Depuis 2004, les Allemands de FALL OF SERENITY n’ont pas chaumé, c’est le moins que l’on puisse dire : The Crossfire qui sort chez Lifeforce Records n’est que le troisième opus du groupe à se retrouvé dans les bacs depuis cette année. Après Royal Killing en 2004 pour Metal Age, puis Bloodred Salvation en 2006 déjà pour Lifeforce Records.
Ce quatrième opus des teutons (car il ne faut pas oublier l’album Grey Man’s Requiem en 2001) fera-t-il taire les critiques peux élogieuses concernant leur précédente réalisation ? Il faut dire que les compostions du groupe était taxées de « trop prévisibles et calibrées » ou encore de « passages mélodiques et voix braillarde couplée à un chant clair pleurnichard rendant le tout peu inspiré ».
Les appréhensions liées à ces commentaires ont étaient effacées par les premières impressions laissées par ce nouvel opus. The Crossfire est un album énergique qui semble percutant où quelques titres tirent leur épingle du jeu des les premières écoutent : « Recreation », « A Whore Called Freedom » ou « The Crossfire » qui sont des compos très efficaces.
Puis au fils des écoute on se rend compte que FALL OF SERENITY a, certes pondu un album énervé et mélodique mais il ne brille pas d’originalité bien que le résultat final soit assez efficace. Les 4 ou 5 bons titres cachent une réalité tout autre où les morceaux sont plats et insipides (« Funeral Eclipse » ou « Blood Portait »).
The Crossfire est un album bourrin, rentre-dedans et rythmé, qui tient plus du Deathcore à cause du chant qui est majoritairement hurlé et officiant principalement dans le même registre Hardcore. Dommage car les passages plus gutturaux sont meilleurs. On a sans cesse l’impression que le groupe peut donner plus, se surpasser mais il se contente du minimum de son potentiel.