Attention il faut prendre la petite voix aigue de Stéphane Guillon pour lire ce petit descriptif introductif : « Enième groupe de suède emmené par des jeunes musiciens boutonneux qui ont réussi à décrocher un deal sur un label situé à l’autre bout du monde : Pulverised Records à Singapour -pour ne pas le nommer- grâce à leur premier EP : Darkness In Me fort prometteur. CLOSER revient et forcement tout le monde s’en fou, car la recette utilisée est connu de tout le monde : un Death Metal ultra mélodique typiquement suédois qui penche dangereusement vers le Rock ! »
Oui j’avoue, j’avais apprécié le premier EP du groupe : Darkness In Me, où ces 11 minutes permettaient d’entretenir l’espoir d’un futur grand, et bien ce premier véritable album de CLOSER est une allumette ! Je m’explique : quand on gratte une allumette, ca fait pssschhhiiitttt une demi-seconde avec une grande flamme (tout est relatif), puis le bois brule petit à petit avec une toute petite flamme et se consume pour s’éteindre tout doucement… et bien à l’écoute de A Darker Kind Of Salvation on ressent la même sensation : le premier titre « Chaos Internal » est une étincelle qui allume le feu et qui fait illusion, puis les suivants sont des morceaux on ne peut plus classique, puis l’album fini pauvrement dans l’indifférence la plus totale.
A Darker Kind Of Salvation est un enregistrement de Death-mélodique qui vire très rapidement vers un rock peu inspiré, insipide et mille fois entendu. Les influences principales sont SOILWORK et IN FLAMES mais gavé de somnifères !!! Quelques riffs Thrash viennent par-ci par-là rappeler que le groupe pratique un genre qui se doit être couillu, mais uniquement de façon éphémère. Le chanteur alterne les parties criées, agressives, avec d’autres beaucoup plus posées mais approximatives et souvent monotone. Les autres musiciens sont doués techniquement et il n’y a pas de reproches à leur faire de ce coté là, mais ils maquent de hargne et de puissance.
Seuls les solis de guitares viennent sauver la baraque comme sur le titre éponyme de l’album « A Darker Kind Of Salvation », grâce à leur feeling efficace, mais ceci ne suffit pas, cette copie est donc à revoir… navrant !