MUDVAYNE (usa) - L.D. 50 (2000)
Label : Roadrunner Records
Sortie du Scud : 29 août 2000
Pays : USA
Genre : Néo Metal
Type : Album
Playtime : 17 Titres - 68 Mins
Pour écouter MUDVAYNE, il faut s’armer de patience. En effet, de prime abord, on a plutôt l’impression de se prendre pas mal de bruit dans la tronche, sans réelle composition, avec un mec qui beugle comme il peut et une production à la limite du dégueulasse. Pourtant, quand on termine la première écoute, on se dit que certain riffs nous ont quand même interpellé, et on veut se soumettre à une deuxième séance de torture musicale. Et finalement, on commence à repérer de petites bribes à droite et à gauche qui sont franchement pas si mal, voire, à la limite du génial.
Commençons donc par le commencement (le vrai, je zappe les plages de bruits de fond inutiles) et « Dig. Dig », c’est le morceau rentre dedans par excellence qui t’en met plein la tronche et qui te donne même envie d’en reprendre. C’est simple, limite basique, et ça se permet en même temps de te donner une furieuse envie de pogoter avec ton voisin de palier. Puis arrive « Internal Primates Forever », ou comment les premières notes te disent déjà que tu vas jumper comme un fou pendant quatre minutes. Ensuite on enchaîne avec une ambiance beaucoup plus sombre et -1. Plus calme aussi. Et puis arrive « Death Blooms ». Rien que pour ce morceau, l’album vaut le coup. C’est la représentation suprême de ce que peut être Mudvayne, avec ses rythmes mélangés, son chant alterné entre beuglement et douceur, ses émotions fortes véhiculées. Bref, un morceau énorme. S’enchaînent ensuite des morceaux qui font encore varier les plaisirs et les ambiances, comme si tout ce qu’on avait vu jusque là n’était que les prémices à un monde nouveau. MUDVAYNE, c’est ça. On a l’impression de les avoir déjà entendu quelque part, et pourtant, tout est nouveau, neuf. Que ce soit la façon dont Ryan tire sur les cordes de sa basse pour nous donner des rythmes de fou, Spag qui martèle les fûts de sa batterie pour en mettre partout dans un bordel tellement organisé, Gurag qui nous plaque des riffs simples mais d’une grande efficacité ou encore Kud avec son chant si reconnaissable et qui prend aux tripes… tout ce mélange nous donne envie d’en savoir plus, toujours plus, sur l’univers de ce groupe et sur leur musique.
C’est sûr, il faut du temps pour apprécier MUDVAYNE, mais une fois qu’on est entré dans cet album, on n’en sort plus.
Ajouté : Mardi 07 Novembre 2006 Chroniqueur : Wong Li Score : Lien en relation: Mudvayne Website Hits: 14873
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