Qu’on se le dise, le KOB nouveau est arrivé et ça fait du bien aux oreilles.
Dès le premier morceau on prend une méchante baffe en pleine gueule ! Tout ce qui fait que l'on aime où que l’on n’aime pas KOB est bien là et moi je me régale ! Néanmoins l'ajout de sons d'ambiance ou de claviers sur certains morceaux dénote une évolution qui peut ne pas plaire à tout le monde mais qui peut aussi intéresser quelques assidus de ce genre d’arrangements. Je rassure cependant les allergiques à ce genre de nouveautés, cela reste très discret et ne sert qu'à relever un peu l'ensemble ou partie d'un morceau. Pour ma part je trouve que ces ajouts ont tout à fait leur place et qu'ils donnent une dimension supplémentaire à la musique du groupe sans le perdre dans les modes mélodiques qui ne seront d'ailleurs plus très longtemps à la mode.
On reconnaît une fois de plus les influences des groupes comme Judas Priest et Maiden (bien que je pencherais plus pour le second) mais aussi Led zeppelin, Thin Lizzy pour ne citer que ceux là. En effet, cette fois la palette de couleurs musicales est plus diversifiée que sur le premier album. Des morceaux très rentre dedans comme "Love To Love" ou "Strafe The Underdogs" côtoient des pièces de maîtres plus nuancés comme "Reverend Colleen" (dans lequel Thierry Huylebroeck nous donne une très belle leçon de guitare, on a tendance à oublier de parler du savoir faire de ce guitariste, voilà chose réparée). Concernant Stéphane Graziani, il est fidèle à lui même et confirme sa place de meilleur chanteur de Heavy Metal français !

Côté production, les progrès sont tout de suite identifiables par rapport à celle de leur premier opus. La dynamique est à la hauteur et pourrait rivaliser avec ceux qui ont déjà fait leurs preuves en la matière. Cette fois, ceux qui sortiront cette excuse pour ne pas acheter l'album seront d’une mauvaise fois outrageuse ! Comme une partie d'entre vous le savent, les grattes ont été enregistrées avec des Shtac et force est de constater que c’est méchamment efficace ! Le couple Sthac Mesa Boogie arrache les slips, sur ce point y'a pas à tortiller du cul pendant deux heures !

Finalement sur cet album il n'y a qu'une faute de goût : la pochette. Je crois que je préférais encore celle du premier album. Je dois avouer que je n'ai jamais été époustouflé par le travail de JP Fournier. Déjà la pochette du dernier Manigance ne m'avait pas convaincu. Ceci explique certainement cela et ne retire en rien les qualités de l’artiste. Mais j’ai tout de même la désagréable impression que Fournier pourrait faire mieux et qu’il a un peu bâclé le travail sans doute par manque de temps. C’est vraiment dommage car ce n'est là le seul point négatif que j’arrive à trouver à cette œuvre. Ce n'est de toutes façon pas le plus important et je devrais survivre en me contentant d'écouter ces artistes qui méritent un support énorme de notre part à tous (fans de Metal) pour les mettre à la place qu'ils méritent : tout en haut !
Vous avez aimé sur scène (pour ceux qui comme moi ont eut la chance de les voir), vous aimerez sur cd !