WEAKSAW (FRA) - Erwan Billon (Mars-2017)
WEAKSAW est une formation qui nous vient de Montpellier et qui officie depuis 2007 à travers tout l'hexagone. Les bouges ont déjà à leur actif deux EP (The Overture et James Huston Jr) ainsi qu'un premier méfait sorti en 2012. Une carte de visite qui leur a permis de sévir à travers la France et même en Europe. Une belle aventure qui a d'emblée commencé sous les meilleures auspices. Les bougres pratiquent un Metal brutal et mélodique qui vous scotche les neurones en une fraction de seconde. Un Thrash moderne mâtiné de Death, d'une efficacité redoutable qui vous détruit le cervelet immédiatement sans aucune rémission possible. Cinq longues années auront été nécessaires pour que le combo revienne enfin avec un deuxième album : The Wretched Of The Earth. Cette fois-ci, nos gaillards n'ont rien laissé au hasard et ont choisi de s'entourer d'une pointure en choisissant Mark Lewis (WHITECHAPEL, CANNIBAL CORPSE, COAL CHAMBER) pour produire The Wretched Of The Earth. Un opus ambitieux qui s'avère être la suite logique de James Huston Jr. qui traite des oubliés de l'histoire. Un vaste programme passionnant basé sur des faits historiques. Pour s'assurer d'obtenir un opus des plus diabolique, nos amis n'hésiteront pas à partir en Floride pour enregistrer les parties de batteries histoire d'avoir ce gros son californien qui fait toute la différence. C'est avec Erwan, un des deux guitaristes, que votre serviteur a pu s'entretenir afin d'en savoir un peu plus sur ces damnés de la Terre. Un entretien passionnant avec un musicien sympathique. Magnéto Erwan, c'est à toi !
Line-up : Tristan Haillot (chant), Leo Sendra (guitare), Erwan Billon (guitare), Charles Villanueva (basse), Bryan Tronquet (batterie)
Discographie : The Overture Ep (2009), Weaksaw (2012), James Huston Jr Ep (2013), The Wretched Of The Earth (2016)
Metal-Impact. Vous êtes actuellement en tournée européenne et vous allez terminer ce soir avec une date à Paris au Doctor Feelgood. Quel regard portes-tu sur ces concerts ?
Erwan Billon. C'est costaud, on teste le nouveau set avec des nouveaux titres. On a beaucoup travaillé en amont pour être prêt et les gens réagissent plutôt bien. On est vraiment ravi de l'accueil. En Espagne et au Portugal, c'était complètement fou. Hier soir, nous étions à Mellan dans le nord et on a joué dans un endroit totalement incroyable et atypique au fin fond de la foret... Il y avait une soixantaine de personne et c'était parfait. Ce soir on fini à Paris avec nos copains de DEAD COWBOY'S SLUTS et MAHARA. On ne peut pas rêver mieux.
MI. Comment vous sentez-vous après ces neufs dates enchainées ?
Erwan. Ca va, on tient le bon bout. On n'a pas énormément dormi cette nuit car il y avait pas mal de route pour arriver jusqu'à Paris. On commence à avoir le rythme, les automatismes sont là, ça va être dur de rentrer chez soi. Demain, on retourne dans le sud à Montpellier.
MI. C'est la première fois que vous jouez à Paris ?
Erwan. Non, on a déjà donné deux ou trois concerts dans la capitale et à chaque fois avec nos potes de DEAD COWBOY'S SLUTS. On a aussi joué à l'espace Icare à Issy les Moulineaux, à la plaine d'or. On a aussi fait un tremplin du Hellfest. Mais pour l'instant nous n'avons pas eu l'opportunité de jouer au Hellfest. Il faut rencontrer les bonnes personnes.
MI. Cela semble "facile" pour vous de trouver des dates de concerts !
Erwan. Non, ça n'a rien de facile. Depuis le début de WEAKSAW, ça représente des milliers d'heures de travail. On fait le booking nous même, tous les jours je suis sur mes mails ou au téléphone. C'est un combat incessant pour trouver des contacts et faire du réseau. Les deux tournées de janvier et février que l'on a réussi à boucler, c'est six mois de travail en amont avec des milliers de personnes contactées. C'est un travail de titan.
MI. Est-ce que tu te souviens de moments inoubliables sur cette tournée ?
Erwan. Depuis ce matin, les journalistes n'arrêtent pas de nous demander des anecdotes croustillantes mais je n'ai pas grand-chose qui soit racontable pour les médias. Lors de la dernière partie de la tournée, je me souviens d'une date à Liège qui était plutôt mal barrée. On était un peu livré à nous-mêmes. C'est nous qui avions organisé la date à 1200 km de chez nous et on s'est retrouvé à jouer devant une quinzaine de personnes. Heureusement, il s'est passé ce petit truc qui se passe de temps en temps : il y a eu une bagarre phénoménale un mercredi soir. Cela te donne de l'énergie et tout s'est finalement transformé en une grosse orgie Metallique. Personnellement, après chacun le vit différemment, cette date de Liège a été mémorable.
MI. Comment décrirais-tu WEAKSAW sur scène ?
Erwan. On n'est pas du genre à rester le pied sur le retour ! [Rires] ... Les cheveux dans le vent avec le ventilo, ce n'est pas notre truc [Rires] ... Si le public ne vient pas naturellement à notre rencontre, on a tendance à descendre vers lui. On est équipé de sans fil, on peut faire un peu n'importe quoi et puis on aime bien exploiter l'espace qui nous est donné. N'hésitez pas à venir nous voir sur scène, vous ne serez pas déçu.
MI. L'album est sorti il y a six mois, quel accueil a-t-il reçu ?
Erwan. On a été très agréablement surpris par les chroniques qui sont arrivées d'un peu partout. C'est un peu cliché mais ce qui en ressort est que notre son et notre musique ont muris. Ce n'est pas le sacro-saint opus de la maturité mais c'est l'impression que les gens en ont. The Wretched Of The Earth représente quatre ans de travail et soixante pré productions. Au final, les chansons présentent sur l'opus sont celles qui nous plaisaient.
MI. Quatre ans, c'est long ! C'était le temps nécessaire pour peaufiner cette galette ?
Erwan. Oui mais entre-temps il y a eu un EP (James Huston Jr), tout ça au milieu du processus de composition. Il nous a d'ailleurs donné envie de travailler sur une version finale de l'opus. On voulait laisser murir la direction artistique que l'on avait prise avec cet EP.
MI. Justement, est-ce que The Wretched Of The Earth n'est pas la prolongation de James Huston Jr ?
Erwan. Oui totalement. C'est avec l'écriture et l'enregistrement de cet EP que l'on a posé les bases ce nouveau disque. Artistiquement, il est dans la ligne de ce que l'on a écrit pour l'EP.
MI. Pourquoi avoir choisi de travailler avec Marc Lewis (WHITECHAPEL, CANNIBAL CORPSE, COAL CHAMBER) au niveau de la production ?
Erwan. C'est un travail de quatre ans et on a voulu faire les choses bien dès la base de la composition. On voulait sortir un opus qui représente vraiment le parcours artistique que l'on avait envie de développer. Comme on était lancé dans ce processus, on s'est dit qu'il fallait vraiment que l'on travaille avec quelqu'un qui sait ce qu'il fait. On avait envie de valoriser tout cet énorme travail. On s'est mis autour d'une table et on a cherché les producteurs qui nous plaisaient. Et le nom qui revenait souvent c'était celui de Mark Lewis. On aimait le travail qu'il avait fait sur les derniers WHITECHAPEL mais pas uniquement. C'est un grand fan de Metal. On a envoyé un mail au studio avec l'EP et il nous a répondu que cela l'intéressait de travailler avec nous. Ca c'est fait comme ça, la prise de contact a été très facile.
MI. La batterie a été enregistré en Floride, comment se sont déroulées les sessions d'enregistrement ?
Erwan. Le batteur (Brian Tronquet) et notre guitariste (Léo Sandra) sont partis là-bas. Ils ont enregistré le tout avec Jason Suecof au Audiohammer studio. Quant à moi je n'étais pas en Floride pour assister aux prises de batterie mais j'ai vu les vidéos, c'est hallucinant la manière dont il travaille. Andrew a passé une journée simplement pour choisir les éléments de la batterie, les accorder, etc. Cela sonnait déjà dès la mise à plat, on était entre de très bonnes mains.
MI. Ensuite, Mark Lewis est venu enregistrer les autres instruments à Montpellier pendant trois semaines ?
Erwan. Il a souhaité venir car en termes d'économies c'était intéressant pour tout le monde et on pouvait travailler de manière plus détendue. On s'est installé Chicken Coop studio qui est situé à Frontignan vers Montpellier et qui appartient à des potes. On a travaillé pendant trois semaines afin de finaliser les basses, les guitares et les voix.
MI. Je suppose que c'était intensif ?
Erwan. Oui, Mark est un producteur très impressionnant. On débutait la journée de studio vers 12/13h. Mark se mettait dans son fauteuil et n'en bougeait plus jusqu'à 1 heure ou 2 heures du matin ! C'est vraiment une machine et nous derrière, on suivait. C'était travail à fond mais on a réussi à le sortir deux ou trois fois. C'était la première fois qu'il venait en France. Il voulait voir Barcelone, on l'a emmené en Espagne pour faire la fête. On a pu sortir un peu et boire quelques verres. Mais on n'a pas eu l'occasion de lui faire visiter la région et l'arrière-pays car tous les jours on était en studio.
MI. Avez-vous pu échanger avec lui notamment par rapport à son travail effectué avec d'autres groupes ?
Erwan. Oui mais tout s'est fait naturellement. Mark a vécu pendant trois semaines avec nous alors forcément cela crée des liens. On l'a vu bosser à nos côtés et on a découvert sa méthode de travail. Par la suite, il nous a expliqué comment cela se passait avec WHITECHAPEL, il est très pote avec eux. Il nous a décrit le processus d'enregistrement. C'est un peu le même qu'avec nous, il part enregistrer le chant et les guitares chez eux dans le Tennessee.
MI. L'album se nomme The Wretched Of The Earth, ce qui veut dire les damnés de la terre. Qui sont ces damnés pour toi ?
Erwan. Ce titre est inspiré directement par un essai qui est sorti en 1961 et qui a été écrit par Frantz Fanon. C'est un essai anti colonialiste qui est sorti en pleine guerre d'Algérie et qui a été censuré. Dans ce cas, les damnés étaient les peuples colonisés. Mais plus largement la thématique à travers cet opus concerne tous ces personnages qui ont fait partie de l'histoire mais qui ont été un peu oublié. Ils ont en quelque sorte été écrasé par le rouleau compresseur de l'histoire avec un grand H.
MI. Quelque part vous êtes totalement d'actualité ?
Erwan. Oui, on raconte des histoires qui peuvent avoir une connotation politique. Mais on ne milite pas à travers notre musique. D'abord tout simplement parce que je ne pense pas que l'on puisse émettre une opinion politique qui serait commune à WEAKSAW. On ne s'est jamais posé, à aucun moment, comme une formation militante. Chacun dans sa vie privée peut avoir des positions politiques mais sur scène et artistiquement on préfère raconter des histoires et chacun peut lire les paroles et les interpréter comme il en a envi.
MI. Quel thème développez-vous sur "Zabveniye pt.1" et "Zabveniye pt.2" ?
Erwan. Ce mot russe veut dire oubli et c'est ce qui nous a donné le fil conducteur des paroles de cet opus : les oubliés de l'histoire avec un grand H. La première partie concerne plus précisément les sous mariniers du Koursk qui ont perdu la vie en 2001 lorsque celui-ci a sombré pour on ne sait quelle raison. Je pense que les gens se souviennent encore de cet épisode là car c'est encore assez frais. On n'a jamais vraiment su réellement ce qui s'est passé et comment sont mort ces sous mariniers. C'est un peu la continuité des opérations qui ont existé lors de la guerre froide. On s'est lancé dans ce texte et la partie deux est venue compléter le tout en traitant plus précisément des choses invraisemblables qui ont eu lieu pendant la guerre froide come la course à l'armement, etc. Il y a un cimetière de sous-marins que l'on peut voir sur Google Earth et qui est un des lieux les plus radioactifs au monde. Cela correspond au sous-marin que tu vois dans le ciel sur la pochette.
MI. Peux-tu nous en dire un peu plus sur ce sous-marin volant et l'artwork du disque ?
Erwan. On a trouvé le concept assez marquant et c'est totalement représentatif de ce que l'on a pu écrire à travers ces deux titres. Ca décrit la vie des sous mariniers qui sont un peu sans but et qui errent à travers toutes les mers du monde. On a souhaité montrer cette espèce de sous-marin fantôme qui flotte dans les airs.
MI. La pochette m'a immédiatement fait pensée à Jules Vernes !
Erwan.Oui , tu n'es pas le seul à nous faire la remarque. C'est dû à cette espèce de gravure qui a été réalisé par un ami qui s'appelle Hugo Cavaillès. Il a apporté ce petit côté Jules Verne à sa réalisation. Cela nous a plu tout de suite car ça collait parfaitement avec les paroles de l'opus.
MI. Pourquoi avoir mis sur le livret cette phrase : "Forgiveness is a lie and so is redemption" !
Erwan. C'est une phrase assez marquante de la chanson "The Wretched Of The Earth" qui parle de la lutte contre la colonisation et l'oppression des peuples. Le pardon est un mensonge tout comme l'est la rédemption, c'est une phrase un peu définitive et absolue.
MI. XYY est votre single et bénéficie d'un clip...
Erwan. C'est notre premier clip en studio. Ca a été une bonne expérience, on a fait cette vidéo entre nous. Ce que tu vois à l'image c'est Tristan notre chanteur qui a filmé sauf lorsqu'il était devant la caméra. On l'a secondé pour ces moments là. On avait cette volonté de vouloir quelque chose d'assez épuré avec une lumière assez crue. On a travaillé dans un joli théâtre avec un très bon éclairagiste.
MI. Pourquoi avoir choisi ce titre en particulier ?
Erwan. C'est un morceau qui nous plaisait beaucoup car on aime l'interpréter en live. On trouvait que c'était une première chanson intéressante à clipper, elle est bien rentre dedans. On aime beaucoup le refrain avec cette espèce de désaccord qu'il y a au milieu.
MI. Quelle est la signification de XYY ?
Erwan. Est-ce que tu es fan de science-fiction ? Tu connais la série des Alien. C'est une référence à Sigourney Weaver alias Ellen Repley qui se retrouve sur une planète pénitentiaire enfermée avec des détenus qui possèdent deux chromosomes YY. C'est une référence obscure de fan d'Alien qu'on est.
MI. Vous êtes attirés par le monde de la science-fiction ?
Erwan. Pas énormément. On est avant tout des gros fans d'Alien et de Sigourney Weaver. C'est David Fincher qui a réalisé ce troisième volet, c'était son premier film pour Hollywood et ils ont complètement massacré son montage. Il ne reconnait même pas le film dans sa biographie officielle. J'ai eu l'occasion de voir le travail d'un étudiant qui a essayé de reconstituer ce que pouvait être le montage original, j'ai trouvé le résultat très impressionnant et ça m'a donné envie d'écrire sur le sujet.
MI. Tu es à l'origine de la majorité des textes...
Erwan. Oui, j'en ai écrit pas mal. Mais là, on a commencé à travailler à plusieurs. Certains titres ont été composé à trois avec Tristan le chanteur et Léo le guitariste.
MI. Comment travailles-tu en règle générale ?
Erwan. Les premières paroles que j'ai commencé à écrire sont celles des morceaux "Zabveniye pt.1" et "Zabveniye pt.2" pour me donner la direction à suivre par la suite. Ces deux-là sont sorties très naturellement. J'étais tombé un soir sur un très bon documentaire qui traitait de la guerre froide et des opérations militaires invraisemblable qui ont eu lieu en antarctique. En faisant quelques recherches, je suis retombé sur l'histoire du Koursk et tout s'est fait très naturellement. Pour d'autres morceaux, j'ai eu besoin d'y revenir notamment au niveau des tournures de phrases. En plus l'anglais n'étant pas ma langue naturelle il m'a fallu fluidifier le truc. Les premiers jets peuvent comporter des phrases qu'un anglais n'emploierait pas forcément.
MI. Ecris-tu en français et traduis-tu par la suite le texte en anglais ?
Erwan. Non, j'écris directement en anglais. Ensuite, je reviens dessus et j'essaye d'apporter des précisions.
MI. Comment ça se passe pour vous dans votre fief de Montpellier ?
Erwan. Il y a une scène montpelliéraine qui se renouvelle régulièrement, il y a des nouvelles formations qui apparaissent sans cesse. On a un excellent café-concert qui se nomme Le Black Ship. Ce sont les derniers à faire jouer des combos de Metal. Mais on a plein de musiciens intéressant à découvrir.
MI. Je suppose que vous êtes très connu à Montpellier ?
Erwan. Oui, en 2018 cela fera dix ans que l'on existe. Notre line-up n'a jamais bougé, on est les mêmes potes depuis le début. On est assez apprécié au niveau de la scène montpelliéraine.
MI. C'est assez rare de nos jours une stabilité pareille...
Erwan. Lorsque nous avons débutés, nous étions tous très jeunes, à peine majeurs. Tristan avait 17 ans et moi 19. Mais ce n'était pas notre premier projet musical, on savait où l'on voulait aller et les erreurs que l'on ne voulait plus reproduire. On avait cette envie dès le début de faire les choses bien. Cela nous a toujours suivi et on prend de plus en plus de plaisir à jouer ensemble. On précise le contour artistique qui va convenir à tout le monde. On croise très fort les doigts pour que cela continue longtemps comme cela. Mais pour l'instant personne n'envisage de quitter le groupe. On est une véritable formation qui est liée par une amitié qui dure depuis dix ans. On est juste des mecs qui aiment toujours prendre leurs instruments et jouer. Pour cet été, on parle déjà de composer en changeant de méthode. On veut se réunir tous dans une salle jouer et voir ce qui sort. L'envie est toujours là.
MI. Quel est votre objectif à terme ?
Erwan. Le fantasme ça serait de vivre du Metal. De mon côté, je suis intermittent du spectacle. Je travaille dans un style très différent de WEAKSAW, je fais de la polyphonie en Occitan. C'est ma deuxième passion. Si je pouvais continuer à faire cela et que cela génère de quoi faire vivre les copains du groupe ça serait magique. Après très honnêtement c'est ce que je te disais en début d'interview, on ne se fait pas d'idées. On sait très bien que c'est très dur d'en vivre en pratiquant ce style de musique. C'est réservé à un public que l'on compte sur les doigts d'une main. En France, personne ne se fait d'illusion mais on a toujours voulu faire les choses correctement et de façon professionnelle. D'où la Floride, la signature avec Lifeforce, les tournées intensives, etc. On va continuer à pousser dans cette direction, c'est claire et net.
MI. C'est vous qui avez décidé de quitter Klonosphère ?
Erwan. Non, on avait un contrat pour un album. Ensuite, nous avons fait du démarchage assez classique et on s'est mis en contact avec Lifeforce. On l'a bien senti et on a pu se mettre d'accord.
MI. Pour conclure qu'as-tu envie de rajouter ?
Erwan. Ce qui m'a énormément satisfait c'est qu'avec The Wretched Of The Earth, c'est la première fois que l'on réussit à exprimer pleinement notre propos artistique. On a réussi à dire et à fixer sur cd ce que l'on est vraiment. C'est très gratifiant lorsque l'on peut s'épanouir en tant que musicien.
Ajouté : Mardi 25 Juillet 2017 Intervieweur : The Veteran Outlaw Lien en relation: Weaksaw Website Hits: 25201
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