Groupe de Black Death old-school d’Adelaide en Australie, le duo de STARGAZER n’est pas né de la dernière pluie puisqu’il existe depuis plus de dix ans. Côté discographique cependant, pas grand chose à signaler si ce n’est un EP Borne en 1997 suivi d’un split CD avec INVOCATION trois ans plus tard.
Il faut dire aussi que le groupe n’a pas été épargné par les problèmes récurrents de line-up (poste de batteur) et de maison de disques. Bref, tout cela semble être de l’histoire ancienne et les deux fureteurs d’étoiles présentent enfin au grand public leur premier vrai album composé de titres pour la plupart écrits il y a…huit, dix ans !
Heureusement pour eux, les compositions n’ont pas trop mal vieillies, bien au contraire, puisqu’on assiste à un Black Death cru et efficace, avec à mon sens une approche ressemblant aux premiers ENSLAVED, surtout au niveau du son des instruments à cordes et de la production en général.
Dotées d’un bagage technique de haute volée, les compositions et les arrangements dénotent leur grande maturité, même après une décennie. Les titres y sont sophistiqués et appuyés par une production sèche et dure propice au style du duo australien.
Et bien que leur musique puisse parfois sembler pédante à bien des égards, The Serpent Inquisitor, affublé de sa double étiquette de batteur et de guitariste propose des passages vraiment intéressants, comme sur « Scribe To The Forsaken Mother » ou bien sur « Harbringer ».
STARGAZER fait parti de ces groupes de Black Death voulant y apporter un souffle d’originalité et de technicité et se démarque des productions froides et minimalistes en vigueur inondant le marché actuel.
En espérant ré avoir des nouvelles du Serpent Inquisitor (guitares/percussions/chant) et de The Great Righteous Destroyer (basse/chant), souhaitons leur bonne route…