WHITE LION est certainement l’un des groupes les plus marquant des années 80. Pourtant, malgré de nombreuses tentatives, impossible d’organiser une reformation suite à la décision irrévocable du guitariste mythique Vito Bratta d’abandonner la musique ! Le frontman Mike Tramp a suivi son bonhomme de chemin avec une carrière solo intéressante, pourtant l’ombre du lion blanc ne l’a jamais quitté. Il sort donc un album live qu’il a l’honnêteté d’appeler TRAMP’S WHITE LION, vu qu’il est le seul membre restant !
Avant l’interview, nous sommes prévenus : si les questions ne l’intéressent pas, il n’y répondra pas. Il est comme ça lui. Alors on a tenté notre chance, on est comme ça nous.

Line-up : Mike Tramp (chant), Claus Longwood (basse), Jamie Law (guitare), Troy. P Farrell (batterie), Henning Wanner (claviers)

Discographie : Rocking The USA (Live - 2005)

M-I Interviews du groupe : Mike Tramp (Sept-2005), Mike Tramp (Mars-2013)


Metal-Impact. Comment considères-tu cet album : es-tu nostalgique de cette période ou bien est-ce une façon d’en finir avec WHITE LION et d’avancer avec ta carrière solo ?
Mike Tramp. Il est temps de passer à autre chose, le passé est révolu. WHITE LION ne se réunira jamais. C’est une excellente opportunité d’aller de l’avant tout en jouant de vieilles chansons.

MI. On sait que Vito n’a pas souhaité te rejoindre. Mais qu’en est-il des autres membres ? Comment ont-ils réagit ?
Mike. Greg (d’Angelo, batterie – NDLR) ne joue plus. Quant à James (Lomenzo, basse – NDLR), il joue à la fois avec Zakk Wylde et David Lee Roth.
Mon nouveau groupe a la volonté de jouer. Il aime jouer pour des gens tout autours du monde. C’est la raison pour laquelle j’ai fait ce choix. Du sang neuf !

MI. N’était-ce pas difficile de jouer ces chansons sans aucun des membres originels (surtout sans Vito) ?
Mike. Non, au contraire, c’était beaucoup plus facile. Jamie Law, le nouveau guitariste est un type avec qui il est très facile de travailler. C’est aussi le cas des autres musiciens.

MI. Comment les as-tu rencontré ?
Mike. Je les ai rencontré à travers mes voyages tout autours du monde pendant ces 4 dernières années. Et j’ai su que lorsque le jour viendrait pour moi de faire cela, je ferai appel à eux. Jamie est Australien, Troy est Américain, Henning est Allemand et Claus est Danois.

MI. Quand as-tu senti que le moment était venu de sortir un live de WHITE LION ?
Mike. A la seconde où nous avons commencé à répéter ces morceaux ! C’est comme si c’était hier ; pourtant j’ai joué ces chansons pendant 15 ans, je les ai emmenées partout dans le monde. Je le referai bien volontiers. En même temps, cela marque une séparation nette entre Mike Tramp en solo et WHITE LION. Désormais je ne joue plus de morceaux de WHITE LION lors de mes tournées solo.

MI. On peut entendre des différences avec l’interprétation studio, comment définis-tu les changements que tu souhaites apporter à tes chansons ?
Mike. Je crois qu’il y a des choses que j’ai toujours voulu changer, apporter certains changements qui m’ont semblé évidents pendant des années et dont je me suis dit qu’ils devraient intervenir dès que j’en aurais l’occasion. En outre, il est nécessaire de temps en temps de mettre un peu de piment.

MI. N’en as-tu pas marre qu’on te parle toujours de WHITE LION alors que tu as une carrière solo depuis un paquet d’années ?
Mike. Maintenant que j’ai les deux, ils vont pouvoir fermer leur gueule !

MI. Projettes-tu d’écrire un album avec TRAMP’S WHITE LION ou était-ce juste une expérience unique ?
Mike. On verra, après la tournée d’automne, dans quel état nous nous trouvons. Il est important que nous transmettions la force des grands classiques de WHITE LION. Si c’est pour simplement enregistrer un album rempli de guitares saturées et de grosses batteries et d’appeler ça WHITE LION, ça ne m’intéresse pas.