Dark metal à l'atmosphère mystérieuse avec des claviers créant une ambiance théâtrale et des riffs dépressifs annonciateurs d'un désastre imminent. Les claviers se voient progressivement dévorés par les solos de guitare et des riffs carnivores qui telle une horde affamée dévorent tout sur leur passage. "The Prestige of Sorcery" n'a absolument aucun rapport avec l'échouage du Prestige mais sonne plutôt comme l'avènement d'un désastre prochain. Les trois créatures anonymes que sont Niko, Sylvain et Jimmy ont décidé d'explorer l'univers de leurs contreparties maléfiques du monde de la sorcellerie théâtrale, extrayant la quintessence du jeu consistant à manipuler des milliers de vies, évoquant par leur recherche scientifique les royaumes secrets de la suprématie, détaillant les pouvoirs sacrés autrefois possédés par Daemonium, Amaymon et Akhenaton dans leur boule de cristal sacrée. Des chœurs de claviers hypnotisant, un mur de riffs et des mélodies majestueuses… voilà les armes divines grâce auxquelles Apostasia enchante ses sujets à l'endoctrinement, et qui deviendront prétexte à un périple interdimensionnel subliminal à travers l'espace intergalactique, un voyage à travers le temps et l'espace. "Back to Orion" décrit merveilleusement le point d'orgue de ce voyage fantasmagorique à travers les domaines intersidéraux d'Apostasia. Avec un jeu de sons et lumières approprié, Apostasia s'avère être en lui-même un spectacle théâtral complet auquel il convient d'assister au moins une fois dans sa vie. Apostasia constitue un lien parfait entre concert et opéra/théâtre/mélodrame.