Marco Mendoza peut se vanter d’avoir travaillé avec les plus grands : Al Jarreau, THE CRANBERRIES, Steve Lukather et, bien sûr, avec des pointures du Metal telles qu’Ozzy Osbourne, Ted Nuggent, THIN LIZZY, WHITESNAKE ou encore BLUE MURDER. Cela fait donc longtemps qu’il roule sa bosse dans le monde de la musique. Et, depuis tout ce temps, s’il avait un quelconque talent de compositeur, on l’aurait su !
Mendoza est l’archétype du musicien de studio talentueux : tant qu’on lui dit ce qu’il faut faire, il peut faire preuve de génie. Mais dès lors qu’il prend la plume, tout bascule.
Le plus drôle étant qu’il a travaillé à la composition de cet album avec son pote Richie Kotzen, lui non plus pas très fameux dans cet exercice puisqu’en 20 ans, on attend toujours un single valable.
Alors le résultat est une sorte d’ersatz de Kotzen : mou et chiant. D’ailleurs son chant est étrangement proche de celui de Kotzen. Avec un titre comme Live For Today, on pouvait s’attendre à de l’expérimental. Au lieu de ça, on retrouve le Rock/Blues cher à Kotzen et, de manière générale, une musique puisant largement dans le passé. Cela n’a rien de condamnable, au contraire, à condition d’avoir un minimum de consistance. Et là, non. Malgré les écoutes répétées, la seule question que l’on se pose est : « A quoi bon ? ».
Alors, c’est sûr, les musiciens me reprocheront de ne pas tomber en pamoison devant la qualité d’interprétation. Mais, selon moi, l’interprétation est au service des compositions, pas l’inverse. Et c’est là que le manque se faire sentir. D’ailleurs la présence de guests tels que Lukather, Ted Nugent, Doug Aldrich et Tommy Aldridge ne sauve pas l’ensemble de l’insipidité.