Bien que formé en 1989, le groupe ne sort ici que son troisième album. Les mauvaises langues diront que ce n’était pas la peine d’en sortir davantage.
DANTE FOX évolue dans un AOR plutôt nerveux, épicé par quelques guitares saturées. Cela nous évite de sombrer trop souvent dans les mélodies sirupeuses (bon nombre quand même). Nous sommes dans un style proche de VIXEN (« Walking The Line ») ou de Alannah Myles. (« Breaking Me Down »). Avouons que l’équilibre est bien trouvé, et Under The Seven Skies ne souffre d’aucun défaut sur la forme. Si ce n’est qu’il manque l’essentiel : l’intérêt ! Les Anglais nous balancent des compositions d’une affreuse banalité qu’aucun signe distinctif ne permet de sortir de la masse informe constituée par la quantité de groupes évoluant dans ce style. Comme toujours tout est très propret et Sue Willetts pourra recueillir des éloges pour son chant convaincant. Mais, nous autres, on en veut plus ! Hélas, les écoutes répétées ne permettent pas de se mettre le moindre air en tête et l’on ressort de cette écoute un peu vide… à l’image de cet album.
Bon, pour être juste, il faut vous dire que ma copine n’a pas détesté, ce qui a failli être une cause d’uxoricide (en gros j’ai voulu l’étrangler !).