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KLONE (FRA) - Guillaume Bernard (Avril-2015)


Chez Metal-Impact, on a repéré KLONE depuis leurs débuts. Nous avons interviewé le groupe pour la sortie de sa première démo en 2003. On a ensuite suivi la progression du gang à travers ses différents méfaits. Le constat ? Les poitevins nous ont habitués à ne pas prendre d'habitudes avec leur musique. Chaque opus est une nouvelle aventure. Inclassable, le combo se rit des étiquettes en suivant son inspiration du moment. Et dans le genre rupture, le nouvel album, Here Come The Sun ne fait pas les choses à moitié. Il abandonne toute sonorité Metal pour se concentrer sur un Rock Prog et Atmosphérique. Le groupe est actuellement en tournée et c'est à l'occasion d'un concert à Tours (le 24 avril 2015) que Metal-Impact a rencontré Guillaume Bernard, porte parole du groupe et responsable du label KLONOSPHERE. Un dialogue à bâtons rompus sur la musique, le dernier disque, la scène et le temps qui passe.

Line-up
: Yann Ligner (Chant), Guillaume Bernard (Guitare), Aldrick Guadagnino (Guitare), Florent Marcadet (Batterie), Jean Etienne Maillard (Basse), Matthieu Metzger (Sax / Samples)

Discographie : Demo (2003), Duplicate (2004), High Blood Pressure (2005, EP), All Seeing Eye (2008), Black Days (2010), The Eye of Needle (2011, EP), The Dreamer's Hideway (2012), Here Come the Sun (2015)

M-I Interviews du groupe : Guillaume Bernard (Mai-2003), Guillaume Bernard (Juil-2004), Guillaume Bernard (Avril-2015)



Metal-Impact. Bonjour Guillaume, comment se passe la tournée ?
Guillaume Bernard. On a commencé dans le Nord à Douai, puis Dunkerque avec 7 WEEKS. Les premières dates étaient un peu chaudes pour nous parce qu'il fallait qu'on se rôde, surtout qu'on a un nouveau line-up avec un autre batteur et un autre bassiste. Cela faisait un an qu'on avait pas joué ensemble, il fallait qu'on se remette dans le bain. çà prend progressivement au niveau des retours du public. Les bons feedback montent en flèche depuis Paris (le 9 avril). Poitiers c'était très bien, Nantes aussi. Hier soir à Rennes, pur accueil avec des gens plus motivés que d'habitude, çà passe bien en live, les retours sont très bons. Cela nous réconforte dans notre choix de changement de style.

MI. Ce soir vous allez jouer avec BORN TO BURN, HOLDING SAND et BEYOND THE STYX, des groupes plutôt Metal Extrême, vous voyez comment le choc des cultures ?
Guillaume. J'ai vu qu'il y avait du Hardcore, du Metalcore, on verra bien. Cela dépend du public, y a peut être des bourrins qui vont vouloir du bourrin et qui seront un peu déçus avec nous. Pour l'instant çà va dans le bon sens, même les bourrins viennent nous voir. On a la reconnaissance de la scène extrême qui achète nos skeud. C'est marrant que les mecs qui font de l'extrême écoutent notre musique parce qu'ils s'y retrouvent. Peut-être pas les tempos, mais le climat est pas si éloigné que çà de leur univers.

MI. Et çà vous fait un petit échauffement pour le Motocultor 2015 !
Guillaume. On ne sait pas trop ce que çà va donner mais la programmation est assez éclectique, on ne s'inquiète pas. On avait déjà joué là bas l'année de Black Days et çà l'avait plutôt bien fait.

MI. Lors de notre première interview, en mai 2003, tu avais déclaré "On joue ce que l'on aime et on se pose aucunes questions. On fonctionne sur le principe où il faut être en constante évolution, ne pas se répéter, progresser et aller de l'avant. Il ne faudra donc pas être surpris pour nos futures orientations, une chose est sûre ça va devenir de plus en plus difficile pour nous coller des étiquettes"...
Guillaume. [étonné] J'avais dit çà alors? et bien je ne m'étais pas trompé, hein.

MI. Est-ce gênant pour la diffusion de votre musique de ne pas avoir une seule étiquette mais plusieurs ?
Guillaume. Nous on s'en fout, c'est pas nous qui les mettons les étiquettes. Par exemple hier soir, il y a des mecs qui nous parlaient et nous disaient qu'ils trouvaient çà cool de pas savoir à quoi s'attendre avec nous. Ils trouvaient çà excitant et à chaque fois ils sont contents. Depuis trois disques, bizarrement, entre All Seing Eyes et Black Days, y a des gens qui nous disaient qu'ils avaient mis un peu de temps à entrer dans le disque. Sur Dreamer's un peu pareil, y en a plein qui comparaient à Black Days. Cette fois-ci ils comparent pas aux disques d'avant, ils prennent çà en bloc. Ils s'y sont habitués. KLONE ne fait pas de la musique comme AC/DC, MOTORHEAD, CANNIBAL CORPSE, on n'a pas cette ligne directrice qui nous tient. C'est pas parce qu'on a fait un disque plus soft qu'on se ferme la porte à du son plus bourrin les prochaines fois, y a rien de définitif. On verra sur le moment ce qui va se passer, ce qu'on aura en tête quand on va recomposer, mais on a prévu de prendre des risques ailleurs. On ne cherche pas à se coincer dans une étiquette particulière, même s'il y a forcément des couleurs et une teinte qui est propre au groupe. Dans l'esthétique, çà va rester flou volontairement pour ne pas se bloquer sur un truc. On a ouvert une nouvelle porte et on va voir ce qu'on peut en faire, ce qui peut se passer.

MI. Tu dirais que Here Come The Sun est un aboutissement ou une rupture ?
Guillaume. Pour moi, cet album est dans la continuité de ce qu'on a déjà commencé à installer dès le premier disque. Ce son a toujours été présent sauf que cette fois-ci on n'a pas fait d'entre deux, on a été à fonds, catégoriques. On avait des morceaux plus Metal au moment de la compo mais comme on trouvait qu'ils ne se mélangeaient pas avec le reste, on les a sortis. On a abordé le truc comme une espèce de tableau, un côté cinématographique dans ce que la musique peut retranscrire. Un peu ce qu'on voyait à la base quand on a commencé à bosser dessus.

MI. Quelle a été la genèse de l'album ?
Guillaume. On avait déjà des morceaux qui étaient prêts. Entre Black Days et Dreamer's, on avait 11 titres qui étaient prévus, qu'on avait commencé à enregistrer en studio. On n'a gardé qu'un titre de cette époque là et on a fait du nouveau dans le même esprit de cette construction initiale. On a eu le titre de l'album en tête assez rapidement car c'était le nom du side project avec lequel on voulait faire un album acoustique. Mais à force de faire écouter à des gens à côté qui nous disaient "on dirait du KLONE", on s'est dit que c'était pas la peine de faire un side project. Donc on a gardé le nom de KLONE et appelé l'album Here Come The Sun.

MI. Jensen, le lead guitar de THE HAUNTED, qui a aussi tenté un album de rupture avec Unseen (2011) déclarait : "Tous les groupes intéressants ont un jour ou l'autre tenté de faire quelque chose de différent en espérant que leur public suivrait (...) Etre artiste signifie aussi suivre son inspiration du moment et non à reproduire les mêmes schémas à l'infini". C'est une vision proche de la vôtre, non ?
Guillaume. THE HAUNTED qui évolue dans le Death/Thrash a eu beaucoup plus de mal à faire accepter l'idée à ses fans. Nous, on a très vite ouvert la voie et on n'est pas du genre à essayer un truc et si çà marche pas à revenir à ce qu'on faisait avant. On ne fait pas la musique pour les gens, on la fait pour nous.

MI. Vous avez une ligne directrice mais vous ne dupliquez pas vos concepts...
Guillaume. Absolument, quand on fait un nouveau morceau, on veut ajouter quelque chose. Si c'est trop proche d'une couleur qu'on a déjà fait, on essaye de partir ailleurs.

MI. Comment tu décrirais la couleur de Here Come The Sun ?
Guillaume. C'est un disque plus introspectif, nostalgique. Emotionnellement il est beaucoup plus chargé. Il y a des gens qui m'ont dit que certains morceaux les ferait presque chialer, quand ils sont imbibés du morceau et qu'ils captent ce qu'il en ressort. L'autre fois en concert, y a un mec qui m'a dit "oh j'étais tellement content que j'ai chialé". C'est cool pour nous parce que le but de la musique c'est aussi çà. J'en parlais hier avec des potes parce qu'on avait en tête un morceau de STING qui s'appelle "Russian" . C'est un single que j'ai écouté quand j'avais dix ans, j'avais le 45 tours et c'était ma première sensation avec le petit frisson où la musique te touche. Et cette sensation je l'ai retrouvée avec les morceaux de Here Come The Sun.

MI. Quand j'ai écouté votre album, j'ai aussi pensé à STING, de cette époque fin des années 80. Certains passages très mélodiques de Here Come The Sun, notamment ceux avec le saxo de Maxime Metzger.
Guillaume. J'ai toujours aimé POLICE. STING, j'aime pas tout mais il a des morceaux très inspirés. On avait même prévu de faire une cover de "Russian", çà nous ferait triper de mettre notre nez dans un morceau Variété mais qui ait une ambiance très forte.

MI. C'est cool que tu dises çà parce que j'avais un peu peur de me planter en faisant une comparaison à un artiste comme STING dans la review...
Guillaume. Sur ce disque là on a eu des comparaisons inhabituelles, des chroniqueurs qui m'ont dit "çà fait penser à TOTO, YES", je ne l'entendais pas comme çà, j'ai plutôt écouté du KING CRIMSON, cette Prog là ne m'a pas touché plus que çà à l'époque.

MI. Dans l'interview que tu as donné à Rock Hard en mars tu décris Here Come The Sun en expliquant "Il ne s'agit plus juste de Metal. Il s'agit simplement de musique". As-tu l'impression que le Metal est un peu repoussoir et que de ne plus l'être vous ouvre un spectre de public plus large ?
Guillaume. Je pense que les gens qui nous suivent ne se posent pas cette question là. Mais cela va ouvrir la musique à des personnes plus âgées. On n'a jamais eu un public adolescent, notre fanbase est plutôt 25/35. Nous on ne se pose plus la question de dire "on fait du Metal, on respecte les codes" parce que c'est çà qui est chiant dans le Metal, c'est les codes. Nous çà nous fait chier, même s'il y a des codes qu'on aime bien, des gimmick à réutiliser. Je ne me sens pas intégré intégré à cette communauté. J'en fais partie, je suis dedans notamment avec mon travail pour Klonosphère mais je ne me sens pas dans cette communauté avec les mecs qui respectent les codes de ce style parce que j'ai jamais trop aimé ce côté, pas sectaire, mais quand tu vois les fest, tu sens la réunion de tout le monde qui s'habille pareil, suit le même protocole. Je trouve çà un peu lourdingue parce que çà fait un peu truc de mode. Chez certains metaleux, c'est des périodes de leur vie où ils ont besoin de s'identifier. Souvent c'est des adolescents. Une période ou on est un peu paumé, on se retrouve à aller à des concerts de Metal parce qu'on a besoin d'avoir des repères, se mêler à des gens qui nous ressemblent et du coup il y a des codes qui s'installent. Je pense pas qu'on soit coincés dedans. Parce que musicalement c'est un truc qu'on évite. C'est pareil pour d'autres groupes de Klonosphère, comme TREPALIUM. Ils sont dans la formule Metal mais ils essayent d'apporter un truc en plus à çà. L'ouverture est là. Il faut éviter de se mettre des barrières.

MI. Cela fait quelque chose de fêter les 10 ans de Duplicate en 2014 ?
Guillaume. On ne se rend pas compte du temps qui passe en fait. KLONE a commencé en 2000, le premier album est sorti en 2004, çà va super vite. Quand on voit des vieux concerts avec nos gueules on se dit "putain çà fait longtemps". Plus je vieillis et plus j'ai l'impression de pas voir le temps passer, plus l'espace temps me semble court. Plus tu te rapproches de la mort, plus tu as l'impression que tout va plus vite. Nous avec le groupe, on va de l'avant.

MI. Vous évitez le côté commémoration, compil...
Guillaume. On s'est rendu compte des 10 ans comme çà. Ce qui est marrant c'est que plein des groupes qui existaient quand on a commencé ont désormais splité, y compris des trucs assez gros et on est juste contents parce qu'on est intègres par rapport à ce qu'on fait musicalement. Et dans les piliers de Klonosphère, HACRIDE, TREPALIUM et nous on est toujours là, contrairement à des groupes qui font un disque qui ne marche pas et qui ne s'accrochent pas. Nous on a toujours été très terre à terre et ma connaissance à travers le label me remet vite les pieds sur terre. Si t'as pas de passion qui t'animes pour faire un truc, tu t'arrêtes. Nous c'est ce qui nous motive depuis le début, dans la même équipe du groupe, on est tous habités par la même foi. C'est un truc qui nous tient à coeur, c'est ce qu'on sait faire de mieux et on se concentre là-dessus.

MI. C'est quoi la recette pour durer ?
Guillaume. S'accrocher. J'ai en tête des exemples de groupes comme OPETH ou PORCUPINE TREE qui ont mis huit album au moins avant de s'installer et devenir assez importants. KLONE est dans cette idée là du parcours où tu avances sans te poser de question. Tu fais avec ce qui se passe et au final si tu insistes et que tu dures tu auras des chances que le nom du groupe continue à tourner.
T'as aussi ceux qui font des cartons au départ et plus ensuite. Comme AQME, ils ont fait du 25 000 ventes sur leur premier album, aujourd'hui ils vendent plus que 1000 disques, mais ils s'en foutent, ils restent là. De même que MASS HYSTERIA, c'est un groupe qui est là depuis 20 ans, ils font toujours le même type de son mais c'est sur la longueur que tu sens l'intégrité d'un groupe.

MI. As-tu l'impression que le profil des groupes qui font appel à Klonosphère a changé ?
Guillaume. Je bosse avec des groupes qui sont plus jeunes, ils vont être influencé par d'autres groupes du label. Parfois ils citent çà dans leur influence. C'est assez tripant de voir des mecs plus jeunes qui sont imprégnés de ton son, de ton esthétique. Du coup ces groupes sont confiants car ils sont assez proche de notre couleur musicale. On essaye d'avoir des groupes avec des personnalités assez fortes. T'en as qui commencent, ils sont moyen mais avec un potentiel et t'en as d'autres qui ont déjà le truc direct avec une identité forte.

MI. Dans ton interview de 2003, tu avais une vision assez optimiste de la scène française puisque tu disais "La scène se porte de mieux en mieux à tous les niveaux, il y a de plus en plus d'assos qui se bougent le cul et çà fait vraiment plaisir". Et en 2015 ?
Guillaume. Douze ans plus tard y a plus rien. Il y a des associations qui ont coulé parce qu'il n'y avait plus d'argent, d'autres que les gens ont laissé tomber parce qu'ils sont passés à autre chose. Ils ont grandi, fait des gosses. Mon réseau de l'époque a changé mais il reste toujours des petites nouvelles structures qui bougent, des gens qui ont pris la relève comme ce soir Riipost qui est super active du côté de Tours. Et on découvre d'autres groupes que je ne connaissais pas et qui prennent le relais. Mais j'ai l'impression que c'est moins solide que ce qu'on avait à l'époque. Les gens ont plus de mal et puis c'est un truc difficile. Les orga qui voient gros dès le début et qui se plantent, après elles durent pas très longtemps. Il y a par contre pas mal de petits plans bar. Des privés qui ont monté des structures, comme La Belle Rouge pour le concert de ce soir. J'ai découvert quelques petites salles à droite à gauche plutôt cool et des gens motivés qui gèrent çà, sans subventions et qui arrivent à s'en sortir. Mais même à l'époque les SMAC (salles de concert subventionnées) étaient plus ouvertes aux groupes de première partie, aujourd'hui tout est cloisonné, elles prennent moins de risques parce qu'elles ont moins de thunes, moins de subvention et du coup on retrouve tout le temps les mêmes groupes qui jouent dans la scène Metal sur les grosses affiches. C'est très souvent un top 5 avec DAGOBA, BLACK BOMB A, GOJIRA, ETHS... des trucs comme çà. Et le reste a un peu plus de mal à avoir des droits d'accès à ces salles là. Cela dépend aussi des endroits. Il y en a où çà marche bien et d'autres où c'est un peu plus compliqué et où on ne peut pas se caler.

MI. Tu trouves qu'il y a moins de lieux ?
Guillaume. Les lieux, je pense qu'il y en a tout autant qu'avant et il y a plein de nouveaux mecs, de ma génération, qui ont monté des bars-concert. A Poitiers, par exemple, à l'époque où j'étais étudiant y en avait pas tant que çà, aujourd'hui il y en a cinq ou six. Il y a toujours des problèmes de voisinage qui font chier mais j'ai l'impression que la prise d'initiatives se fait vachement dans ce réseau là, avec des concerts un peu roots, mais çà touche un certain public et c'est cool.

MI. Tu es optimiste sur l'avenir de la musique ?
Guillaume. La musique existera toujours. C'est un truc en mutation, d'autres modes de consommation de la musique. Du streaming. Même moi j'en fais un peu partie, je suis pas très attaché au support, je télécharge, je fais comme la majorité. J'achète des disques sur des trucs qui me bottent vraiment alors qu'avant j'achetais plein de trucs dont je me lassais un peu vite.

MI. Et ta playlist du moment, c'est quoi ?
Guillaume. J'ai pas beaucoup le temps d'écouter de musique en ce moment, j'écoute des trucs de classique, du piano, Ravel, Bartok. J'écoute des trucs Prog 70 un peu, ou des trucs un peu plus Pop, assez ambiant. Je suis dans une période où j'ai pas vraiment le temps d'écouter de la musique, j'écoute beaucoup de trucs des groupes qui m'envoient de la musique pour bosser avec moi. J'écoute surtout les groupes que je sors, parce que j'aime beaucoup. Le dernier SOUNDRCRAWLER qui est très Rock Stoner que j'apprécie énormément, 7 WEEKS, LIZZARD, FLAYED, PITBULL IN THE NURSERY. Je les écoute aussi pour m'en imprégner et pouvoir les défendre après.

MI. Une dernière chose à ajouter ?
Guillaume. Que les gens soient curieux, qu'ils écoutent de la musique vu qu'ils peuvent le faire gratuitement et qu'ils viennent voir les live car l'esthétique change un peu. Ceux qui sont dubitatifs sur le manque de grosse guitare, en live y a certains morceaux où les couilles reprennent un peu le dessus.

MI. Vous jouez quoi sur le live ?
Guillaume. Sur un set d'une heure on pioche dans les trois derniers Black Days, Dreamer's et Here Come The Sun, on a laissé un peu de côté les autres parce que Yannou doit s'économiser la voix en évitant de mélanger du gueulé et du chanté. Et puis c'est des morceaux qu'on a joué tellement de fois qu'il fallait faire une pause, mettre l'accent sur des morceaux qu'on avait pas beaucoup joué. Notre setlist de l'année dernière, on l'a fait plus de 150 fois. On a tourné sur trois ans avec des grosses tournées Klonosphere ou on a pas mal bourriné. On avait besoin de fraicheur pour se faire plaisir.

MI. Vous allez tourner à l'étranger sur cette session ?
Guillaume. On a quelques dates en Allemangne, Belgique, Hollande. On a la tournée Australienne de fin mai jusqu'à juin et pour la rentrée c'est en train de se mettre en place. On compte bien tourner en Europe d'ici la fin de l'année 2015 début 2016, il n'y a rien d'arrêté.

MI. Vous avez une fanbase en Australie ?
Guillaume. On a quelques mecs qui nous suivent depuis depuis Black Days. On va voir comment çà se passe, c'est notre premier passage sur un nouveau territoire. On va essuyer les plâtres, çà sera un test mais on est assez confiant. On va jouer avec VOYAGER et un autre groupe australien. C'est pas non plus super proche de ce qu'on fait mais je pense que pour un public assez ouvert, si on fait bien le boulot en live et qu'on est bien rodés, çà devrait bien se passer.

MI. Et bien merci Guillaume.
Guillaume. Merci à toi.


Ajouté :  Mardi 19 Mai 2015
Intervieweur :  Rivax
Lien en relation:  Klone Website
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