PREDATOR (de) - Predator (2004)
Label : Remedy Records / Underclass
Sortie du Scud : 24 mai 2004
Pays : Allemagne
Genre : Thrash Heavy Metal
Type : Album
Playtime : 10 Titres - 46 Mins
PREDATOR ? Le film avec Schwarzy ? Non ici c’est le groupe de Metal, groupe de Power Heavy Metal. Avec un nom pareil, on aurait pu croire qu’il s’agissait d’un groupe bourrin de Death ou de Thrash pur et dur. Ils nous ont bien eu ces petits coquins…
Conçu en 2002, le groupe allemand ici présenté en provenance d’Osnabrück est le résultat de la fusion de STORMBLADE, combo de Power Metal Mélodique et de MINDLESS CRIME, groupe de Thrashcore. Ces deux groupes ne menant à pas grand-chose de concret d’un point de vue musical décidèrent de mélanger leurs prédispositions respectives. Le résultat donna PREDATOR et très vite aboutit un premier album du même nom sorti chez le label Remedy Records. Issu de deux milieux métalliques assez éloignés, la fusion occasionna un Power Heavy Metal habile et aisément orchestré.
Le chanteur Marko Osterholz, qui officiait en tant que guitariste chez STORMBLADE, s’en sort avec les honneurs sur cette première rondelle portant le sceau de PREDATOR tandis que la section rythmique n’est pas là pour regarder le chanteur s’égosiller et assister à un duel de guitaristes. Ainsi, les morceaux s’enchaînent à une vitesse incroyable, avec brio et maestria, les cinq musiciens démontrant technicité et savoir-faire dans l’élaboration de leurs dix titres. Ceux-ci sont étudiés, on sent qu’une grande importance a été accordée à la construction des morceaux, exécutés rapidement le tout sans se presser ! Ajoutons que la dextérité des deux guitaristes lors des soli est à mentionner. On gardera en mémoire la puissance et la fougue des morceaux suivants : «Outlaw», «Predator» qui sont les titres les plus représentatifs du style PREDATOR. Les murs de guitares se font insistants, PREDATOR nous emmène sur son terrain de chasse de prédilection.
Enregistré dans le home studio du guitariste Niels Loffler, PREDATOR incarne la débrouille. Grosse production, tous les instruments donnent de leur voix même si l’ensemble sonne un peu trop parfait, avec une batterie encore une fois triggée et bien mis en avant.
Bien fait, bien réalisé, bien joué, il manque un petit quelque chose à cet album pour passer la vitesse supérieure et en plus l’artwork est hideux. En dépit de cela, le contenu est largement suffisant pour nous convaincre du bien fondé de ce quintet germanique.
PREDATOR nous abasourdit pour ce premier album qui dévoile de bonnes choses intéressantes. Devra t-on compter avec un nouveau prédateur dans la scène Power Heavy ?
Ajouté : Lundi 14 Avril 2008 Chroniqueur : Loki Score : Lien en relation: Predator Website Hits: 11421
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