FALKENBACH revient en l’an de grâce 2005 avec dans sa poche ce qui constitue son quatrième album studio “Heralding-The Fireblade”. Sensé être à la base le premier album de l’entité FALKENBACH, voici encore un chef d’œuvre en perspective. Passé maître dans l’art de conjuguer Black Metal et sonorités folkloriques Nordiques, le plus Allemand des Islandais nous fait l’honneur de répondre à nos questions pour Metal Impact!

Line-up : Vratyas Vakyas (chants, guitares électriques et acoustiques, claviers), Bolthorn (batterie), Hagalaz (guitares acoustiques supplémentaires), Tyrann (voix supplémentaire)

Discographie : En Their Medh Riki Fara… (1996), Magni Blandinn Ok Megintiri (1998), Ok Nefna Tysvar Ty (2003), Heralding-The Fireblade (2005)


Metal-Impact. Félicitations pour ton quatrième nouvel album «Heralding-The Fireblade». Encore un chef d’œuvre de Viking Metal.
Vratyas Vakyas. Merci pour le compliment. Je suis ravi de voir que l’album t’aies plu!

MI. Tout d’abord, où trouves-tu toute ton inspiration ? Dans les Sagas Islandaises ? Ou peut-être dans l’Edda ?
VV. Il n’y a rien de physique que je pourrais nommer inspiration, mais je dirais que l’inspiration vient toujours au moment propice. Je n’éprouve pas le besoin de lire un livre, je n’ai pas besoin non plus de me sentir dans une humeur ou une disposition particulière ni de visiter un endroit particulier pour composer. L’inspiration est quelque chose de divin, qui investit ton esprit quand bon lui semble, et ne tient jamais trop compte des circonstances.

MI. Je suis ta carrière depuis le début et j’ai remarqué que dans le dernier album, les morceaux sont plus bruts et plus crus que de part le passé, avec une prédominance pour les parties et tempos Black Metal. Pourquoi donc ce retour aux sources ?
VV. Tout à fait, surtout si l’on compare “The Heralding” à “Ok Nefna Tysvar Ty” (précédent album). Peut-être que cette différence est due au fait que le nouvel opus était sensé être le premier album de FALKENBACH. Peu de temps avant que “En Their Medh Riki Fara…” soit enregistré, je désirais également mettre sur pistes le premier album “The Fireblade”, mais à cause d’un manque de qualité au studio, j’ai dû effacer les enregistrements.

MI. Depuis l’album “Ok Nefna Tysvar Ty”, tu as fait le choix de jouer avec d’autres musiciens. Ont-ils apportés du sang neuf ou t’occupes-tu toujours de tout le processus de composition et des arrangements ?
VV. Bolthorn, Hagalaz et Tyrann sont des musiciens de session, car ils s’occupent notamment de leurs projets respectifs. Je suis heureux qu’ils aient pu participer aux deux derniers albums de FALKENBACH, puisqu’ils ont enrichi la qualité de ces deux opus; de plus, leurs compétences techniques aussi bien que leurs caractères remarquables font que je suis ravi de travailler avec eux! Mais ils ne participent en aucun cas à la composition des morceaux présents sur les albums...

MI. Quelles sont tes influences en général?
VV. Je n’en ai pas. Rien n’est une influence pour FALKENBACH, excepté pour la pure inspiration elle-même!!

MI. Est-ce que tu écoutes d’autres types de musique ?
VV. Oui, J’écoute principalement de la musique classique, des compositeurs comme Wagner, Groothe, Grieg etc…et en Metal, je n’accorde mon attention pratiquement qu’à des groupes underground inconnus.

MI. As-tu l’intention de faire quelques concerts en France et plus particulièrement à Paris ?
VV. En ce moment, nous avons pour projet de faire une ou deux dates, mais rien n’est encore sûr. Tu trouveras des infos sur le site du groupe. Dès qu’il y aura la possibilité de faire quelque chose en public.

MI. Es-tu déjà venu en France pour des concerts ou bien juste pour visiter ?
VV. Non, je n’ai jamais été à un concert en France, en plus, je ne vais pas souvent à des concerts en fin de compte. Mais pour répondre à ta question, je me suis déjà rendu en France quelques fois dans des villages du côté de Strasbourg.

MI. Que préfères-tu ? Écrire des morceaux, l’enregistrement et les sessions studios ou bien jouer live devant ton public ?
VV. Ce que je préfère par dessus tout c’est de pouvoir écouter un titre complètement achevé et mixé.

MI. Quelle(s) question(s) ne voudrais-tu pas entendre ou que l’on te pose, et quel type de question(s) souhaiterais-tu que l’on te pose ?
VV. Les questions bateaux qui sont toujours les mêmes que tu trouves dans n’importe quelle autre interview! Je ne vois pas une seule raison valable pour que l’on puisse réaliser une interview sans qu’il y ait une seule question intéressante à poser. Parfois, j’ai juste l’impression que certaines interviews sont faites sur demande du label, et c’est une raison suffisante pour un magazine de la faire!!

MI. Bien, si tu as un message à faire passer, tu peux y aller…
VV. Merci pour ton soutien et retrouvez-moi sur mon site officiel.