RED ROAD CROSSING (FRA) - Medecine Man (2008)
Label : Brennus Music / Socadisc
Sortie du Scud : 2008
Pays : France
Genre : Rock Sudiste amérindien faiblard
Type : Album
Playtime : 13 Titres - 55 Mins
RED ROAD CROSSING se définit comme un combo de "Rock Sudiste" avec une patte touchante de World Music à vocation amérindienne. En effet, tout comme Bobby Sixkiller de la série Le Rebelle, le duo est réellement attaché à ses racines natives américaines d’adoption. Pour les présenter, on dira donc que ce duo de chamanes hexagonal résulte de la belle rencontre entre le guitariste Thierry Sorondo et le chanteur Laurent Brun-Lafferrere.
Leur inclinaison commune du Hard Rock sévèrement buriné leur a permis de fonder les soubassements de leur projet intime RED ROAD CROSSING, un mixe de Hard Rock et d’incantations chamaniques propres aux cultures amérindiennes dont le leader vocal en chef est friand. En effet, celui-ci, s’est longuement imprégné de cette culture multi séculaire en apprenant des chants traditionnels de ces natifs américains. De son côté, Thierry Sorondo, compositeur de talent a notamment a été l’un des créateurs et guitariste du groupe HIGH POWER ayant eu son petit succès dans les années 80.
Pour faire ce premier opus intitulé Medicine Man, RED ROAD CROSSING a puisé dans ses influences musicales qui vont d’AEROSMITH à BON JOVI en passant par ZACK WYLDE (enfin, c’est ce qu’ils affirment !). Le groupe bordelais édite en conséquence treize titres d’une couleur assez exotique, vibrant hommage aux peuplades amérindiennes trop souvent spoliées et humiliées. La démarche est louable et originale, d’autant plus que leurs compositions sont plutôt intéressantes et variées. Mais, car il y a un gros mais, comment se fait il que la production soit si mauvaise, surtout quand on sait que le compositeur principal Sorondo a profité d’une solide expérience dans le passé ?
On a au contraire plus l’impression d’avoir affaire à une démo pré-production comprenant une boite à rythme affligeante enregistrée dans des conditions indignes plutôt que dans un premier vrai album. Avec en prime un mix sous mixé et linéaire au possible, vous comprendrez que l’intérêt de la galette ne réside pas dans ses sonorités de débutants.
Un manque flagrant de professionnalisme qui à ce niveau ne pardonne pas. De plus le groupe se dit être largement influencé par ZACK WYLDE ? Où ca, on ne le sait pas ! Dommage car le potentiel de RED ROAD CROSSING était là, surtout dans les riffs, faisant preuve d’une belle originalité ou dans des soli assez brillants. De plus, le chant grave et rocailleux de Laurent est considérablement désavantagé par des exhortations grotesques et des montées dans les aigues mal assurées ! Bref, peut mieux faire. Il devient ainsi très laborieux de ne retenir ne serait-ce qu’un morceau en particulier de cette rondelle ! C’est bien dommage pour RED ROAD CROSSING car le talent est avec eux. Peut être à force de trop vouloir forcer l’aspect amérindien, ils en ont oublié de faire ce pour quoi on est fait : du Hard Rock pur et dur!
Ajouté : Vendredi 15 Août 2008 Chroniqueur : Loki Score : Lien en relation: Red Road Crossing Website Hits: 10183
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