbateur passé, j’ai ouvert plus grands les trucs qui me servent d’oreilles et je suis entré dans un monde de mélancolie et de mélodies. Parce que s’il y a bien une chose que MACHINERY sait faire, ce sont des mélodies. Accrocheuses et imparables, elles s’insinuent dans nos esprits pour ne plus les quitter. Comme le refrain de « I Divine » qui montre tout l’étendu de Michel Isberg pour ce qui est de faire varier sa voix dans un contexte plutôt pesant et, malgré tout, agressif. Continuons à parler du chant. Celui-ci est extrêmement mélodique, jamais hurlé ou poussé, mais parfois très puissant quand Michel se laisse attirer par des tendances extrêmes (« The Passing »). Et il passe de l’un à l’autre avec une facilité déconcertante. Il n’y a que sur les parties douces chantées sur des arpèges de guitare que sa voix est un peu plus hésitante. Au niveau musical, MACHINERY offre un patchwork d’influences telles que le Thrash, le Heavy, le Death ou le Power tout en y apportant de bonnes doses d’ambiance, principalement posée par les nappes de claviers et les accords plaqués de guitare. Même si quelque fois des samples sont utilisés pour renforcer le malaise que dégagent les morceaux, ils ne sont pas utilisés à outrance. Le tout forme une musique à la fois compacte et lourde, comme peut l’attester le titre d’entrée, « Cold », aussi bien qu’aérée parce qu’elle ne se cantonne pas dans un petit recoin de ce qu’est le Metal. MACHINERY explore, sans devenir inaccessible, et marie des influences avec savoir faire.
Le seul problème est que sur les neuf titres qui composent l’album, trois ou quatre sont très en dessous des autres, ce qui fait une écoute bancale et justifie ma note. On peut citer « Bloodline » ou « Delirium In Vengeance », qui m’ont laissé un parfum de déception dans les narines. Dommage, tout cela avait si bien commencé et s’est si bien terminé.
Ajouté : Dimanche 01 Juin 2008 Chroniqueur : Wong Li Score : Lien en relation: Machinery Website Hits: 10387
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