DANZIG (usa) - The Lost Tracks Of Danzig (2007)
Label : Mega Force Records / Underclass
Sortie du Scud : 7 juillet 2007
Pays : USA
Genre : Stoner Rock
Type : Album
Playtime : 26 Titres - 115 Mins
Qu’on aime ou qu’on n’aime pas, il y a certaines références dans le Metal et le Rock qu’il faut au moins connaître, pour sa culture personnelle. Des groupes comme BLACK SABBATH, IRON MAIDEN, KISS et j’en passe et des meilleurs, sont tellement incontournables qu’il faut au moins jeter une oreille vers ce qu’ils ont fait et apporté au Metal durant des années. DANZIG fait partie des ces groupes, peut-être moins connu que ceux cités précédemment, qu’il est bon d’avoir écouté au moins une fois. Ne serait-ce que pour son chanteur charismatique, Glenn Danzig. L’ancien chanteur des MISFITS a poursuivi son bonhomme de chemin pendant de longues années, prêchant la bonne parole aux âmes perdues qu’il rencontrait. Et c’est avec beaucoup de ferveur que nous découvrons ce nouvel album, qui n’en est pas vraiment un. Il contient en effet des titres qui n’avaient pas trouvés leur place sur les précédentes galettes, pour diverses raisons. Seulement, ce n’est pas simplement un piochage dans de vieilles caisses miteuses et empoussiérées devant lequel nous nous trouvons. Non, un réel travail de mixage neuf et de décrassage à été effectué pour présenter un travail digne du body buildé chanteur.
On peut dire que chaque disque correspond à une période du groupe. Le premier, les premières années, et le second… bah les autres. Je le dis tout de suite, je n’ai pas été séduit par le second. En effet, une chose qui faisait le charme de DANZIG, c’était son son vieillot mais qui le définissait dés les premières mesures. En essayant de se mettre au goût du jour, le groupe a perdu un peu de ce qui faisait son charme. Un titre comme « Malefical » a su m’interpeller. C’est un exemple typique de ce qui peut se faire dans le genre Metal horrifique. Le reste m’a laissé sans trop de réactions.
Par contre, le premier CD, lui, vaut le détour. « Pain Is Like An Animal » donne le ton. Ce sera du bon, du grand DANZIG. Glenn a toujours sa voix inimitable et parfois un peu endormie, limite incompréhensible. Mais on s’en fou. Et puis arrive un titre qui doit compter pour le groupe, « When Death Had No Name ». Il est même repris deux fois sur ce premier CD, dans deux versions différentes. Et je comprends. C’est un titre lent, prenant, possédant sa petite accélération sur la fin, mais qui nous met dans un état second. Juste ce qu’il faut pour devenir hiérodule au service du Grand Maître Glenn. Le riff de « You Should Be Dying » fait aussi partie des bons moments de l’écoute. Un bon gros rif qui donne envie de hurler « yeah, rock’n’roll ! ».
Au final, une impression mitigée. Une première moitié bonne, une seconde qui l’est moins. Mais cela n’enlève en rien le caractère intelligent de cette sortie, qui permettra peut-être à ceux qui ne le connaissent pas encore, de découvrir une partie de l’œuvre de DANZIG. On devient ensuite fan ou bien on s’en détourne, mais au moins, on saura de quoi on parle.
Ajouté : Dimanche 16 Septembre 2007 Chroniqueur : Wong Li Score : Lien en relation: Danzig Website Hits: 13627
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