HEROD (usa) - Rich Man's War, Poor Man's Fight (2007)
Label : Lifeforce Records / Pias
Sortie du Scud : 24 avril 2007
Pays : USA
Genre : Metal
Type : Album
Playtime : 10 Titres - 40 Mins
Un beau matin, le facteur m’a apporté une petite lettre de notre bien aimé Blasphy De Blasphèmar. Un nouvel album, chic, je vais pouvoir l’écouter jusqu’à plus soif et en tirer la moelle et vous dire si c’est un chef d’œuvre ou simplement un album du genre Cash converters. Car il existe beaucoup d’artistes Cash converters… Allez lançons nous dans le détail de cet album. Le combo est formé par le trio classique 2 guitares 1 basse, la batterie et l’on clôture par le chant. Rich Man's War, Poor Man's Fight Fait suite au trés critiqué For Whom The Gods Would Destroy paru 2 ans auparavant.
Ce qui frappe de prime abord sur ce CD c’est la qualité de construction des tracks. Mise à part certains choix pour ma part moyens, on ne peut que s’incliner devant le travail de composition. Les guitares sont mélodiques et rappellent à plusieurs moments du bon MAIDEN de derrière les fagots. La basse se fait entendre sans aucun souci et la batterie sonne encore à la MAIDEN, Nico mc Brain sort de ce corps ! J’adore commencer par la track d’intro, car c’est comme votre photo sur un CD, cela donne de suite le ton de la personnalité et les sentiments que vous souhaitez donner de vous. La seconde track est tout autant importante car elle va insister sur la première, ou tout au contraire changer totalement pour vous faire perdre vos repères. L’intro de Rich Man's War, Poor Man's Fight se nomme « Assimilation », et je dois vous dire avec sincérité que ce titre est de qualité. C’est mélodieux à souhait. L’intro du morceau donnera le ton sur la qualité de l’album. Certains reprocheront sûrement le ton de voix aigu de Matt Backlas. L’aigu plait ou déplait, mais il ne laisse pas indifférent. Les rythmes et les riffs sont simples et les solos de « All Night » en intro sont tous simplement de grande qualité et encore je ne m’attarderais pas sur le superbe break de ce second morceau. Au fil de l’écoute, les guitares me font encore penser à du MAIDEN grandes cuvées, mais sans jamais parvenir à faire accuser HEROD de plagia, non les ricains sont assez ingénieux pour trouver des riffs novateurs et ajouter de la double pédale aux moments ou il faut dans leurs compos, sans jamais en faire trop. « Lies and Betrayal » est un des titres phare de l’album, fan de Heavy Metal écoutez moi cette track, et si vous accrochez, vous vous procurerez l’album d’HEROD sans regretter votre investissement. Ce riff de ruée de chevaux sauvages de Camargue sur une plage méditerranéenne, c’est du caviar à l’état pur. Tout n’est pas parfait au royaume des chevaux sauvages, des petites faiblesses viennent à peine assombrir le tableau. Le titre « Forever » est légèrement trop long, il aurait peut être plus judicieux de le raccourcir, en passant la comparaison avec SCORPION est immanquable. Et je terminerais en continuant dans la foulée pour dire que la fin de l’album sur les 3 dernières pistes sonnent moins bien que les trois premiers quarts. Ce n’est pas un désastre total, mais l’inspiration est moins glorieuse, cela se ressent surtout sur les riffs moins recherchés.
Rich Man's War, Poor Man's Fight est un album fort intéressant. Il lui manque peu pour se classer comme un des meilleurs albums de Heavy depuis un bon moment selon moi. Amateurs de Heavy Metal, si vous recherchez un peu de chaire fraîche, allez faire une ballade équestre du coté de New york et soyez sur qu’avec HEROD, celle-ci serra fort intéressante et vive en émotions.
Ajouté : Vendredi 10 Août 2007 Chroniqueur : Lordgregomen Score : Lien en relation: Herod Website Hits: 13605
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