MXD revient avec sa quatrième livraison. Il est toujours question d’éléctro Metal laissant donc une large place à la machine soutenue par de gros beats et des riffs bien de chez nous. Le mélange est déconcertant car les Suisses ont décidé de ne tourner le dos à aucune influence et confirment ainsi leur style très personnel. L’album est assez varié puisqu’il alterne les tempos, les degrés de violence, la part d’indus, avec des Formules 1 en guise de transitions au moment où l’on s’y attend le moins !
On peut citer DEPECHE MODE, RAMMSTEIN, les BEASTIE BOYS et surtout CHEMICAL BROTHERS. Tous ces styles se trouvent distillés au cours des 12 titres avec plus ou moins de bonheur. Ainsi “Hockeheim”, chanté en Allemand avec un timbre grave fait trop penser à qui vous savez pour trouver un véritable intérêt. D’autres titres laissent complètement la place aux beats techno et n’ont plus rien de Metal, ils sont donc assez déconcertants pour un public inaccoutumé et risquent de ne pas tenir la route lors d’écoutes répétées. MXD s’attaque également à KILLING JOKE avec “Pandemonium”, en refusant la reprise à l’identique. C’est courageux, pourtant l’avantage va incontestablement à l’original.
Mais Frustration Is Fuel a aussi ses bons côtés, comme l’envoûtant “Urban Desert” ou les incursions adroites de Pop sur “B-Trial”.