PLEASURE ADDICTION s’est formé récemment mais ses racines plongent dans et le Hair Metal des années 80 et 90. La recette est aussi simple qu’efficace : nous filer la pêche. ! Exit la déprime, ici la priorité est un cocktail sucré d’énergie et de mélodies. Et ça marche ! Il faut dire que ce ne sont pas des débutants : on retrouve des membres de VOODOO SMILE et de SHANNON, bref des types qui sniffent du Glam depuis 20 ans !
Maquillés comme des putes, sapés comme… des putes, ils nous font voyager, le temps d’un concert, dans l’une des glorieuse période du Metal.
Musicalement tout est en place. Le public se surprend à chanter des airs qu’il ne connaissait pas 5 minutes plus tôt, les refrains s’impriment directement dans le cerveau. Le groupe fait très vite oublier de petits problèmes techniques en nous noyant sous un flot de mélodies ravageuses. Nous sommes dans le registre de DANGER DANGER et autres BONFIRE. Le tout s’achève par une reprise réussie de « Live Wire » de MOTLEY CRUE.
On attend l’album avec impatience.
Bon, ce n’est pas tout ça mais il faut que je m’achète de la laque… (7/10)

Une chose est sure, SHAKA PONK n’a pas laissé indifférent avec sa galette, Loco Con Da Frenchy Talkin'. Eh bien, sur scène, c’est un peu la même chose : il est bien difficile de ne pas taper du bien et de rester insensible aux mélodies chelous de ces Français complètement barrés. Non seulement ils font preuve d’une énergie vite communicative, mais ils ont un sens du spectacle assez remarquable. Malgré la petite dimension de la scène (en gros, ma salle de bain), ils bougent dans tous les sens. En outre ils ont intégré un écran rond projetant d’étranges clips à mi-chemin entre Matthew Barney et les Monty Pythons. Donc question ambiance on est gâté.
SHAKA PONK s’accapare les lieux et conquière un public qui ne demande que ça. Dès les premières minutes, tout le monde chante (et tant pis si l’on ne connaît pas les paroles !). Le set est plutôt bref et l’on regrette que cela ne dure pas un peu plus, mais le groupe a su compenser par son intensité et sa générosité. C’est l’essentiel. (8/10)